ganapati atharva shiirsha - mv - fr atharva shiirsha - mv...l’ atharva vēda est ainsi nommé,...

24
1 / 24 - - Gaapati-Atharva-Śhīrha Upanihat Gaapati-Atharva-Śhīrha Upanihat – signification mot à mot Sommaire À propos du titre .............................................................................. 1 Śhānti Pāṭha .................................................................................... 3 Gaapati Atharva Śhīrha ................................................................ 6 Nirgua Upāsanā et Gaṇēśha Vidyā ..................................... 12 Sagua Upāsanā – Gaṇēśha Gāyatrī .................................... 15 Sagua Upāsanā – Gaṇēśha Rūpa ........................................ 15 Aha Nāma Gaapati............................................................ 17 Phala Śhruti ................................................................................... 18 Appendice – Saha Nāvavatu.......................................................... 23 À propos du titre gaapati = gaṇānām patii ou Seigneur des « groupes ». Les gaas sont les « groupes » de diverses créatures terribles (ghōra) et non terribles (a- ghōra) et/ou d’êtres divins/semi-divins entourant Śhiva et Pārvatī, le couple céleste. Le chef suprême de tous ces « groupes » est gaa-pati. Il se trouve d’ailleurs qu’il est le fils de Śhiva-Pārvatī. Cela inclut tout groupe, quel qu’il soit, animé ou inanimé. atharva = 1. Non « tremblant », ou stable ; tharvati signifie « aller » ou « bouger ». La connotation moderne de « bouger » est devenue « trembler » en raison des usages dans les autres langues dérivées du Sanskrit. Les mots Hindī, Marāṭhī et Gujarātī : thar-thar kānpnā, thar-tharāṭ ou thar-tharāṭi signifient tous « tremblant » (par exemple, lorsqu’il fait froid). Ici, l’aspect subtil est mis en relief si l’on essaie d’imaginer une vraie tête d’« éléphant » greffée sur un véritable tronc humain. La tête pèse plus lourd que le tronc tout entier ! Comment peut-elle rester en place et s’équilibrer sur le petit corps d’homme sans faire tomber l’ensemble ? La force divine de Gaapati, qui réside dans le chakra de la base (mūlādhāra) vers le coccyx, est si puissante qu’elle peut faire tenir la lourde tête d’éléphant de façon « parfaitement stable » (atharva) sur un corps quant à lui à l’apparence fragile. Cela désigne une tête « parfaitement stable » qui médite en se focalisant uniquement sur la vérité. 2. Le nom du ṛṣhi Atharva [qui avait aussi une tête parfaitement stable qui médite]. L’atharva vēda est ainsi nommé, parce que la majorité de ses mantras ont été « perçus » par le ṛṣhi Atharva, appelé aussi Atharvaa. On comptait à l’origine 1180 vēda śhākhās ou branches classées par le ṛṣhi Vēda-vyāsa. Aujourd’hui, seules onze branches subsistent. Et sur les onze, les deux branches de l’atharva vēda ne possèdent chacune que peu de personnes qui se souviennent de la totalité de la section du samhitā. Si elles venaient à mourir, ces branches pourraient disparaître. Bien que le gaapati atharva śhīrha soir extrêmement populaire dans le www saiveda.net www vedavishwa.com

Upload: others

Post on 23-Jan-2020

20 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: gaNapati atharva shiirSha - mv - fr atharva shiirSha - mv...L’ atharva vēda est ainsi nommé, parce que la majorité de ses mantras ont été « perçus » par le ṛṣhi Atharva,

1 / 24

��������������������----��������----�� �� �� �� ���� � ����� � ����� � ����� � � Ga�apati-Atharva-Śhīrha Upanihat

Gaṇapati-Atharva-Śhīrṣha Upaniṣhat – signification mot à mot

Sommaire

À propos du titre .............................................................................. 1

Śhānti Pāṭha .................................................................................... 3

Gaṇapati Atharva Śhīrṣha ................................................................ 6

Nirguṇa Upāsanā et Gaṇēśha Vidyā ..................................... 12

Saguṇa Upāsanā – Gaṇēśha Gāyatrī .................................... 15

Saguṇa Upāsanā – Gaṇēśha Rūpa ........................................ 15

Aṣhṭa Nāma Gaṇapati ............................................................ 17

Phala Śhruti ................................................................................... 18

Appendice – Saha Nāvavatu .......................................................... 23

À propos du titre

����� gaṇapati = gaṇānām patiḥi ou Seigneur des « groupes ».

Les gaṇas sont les « groupes » de diverses créatures terribles (ghōra) et non terribles (a-

ghōra) et/ou d’êtres divins/semi-divins entourant Śhiva et Pārvatī, le couple céleste. Le chef suprême de tous ces « groupes » est gaṇa-pati. Il se trouve d’ailleurs qu’il est le fils de Śhiva-Pārvatī. Cela inclut tout groupe, quel qu’il soit, animé ou inanimé.

�� atharva = 1. Non « tremblant », ou stable ; tharvati signifie « aller » ou « bouger ».

La connotation moderne de « bouger » est devenue « trembler » en raison des usages dans les autres langues dérivées du Sanskrit. Les mots Hindī, Marāṭhī et Gujarātī : thar-thar

kānpnā, thar-tharāṭ ou thar-tharāṭi signifient tous « tremblant » (par exemple, lorsqu’il fait froid). Ici, l’aspect subtil est mis en relief si l’on essaie d’imaginer une vraie tête d’« éléphant » greffée sur un véritable tronc humain. La tête pèse plus lourd que le tronc tout entier ! Comment peut-elle rester en place et s’équilibrer sur le petit corps d’homme sans faire tomber l’ensemble ? La force divine de Gaṇapati, qui réside dans le chakra de la base (mūlādhāra) vers le coccyx, est si puissante qu’elle peut faire tenir la lourde tête d’éléphant de façon « parfaitement stable » (atharva) sur un corps quant à lui à l’apparence fragile. Cela désigne une tête « parfaitement stable » qui médite en se focalisant uniquement sur la vérité.

2. Le nom du ṛṣhi Atharva [qui avait aussi une tête parfaitement stable qui médite]. L’atharva vēda est ainsi nommé, parce que la majorité de ses mantras ont été « perçus » par le ṛṣhi Atharva, appelé aussi Atharvaṇa.

On comptait à l’origine 1180 vēda śhākhās ou branches classées par le ṛṣhi Vēda-vyāsa. Aujourd’hui, seules onze branches subsistent. Et sur les onze, les deux branches de l’atharva vēda ne possèdent chacune que peu de personnes qui se souviennent de la totalité de la section du samhitā. Si elles venaient à mourir, ces branches pourraient disparaître. Bien que le gaṇapati atharva śhīrṣha soir extrêmement populaire dans le

ww

w sa

ived

a.ne

t

ww

w v

edav

ishw

a.co

m

Page 2: gaNapati atharva shiirSha - mv - fr atharva shiirSha - mv...L’ atharva vēda est ainsi nommé, parce que la majorité de ses mantras ont été « perçus » par le ṛṣhi Atharva,

2 / 24

Mahārāṣhṭra, très peu de prêtres sont capables de chanter la section de l’atharva vēda

samhitā. La situation est critique. Les nouveaux étudiants ne souhaitent pas consacrer de temps à apprendre ces précieux mantras.

Sur la totalité des 1180 branches ou śhākhās, le ṛg-vēda possédait 21 śhākhās, le yajur-

vēda en avait 109 [90 pour le kṛṣhṇa yajuḥu & 19 pour le śhukla yajuḥu], le sāma-vēda en comptait 1000 et les 50 derniers étaient les śhākhās de l’atharva-vēda. Une upaniṣhat était attachée à chaque branche. Ce gaṇapati atharva śhīrṣha est une upaniṣhat qui appartient à l’une des 50 śhākhās de l’atharva vēda. Il porte également le nom de gaṇapati upaniṣhat. L’ensemble des upaniṣhats est appelé « vēdānta » (vēda + anta) ou la « fin » des Vēda. Parmi certaines branches des Védas qui sont encore vivantes, les upaniṣhats constituent en fait le dernier chapitre de toute la collection. Elles sont la partie la plus rafinée et représentent le distillat final du message des Védas. Nous dirions des upaniṣhats qu’elles sont la crème de la crème. Même si seules les onze branches-samhitā (sur 1180) des Védas subsistent… 108 upaniṣhats ont survécu. Leurs śhākhās respectifs ont disparu, mais les upaniṣhats sont toujours là. La gaṇapati upaniṣhat est l’une d’elles. On la récite pratiquement partout dans le Mahārāṣhṭra, car Gaṇapati est le bien-aimé de cet État où Sai Lui-même a pris le premier de Ses trois corps en tant qu’avatāra.

�� śhīrṣha = tête

Il est pertinent de noter que seul un mental très stable engendre une tête stable. Ainsi, Gaṇapati possède un mental très stable, qui peut même porter une tête « trop grosse » avec « rigidité » et « sans trembler ». L’immense taille de la tête indique également une grande intelligence ou buddhi. Ne connaissons-nous pas tous l’histoire de ce Gaṇapati bedonnant à la « buddhi supérieure », qui a effectué trois voyages « autour du monde » simplement en accomplissant trois pradakṣhiṇā1 autour de ses parents ?!!! Nous devrions tous nous en inspirer afin de développer une telle « buddhi » divine dans une « atharva śhīrṣha » grâce à un mental parfaitement stable. Le titre transmet à lui seul ce profond message ! Que dire du texte ?

Toutes les upaniṣhats commencent et se terminent avec le śhānti pāṭha approprié. Dans la muktika

upaniṣhat, Śhrī Rāmachandra enseigne à Hanumān quelle śhānti prononcer avant certaines upaniṣhats. D’après cet enseignement, le śhānti pāṭha adapté à toutes les atharva vedic upaniṣhats est « bhadraṁ

karṇēbhiḥi śhṛṇuyāma dēvāḥa… »

Note : Tous les ṛks (śhlōkas ou versets) écrits en dēvanāgarī le sont sous le format classique. Le samhitā pāṭha est donné en premier, suivi du pada pāṭha (chacun des mots étant écrit avec ses svaras – notes – individuelles). Cela permet aux étudiants sérieux de reconnaître chaque mot individuellement. Ici, les svaras des padas individuels ne sont pas indiqués car, de nos jours, le chant du pada-pāṭha est limité exclusivement à la partie samhitā, la tradition du chant du pada-pāṭha des brāmhaṇa, āraṇyaka et upaniṣhat étant perdue (le gaṇapati atharva śhīrṣha est une upaniṣhat). Les vikṛti pāṭhas, tels que jaṭā, ghana, etc., ne sont PAS possibles sans le pada pāṭha correct. La translitération romane est donnée au format RCCS (Roman Coloured Coding Script) avec les svaras udātta (note supérieure) et anudātta (note inférieure) dûment indiquées.

1 pradakśhiṇā signifie effectuer une circumambulation autour de la déité, dans le sens des aiguilles d’une montre, avec la déité à notre droite.

ww

w sa

ived

a.ne

t

ww

w v

edav

ishw

a.co

m

Page 3: gaNapati atharva shiirSha - mv - fr atharva shiirSha - mv...L’ atharva vēda est ainsi nommé, parce que la majorité de ses mantras ont été « perçus » par le ṛṣhi Atharva,

3 / 24

���������������� ������������ – Śhānti Pāṭha

� ��ि� ������� �� �� �!" # $�� । ��ि� �"ँ $!��'��� ("ऽ�� । �*�+,+-,./ �0���12"/��3��"4 ।

5�$"! #$��6"��� #� �"4 । 7��/ �� , 89:" ;�<ौ"�� । 7��/ �"4 �3� � ��>$"#�� ।

7��/ ��/�?@� , ��+�0� $�!� । 7��/ �:� A;6�B��"# C�� � । � �����4 �����4 ����"4 ॥ � । �ि! � । ������ । �� � �! । #$�� ॥ �ि! � । �ँ $! । �'��� । (ऽ�� ॥ �*+,� । �-,� । � �/ �-��2� । ��3��� ॥

। � । ��$! । #$�6�! � । � � । E �� ॥ 7�/ । �� । 89� । ;<-ौ�� ॥ 7�/ । �� । �3 � । �>-$#�� ॥

। 7�/ । �� । ��?� । ��+0� $�!� ॥ 7�/ । �� । A;6B��� । #C�� � ॥ � । ����� । ����� । ����� ॥

� bhad’ra�’ kar’�ēbhiśh’ śh��uyāma dēvā-�a |

bhad’ram’ paśh’yēmāk’habhir’yajat’rā-�a |

sthiraira�’gaiīs’tuh’�uvāgm’sas’tanūbhi�i | vyaśhēma dēvahitañ’ yadāyu�u |

svas’ti na , in’drō v�d’dhaśh’ravā-�a | svas’ti na[fp]’ pūhā viśh’vavēdā-�a |

svas’ti nas’tārk’hyō , arih’�anēmi�i | svas’ti nō b�has’patir’dadhātu |

� śhā-n’tiśh’ śhā-n’tiśh’ śhā-n’ti�i || � | bhadram | kar�ēbhii | śh��uyāma | dēvāa || | bhadram | paśhyēma | ak�habhii | yajatrāa || | sthiraii | a�gaii | tustu-vā�saa | tanūbhii || vi | aśhēma | dēvahitam | yat | āyuu || | svasti | naa | indraa | v�ddha-śhravāa || svasti | naa | pū�hā | viśhva-vēdāa || | svasti | naa | tārk�hyaa | ari�h�anēmii || svasti | naa | b�haspatii | dadhātu || � | śhāntii | śhāntii | śhāntii ||

Note sur le OM : Le Omkāra ou hiraṇyagarbha (œuf d’or) à l’origine des temps et de l’espace (l’Univers).

Tous les chants védiques ou vēda-paṭhana commencent avec le OM. Pourquoi ? Nous pourrions remplir des pages pour répondre à cette question… mais nous allons faire un court résumé. La « Création », ou « le Temps et l’Espace », ou « l’Univers », a commencé avec un immense Big Bang. Le son de cette puissante explosion est OM. Cela a été « visualisé » en méditation profonde par le ṛṣhi Kaṇāda, il y a environ 20 000 ans (comme l’a révélé Swāmi). Puisque la Création entière a commencé avec le OM, nous débutons également toute chose avec le OM. Nous, les Bhāratīyas, imitons Dieu autant que possible, parce que nous aimons énormément Dieu et Dieu constitue l’idéal que nous jugeons digne d’être imité. ‘Praṇava’ est un autre nom du Omkāra. Nous, les Bhāratīyas commençons toute chose avec le praṇava. Bien sûr, le Omkāra que nous prononçons avec la « bouche » est une infime particule subatomique comparé au son EXTRÊMEMENT puissante de l’explosion du Big Bang. C’était si puissant que l’on entend encore la vibration persistante, des trillions d’années plus tard ! Nous pouvons encore entendre la vibration de ce OM à l’intérieur de notre corps. Asseyez-vous dans un endroit calme et bouchez vos deux oreilles. Écoutez le son de la vibration intérieure. C’est le Omkāra. Il est continu, contrairement à notre version « prononcée ». Les chakra sādhakas appellent ce son entendu à l’intérieur « anāhata nāda », car an-āhata signifie « non frappé ». Bien que cette vibration soir présente partout dans notre corps humain, elle émane de l’« anāhata » chakra (le chakra du cœur) (Swāmi a révélé que le « cœur spirituel » réside à droite du cœur physique et qu’il est invisible… Selon toute probabilité, ce « cœur spirituel » est le point central de l’« anāhata » chakra). Aussi longtemps que le OM ou cette vibration existera, l’Univers subsistera. La résonnance cessera lorsque l’Univers disparaîtra. Le premier son était le OM, le dernier sera le OM.

Le OM est épelé a + u + m + bindu. A-kāra représente la Création ou jāgrata (rajas) ; U-kāra représente le Maintien ou taijasa (sattva) (appelé aussi svapna ou état de rêve) & Ma-kāra représente la Destruction ou suṣhupti (sommeil profond) (tamas). Le bindu ou point représente le stade essentiel situé au-delà des trois précédents, c.-à-d. turīya-

avasthā.

ww

w sa

ived

a.ne

t

ww

w v

edav

ishw

a.co

m

Page 4: gaNapati atharva shiirSha - mv - fr atharva shiirSha - mv...L’ atharva vēda est ainsi nommé, parce que la majorité de ses mantras ont été « perçus » par le ṛṣhi Atharva,

4 / 24

Note sur les dēvatās ou dieux (écrit avec un ‘d’ minuscule) : Il existe beaucoup de confusion dans l’esprit des gens à propos de Dieu et dieu. Celui avec un ‘D’ majuscule représente la Puissance suprême, l’ultime Absolu, Celui qui a EXISTÉ avant toute chose (avant la création de l’Univers actuel), Celui dont on dit qu’Il est sat-chit-ānanda, para-bramha. Il imprègne tout, Il sait tout et Il est tout-puissant (omniprésent, omniscient, omnipotent). Les dieux (avec un ‘d’ minuscule), quant à eux, représentent les dēvatās ou les demi-dieux. Ce sont de simples lieutenants ou responsables, aux pouvoirs limités. Indra est leur chef, c’est-à-dire le Général. Les autres postes ministériels sont détenus par Mitra, Varuna, Maruta, Agni, etc. Même vous et moi pouvons occuper ces fonctions en vertu de la répétition de certains Védas un certain nombre de fois. Nous siégerions alors à ce poste particulier pendant quelques années, jusqu’à ce que le titulaire suivant soit « assermenté ». Ces dēvatās ne sont absolument pas omnipotents. Cela est corroboré par l’histoire upanishadique dans laquelle les dēvatās se trouvent devant un minuscule brin d’herbe… Agni ne parvient pas à le brûler, Vāyu ne réussit pas à le balayer… etc. L’ego de chacun est brisé. Même Indra ne put rien faire contre les gōpas et les gōpīs de Vṛndāvana qui avaient reçu l’ordre de cesser l’adoration d’Indra et de commencer à vénérer la montagne Gōvārdhana. L’ego d’Indra fut piqué. Il décida de noyer les « contrevenants » sous un « déluge » de pluie et fit tomber la pluie torrentielle (la pluie est justement le portefeuille d’Indra). Krishna Se contenta de soulever la montagne avec un seul doigt, comme un parapluie, pour protéger les gōpas et les gōpīs des pluies incessantes.

Le terme « dieu » (avec un ‘d’ minuscule) a été évité ici car il est source de confusion. Le terme dēvatā ou « déité » a été utilisé à la place. Là où il est écrit « Dieu », cela désigne l’ultime et suprême Absolu, le Un et seulement Un, nirguṇa, nirākāra, sat-chit-ānanda, para-bramha.

� OM = Omkāra, le tout premier son ; le Big Bang originel || �ि! � bhadram = ce qui est bon, salutaire,

favorable, śhubham || ������ karṇēbhiḥi = par les oreilles (les organes de l’ouïe) (en Hindi : kāno-sey)

|| ��� �! śhṛṇuyāma = puissions-nous entendre || #$�� dēvāḥa = « Ô dēvas » ; les déités ou « ceux qui

rayonnent »

�ि! � bhadram = ce qui est bon, salutaire, favorable || �ँ $! paśhyēma = puissions-nous voir

|| �'��� akṣhabhiḥi = par les yeux (les organes de la vue) || (ऽ�� yajatrāḥa = comme si nous

accomplissions un yāga, ou yajña, ou feu sacrificiel ; en ces temps anciens, la vision (darśhana) la plus

sainte était celle du feu sacré d’un yajña. Ainsi, la valeur de toutes les actions consistant à « voir » était

comparée à celle du darśhana suprêmement bénéfique de ce feu (agni) sacré et sanctifié par les mantras.

�*+,� sthiraiḥi = avec (des membres) solides (& fermes & forts) || �-,� aṅgaiḥi = membres, parties du

corps ou aṅgas || � �/ �-�! � tustu-vām = tuṣhṭuvām = puissions-nous expérimenter ; le mot tuṣhṭi signifie

santṛpti ou contentement sāttvique || 2� saḥa = nous || ��3��� tanūbhiḥi = par notre corps (tanu signifie

corps) ; (en Hindi : tan-se)

5�$! vi-aśhēma = puissions-nous tous « manger et expérimenter » à travers les cinq sens

|| #$ dēva = déités || �6�! � hitam = bénéfices ; c’est-à-dire les bénéfices obtenus des déités. Quels sont

donc ces bénéfices ? Des pluies appropriées, des récoltes excellentes et au bon moment, pas de forces

destructrices comme des tremblements de terre, tornades, etc. La bienveillance des forces naturelles

obtenue en accomplissant des dēva-yajñas || � � yat = cette || E �� āyuḥu = la durée de vie accordée à

chacun ; signification : pour notre entière āyuḥu ou durée de vie complète, puissions-nous tous obtenir un

climat favorable, une bonne santé et une longue vie

7�/ svasti = su + asti = suṣhṭhu asti iti svasti. suṣhṭhu = excellent, asti = Exister, vivre. Avoir une

existence et un mode de vie excellent, rempli de ce qui est bon, favorable et salutaire || �� naḥa = pour

nous || 89� indraḥa = le dieu Indra (qui est vṛddhaśhravāḥa) || ;< vṛddha = plus élevé (par les mérites

ou puṇyam) || ौ�� śhravāḥa = ayant entendu

Note sur vṛddha śhravāḥa : Lorsqu’il est dit « Indra (qui) est vṛddha śhravāḥa », cela ne désigne pas un « vieil » Indra. Les dēvās ne « vieillissent » jamais car ils possèdent un corps lumineux constitué de lumière ou particules photoniques et qui, par conséquent, n’a pas d’âge. Indra n’est pas une personne, mais plutôt une fonction, comme celle de « Premier Ministre ». C’est un « fauteuil » dans lequel divers

ww

w sa

ived

a.ne

t

ww

w v

edav

ishw

a.co

m

Page 5: gaNapati atharva shiirSha - mv - fr atharva shiirSha - mv...L’ atharva vēda est ainsi nommé, parce que la majorité de ses mantras ont été « perçus » par le ṛṣhi Atharva,

5 / 24

titulaires s’assoient à différents moments. Lorsqu’un ṛṣhi comme Viśhvāmitra accomplit des « tapas » pendant de nombreuses années, il acquiert la possibilité d’occuper le fauteuil d’Indra à la mort du corps de Viśhvāmitra. De même, des brāmhaṇas très âgés et sages qui ont accompli quantité de yajñas et « entendu » d’innombrables mantras sacrés ont eux aussi droit à ce poste après leur mort. Ainsi, Indra est un vṛddhaśhravāḥa, c’est-à-dire une personne qui a entendu d’innombrables mantras védiques pendant de nombreuses années.

7�/ svasti = ce qui est favorable, salutaire, ce qui apporte le bien-être || �� naḥa = pour nous

|| �3 � pūṣhā = nom du dieu Soleil ; le son racine pūṣh signifie nourrir, donc pūṣhā désigne celui qui

nourrit || �>-$#�� viśhva-vēdāḥa = celui qui « connaît » l’Univers

Note sur viśhva-vēdāḥa : Comment le soleil peut-il être viśhva-vēdāḥa c’est-à-dire celui qui connaît l’Univers entier ? Eh bien, ce dēvatā brille à travers TOUTES les étoiles (tous les soleils) de l’Univers entier ; et non uniquement à travers notre « soleil ». Donc, sa lumière se répand littéralement « partout », c’est-à-dire qu’il peut « voir » chaque recoin de notre Univers ; par conséquent, il connaît chaque lieu grâce à sa propre lumière. Voilà pourquoi il est décrit comme le « soleil » qui est viśhvavēdāḥa, celui qui connaît l’Univers entier.

7�/ svasti = ce qui est favorable, salutaire, ce qui apporte le bien-être || �� naḥa = pour nous

|| ��?� tārkṣhyaḥa = tārkṣhya est un autre nom de garuḍa (qui est ariṣhṭa-nēmiḥi)

|| ��+0� $�!� ariṣhṭanēmiḥi = description de garuḍa

Note sur ariṣhṭanēmiḥi : C’est une merveilleuse analogie poétique. ariṣhṭa signifie corbeaux ou corneilles. nēmiḥi signifie périphérie ou circonférence. Le sens commun est que lorsque nous chantons des mantras védiques dans la jungle (comme c’était le cas à l’époque), nous implorons le roi des oiseaux, « garuḍa » (un très grand aigle peut-être ?) de rester à nos côtés, afin que les corneilles se tiennent à distance, c’est-à-dire à la périphérie, et ne perturbent pas nos activités sacrées. Il existe cependant un autre sens subtil : ariṣhṭa signifie également durbhāgyam ou malchance. Celle-ci est générée par ari-ṣhaṭ-varga c.-à-d. les six ari-s (ari signifie ennemi). Ces six ennemis résident en chacun de nous. Ce sont kāma, krōdha, lōbha, mōha, mada et matsara (le désir, la colère, l’envie, l’attachement, l’arrogance et la jalousie). De la même manière, un « garuḍa » subtil demeure en chacun de nous. En adressant nos prières à cette déité subtile « garuḍa », ce roi des oiseaux maintiendra à distance ou à la périphérie (nēmiḥi) les « corneilles » (les six ennemis) qui sont à l’intérieur de nous tous, et gardera à une distance raisonnable la malchance (ariṣhṭa) imminente. Quelle superbe poésie !! Tout simplement sublime !

7�/ �� svasti naḥa = ce qui est bon pour nous || A;6B��� bṛhaspatiḥi = Bṛhaspati sous l’aspect de

Créateur (le sens usuel de précepteur des dēvās, appelé Bṛhaspati, ne s’applique pas ici). Le mot suivant

est dadhātu. dhā fait référence à dhāraṇā comme dans le terme dhartā (celui qui soutient) || #C�� � dadhātu = puisse-il créer, (nous) donner (le bien-être) et (le) maintenir. Le mot dadātu qui

apparaît dans d’autres śhānti mantras signifie « puissent-ils donner ». Si nous remplaçons ‘da’ par

‘dha’, l’aspect de la création et de la préservation est introduit. Ainsi, dadhātu signifie (même si cela

n’existe pas) « puissent-ils créer et donner ».

Puissions-nous tous entendre des choses favorables avec nos oreilles ; voir des choses sacrées avec nos yeux ; puissions-nous tous expérimenter le contentement sāttvique avec des membres forts et stables ; et puissions-nous tous, grâce à la bienveillance des dēvās, bénéficier d’un bon climat et de récoltes exceptionnelles pour jouir d’une santé robuste tout au long de cette vie. Puissent les dēvatās… Indra (l’Érudit âgé), Pūṣhā (Celui qui connaît l’Univers), Garuḍa (Celui qui maintient les ennemis intérieurs à la périphérie) et Bṛhaspati (le Créateur) nous conférer svasti (ce qui est bon et favorable) et nous fournir un environnement propice à notre protection lors de nos efforts d’ordre sacré.

OM śhāntiḥi… śhāntiḥi… śhāntiḥi… – OM paix… paix !… paix !!… (Om, paix aux trois corps : paix au corps physique, paix au corps mental [le mental], paix au corps causal ou kāraṇa śharīra.)

(Fin du śhānti pāṭha. Nous allons maintenant débuter le véritable Gaṇapati Atharva Śhīrṣha.)

ww

w sa

ived

a.ne

t

ww

w v

edav

ishw

a.co

m

Page 6: gaNapati atharva shiirSha - mv - fr atharva shiirSha - mv...L’ atharva vēda est ainsi nommé, parce que la majorité de ses mantras ont été « perçus » par le ṛṣhi Atharva,

6 / 24

Gaṇapati Atharva Śhīrṣha

� �!"/$ ����"� $ । F!$� �ूH'�� �I"!�2 । F!$� �$ �J�� ��� "K�2 । F!$� �$ �J�� C�� "K�2 । F!$� �$ �J�� 6�� "K�2 । F!$ 2L M�N#� " ॄP���2 । F� 2�'�#�Q�"K�2 ���H! � ॥१॥ � । �!� । � $ । ���� $ ॥ F! � । S । ू�� । �'! � । �I! � । ��2 ॥ F! � । S । �$ J! � । ��� । ��2 ॥ । F! � । S । �$ J! � । C�� । ��2 ॥ F! � । S । �$ J! � । 6�� । ��2 ॥ F! � । S । 2 ! � । MT । 8#! � । ॄP । ��2 ॥ । F! � । 2�'�� � । EQ� । ��2 । ��H! � ॥

� namas’tē ga�apatayē | tvamēvap’ prat’yak’han’ tat’tvamasi |

tvamēva kēvala�’ kar’tā (a)si | tvamēva kēvalan’ dhar’tā (a)si |

tvamēva kēvalam’ har’tā (a)si | tvamēva sar’va�’ khal’vidam’ bram’hāsi |

tvam’ sāk’hādāt’mā (a)si nit’yam || 1 || � | namaa | tē | ga�apatayē || tvam | ēva | prati | ak�ham | tattvam | asi || | tvam | ēva | kēvalam | kartā | asi || tvam | ēva | kēvalam | dhartā | asi || | tvam | ēva | kēvalam | hartā | asi || tvam | ēva | sarvam | khalu | idam | bramha | asi || | tvam | sāk�hāt | ātmā | asi | nityam ||

Note : Dans certaines traditions du sud du Karṇāṭaka, on rencontre OM lam namastē gaṇapatayē ; « lam » est une bījākṣhara (syllabe racine) du mūlādhāra chakra, dont la déité est Gaṇapati.

� Om = tout débute avec OM ; le son du big bang au moment de la Création ; le commencement du

Temps et de l’Espace ; la naissance de cet Univers (voir ci-dessus) || �!/$ namastē = namaḥa + tē

(prosternations devant + toi) || ���� $ gaṇapatayē = Ô Gaṇapati (Ô Seigneur des gaṇas !)

Note sur ‘namastē’ : (namaḥa est encore na + maḥa ; na = pas ; et maḥa = moi ou mien). Cela correspond à l’acte d’accomplir « namaskārams » c’est-à-dire les deux mains jointes dans la mudrā appelée añjali mudrā. Le symbole physique est celui-ci : la main droite représente « moi » ; la main gauche représente « toi ». Lorsque les deux mains se rejoignent dans l’añjali mudrā, « toi » et « moi » devenons « un » en tant que « nous ». Cette action physique signifie « toi et moi sommes Un »… elle exprime l’Unité fondamentale de nous tous, de cette Création toute entière. Elle est le symbole des Bhāratīyas, encore aujourd’hui. Une autre culture peut-elle jamais penser à une position des mains aussi noble ? (Et encore moins le faire !!)

F!$ tvamēva = toi seul (tvam + ēva) || ूH'! � pratyakṣham = devant l’œil (prati + akṣham) || �I! � tattvam = Principe suprême || ��2 asi = es (tu es véritablement ce Bramhan suprême)

À présent… notez la double insistance « toi seul... seul es » dans les phrases suivantes :

F!$ tvamēva = toi seul || �$J! � kēvalam = seul || ��� + ��2 kartā + asi = celui qui agit + es (es celui

qui agit) (signifie aussi l’Acteur originel, le Créateur)

F!$ tvamēva = toi seul || �$J! � kēvalam = seul || C�� + ��2 dhartā + asi = es celui qui soutient et

préserve (celui qui maintient)

F!$ tvamēva = toi seul || �$J! � kēvalam = seul || 6�� + ��2 hartā + asi = es celui qui détruit

F!$ tvamēva = toi seul || 2! � sarvam = tout, entier || MT khalu = véritablement || 8#! � idam = cela

(véritablement tout cela) || ॄP + ��2 bramha + asi = es bramhan

F! � tvam = toi || 2�'�� � sākṣhāt = devant les yeux (sa + akṣhāt) || EQ� ātmā = le soi individuel ou l’âme || ��2 asi = es || ��H! � nityam = éternellement

Namaskārams à toi, Ô Gaṇapati ! Tu es la forme mentionnée dans le Yajurvēda mahāvākya « tat-tvam-asi » (« tu es Cela », ce qui signifie « tu es Dieu »). Tu es le créateur, le protecteur et le destructeur de tous les êtres. Tu es véritablement l’omniprésent bramhan. Tu es le « Soi » intérieur éternellement présent en chacun de nous. [1]

ww

w sa

ived

a.ne

t

ww

w v

edav

ishw

a.co

m

Page 7: gaNapati atharva shiirSha - mv - fr atharva shiirSha - mv...L’ atharva vēda est ainsi nommé, parce que la majorité de ses mantras ont été « perçus » par le ṛṣhi Atharva,

7 / 24

V" �� ��W । 2"H� ��W ॥२॥ । V�! � । �W ॥ 2H! � । �W ॥ �ta#’ vat’chmi | sat’ya#’ vat’chmi || 2 || | ṛtam | vachmi || satyam | vachmi ||

V�! � ṛtam = inspirant, providentiel, plaisant et juste ; le Rythme cosmique ; Swāmi a déclaré que

« ṛtam » est l’expansion du « hṛdayam » (le cœur spirituel invisible, situé à droite du cœur physique) || �W vachmi = vachāmi ou dirai

2H! � satyam = vérité expérientielle ; c’est aussi la vérité telle qu’observée par les organes des sens du

corps (qui n’est toutefois pas la vérité ultime) || �W vachmi = vachāmi ou dirai

Je prononcerai des paroles « sincères » et je dirai la vérité. [2]

�" F�� !�! � । �" �Y�+! �̎ । �" ौ:���+! �̎ । �" #����+! �̎ । �" C����+! �̎ । ���3[��!" ��� \! � । �" ��]�^�̎� � । �" � ��+/�̎� � । �: �̂ +�^�̎� � । �" #��'��^�̎� � । �" [:�_� ̂ �̎� � । ��C�+�^�̎� � । 2 �: !�� ���6 ���6" 2!���� � ॥३॥ । � । F! � । !�! � ॥ � । Y�+! � ॥ � । ौ:��+! � ॥ � । #���+! � ॥ � । C���+! � ॥ । � । ��3[��! � । � । ��\! � ॥ � । �]�^�� � ॥ � । � �+/�� � ॥ � । �^+�^�� � ॥ । � । #�'��^�� � ॥ � । [ । a_�̂ �� � ॥ � । �C+�^�� � ॥ 2 �� । !�! � । ���6 । ���6 । 2!��� � ॥ avat’ tvam’ mām | ava vak’tāram’m | avaśh’ śhrōtāram’m | ava dātāram’m | ava dhātāram’m | avānūchānamava śhih’yam | ava paśh’chāt’tāāte | ava puras’tāāte | avōt’tarāt’tāāte | ava dak’hi�āt’tāāte | ava chōr’dhvāt’tāāte | avādharāt’tāāte |

sar’vatō mām’ pāhi pāhi saman’tā-te || 3 || | ava | tvam | mām || ava | vaktāram || ava | śhrōtāram || | ava | dātāram || ava | dhātāram || ava | anūchānam | ava | śhi�hyam || | ava | paśhchāttāt || ava | purastāt || ava | uttarāttāt || | ava | dak�hi�āttāt || ava | cha | ūrdhvāttāt || ava | adharāttāt || | sarvataa | mām | pāhi | pāhi | samantāt ||

� ava = protège || F! � tvam = toi || !�! � mām = moi

� ava = protège || Y�+! � vaktāram = celui qui prononce (cet… atharva śhīrṣha)

� ava = protège || ौ:��+! � śhrōtāram = celui qui écoute ; l’auditeur (de cet atharva śhīrṣha)

� ava = protège || #���+! � dātāram = celui qui donne, en particulier les enseignements védiques ou les

mantras (cet atharva śhīrṣha)

� ava = protège || C���+! � dhātāram = celui qui soutient (qui aide à préserver et encourage cette

activité d’atharva)

� ava = protège || ��3[��! � anūchānam = l’enseignant, en particulier celui qui enseigne et pratique les

Védas || � ava = protège || ��\! � śhiṣhyam = le disciple

� ava = protège || �]�� �-��� � paśhchāt-tāt = derrière-de = de derrière

� ava = protège || � �+�-��� � puraḥa-tāt = de devant, l’Est est considéré comme ce qui est « devant »

lors d’occasions favorables

ww

w sa

ived

a.ne

t

ww

w v

edav

ishw

a.co

m

Page 8: gaNapati atharva shiirSha - mv - fr atharva shiirSha - mv...L’ atharva vēda est ainsi nommé, parce que la majorité de ses mantras ont été « perçus » par le ṛṣhi Atharva,

8 / 24

� ava = protège || �^+�� �-��� � uttarāt-tāt = de ce qui est au Nord (à gauche)

� ava = protège || #�'��� �-��� � dakṣhiṇāt-tāt = de ce qui est au Sud (à droite)

� ava = protège || [ cha = et aussi || a_�� �-��� � ūrdhvāt-tāt = de ce qui est au-dessus

� ava = protège || �C+�� �-��� � adharāt-tāt = de ce qui est en dessous

2�� sarvataḥa = de partout (de tous côtés) || !�! � mām = moi || ���6 pāhi = protège

|| ���6 pāhi = protège ; même sens que ‘ava’ & ‘rakṣha’ || 2!��� � samantāt = pareillement de tous

côtés ; toutes les directions

Je t’en prie, protège-moi, protège celui qui parle, protège celui qui écoute, protège celui qui donne, protège celui qui soutient, protège l’enseignant et l’élève. Je t’en prie, protège-moi de ce qui est derrière (à l’Ouest), devant (à l’Est), au Nord (à gauche), au Sud (à droite), au-dessus, partout et dans toutes les directions. [3]

F� �bc! "d� �[e� � । F� E�f! "d� ॄP�! � । F� 2�g#��f��h"�� :�K�2 । F� �ूH'�� ॄP�"�2 । F� i��! : �i��"! :�K�2 ॥४॥ । F! � । �bc! � । F! � । �[e � ॥ F! � । E�f! � । F! � । ॄP! � ॥ । F! � । 2� � । �[� � । E�f । �-�h�� � । ��2 ॥ F! � । ू�� । �'! � । ॄP । ��2 ॥ F! � । i��! � । �i��! � । ��2 ॥

tva#’ vā�’gmayas’tvañ’ chin’maya�a |

tvam ānan’damayas’tvam’ bram’hamaya�a |

tvam’ sat’chidānan’dād’vitīyō (a)si | tvam’ prat’yak’ham’ bram’hāsi |

tvañ’ jñānamayō vij’ñānamayō (a)si || 4 || | tvam | vā�gmayaa | tvam | chinmayaa || | tvam | ānandamayaa | tvam | bramhamayaa || | tvam | sat | chit | ānanda | a-dvitīyaa | asi || tvam | prati | ak�ham | bramha | asi || | tvam | jñānamayaa | vijñānamayaa | asi ||

F! � tvam = tu || �bc! � vāṅgmayaḥa = rempli de « vāk » c.-à-d. maître de la parole et de l’expression

verbale || F! � tvam = tu || �[e � chinmayaḥa = rempli d’une conscience et d’une vigilance absolues

F! � tvam = tu || E�f! � ānandamayaḥa = rempli d’un Bonheur immortel ou d’une joie suprême

|| F! � tvam = tu || ॄP! � bramhamayaḥa = rempli de Bramhan (la Conscience-suprême-immortelle)

F! � tvam = tu || 2� � sat = vérité ; « Existence » (la qualité d’« ÊTRE ») || �[� � chit = conscience (la

qualité du « JE ») (le sentiment que « je suis ») || E�f ānanda = béatitude || �-�h�� � a-dvitīyaḥa = le

non-duel ou l’inséparable || ��2 asi = es

F! � tvam = tu || ूH'! � pratyakṣham = devant les yeux (prati + aksham) || ॄP bramha = Bramhan,

l’Existence suprême et absolue || ��2 asi = es

F! � tvam = tu || i��! � jñānamayaḥa = rempli de jñāna ou de connaissance (la connaissance séculière)

|| �i��! � vijnānamayaḥa = rempli de vijñāna ou de connaissance supérieure (celui qui connaît l’ātma)

|| ��2 asi = es

Tu es la puissance de la parole, « vāk », et la conscience absolue. Tu es empli de bonheur et empli de l’esprit divin. Tu es « Existence », conscience et béatitude. Tu es le Soi universel non-duel et inséparable. Tu es le Bramhan personnifié, apparaissant devant nous. Tu es la connaissance séculière et la connaissance profondément spirituelle. [4]

ww

w sa

ived

a.ne

t

ww

w v

edav

ishw

a.co

m

Page 9: gaNapati atharva shiirSha - mv - fr atharva shiirSha - mv...L’ atharva vēda est ainsi nommé, parce que la majorité de ses mantras ont été « perçus » par le ṛṣhi Atharva,

9 / 24

2L (��##� F"^: (�� � $ । 2L (��##� F"^�/�k�� ।

2L (��##� F� J" !$�\�� । 2L (��##� F� " ूH$��� ।

F� �3�!+��:K�J:K��"J:���� । F� [F��+ �̎l#���� ॥m॥ । 2 ! � । (�� � । 8#! � । F^� । (� � $ ॥ 2 ! � । (�� � । 8#! � । F^� । ��k�� ॥

। 2 ! � । (�� � । 8#! � । F� । J !$\�� ॥ 2 ! � । (�� � । 8#! � । F� । ू�� । S�� ॥

। F! � । �3�!� । E�� । ��J� । ���J� । ��� ॥ F! � । [F��+ । �l#��� ॥

sar’vañ’ jagadidan’ tvat’tō jāyatē | sar’vañ’ jagadidan’ tvat’tas’tih’�hati |

sar’vañ’ jagadidan’ tvayi layamēh’yati | sar’vañ’ jagadidan’ tvayip’ prat’yēti |

tvam’ bhūmirāpō (a)nalō (a)nilōnabha�a | tvañ’ chat’vāri vāāk’padāni || 5 || | sarvam | jagat | idam | tvattaa | jāyatē || sarvam | jagat | idam | tvattaa | ti�h�hati || | sarvam | jagat | idam | tvayi | layamē�hyati || sarvam | jagat | idam | tvayi | prati | ēti || | tvam | bhūmii | āpaa | analaa | anilaa | nabhaa || tvam | chatvāri | vākpadāni ||

2! � sarvam = tout || (�� � jagat = le monde || 8#! � idam = ceci || F^� tvattaḥa = de toi

|| (� �$ jāyatē = est né (de toi) (Création)

2! � sarvam = tout || (�� � jagat = le monde || 8#! � idam = ceci || F^� tvattaḥa = par toi

|| ��k�� tiṣhṭhati = repose ou subsiste (sur toi ; grâce à toi) (Préservation)

2! � sarvam = tout || (�� � jagat = le monde || 8#! � idam = ceci || F� tvayi = en toi

|| J !$\�� layamēṣhyati = se fond (en toi) (Destruction)

2! � sarvam = tout || (�� � jagat = le monde || 8#! � idam = ceci || F� tvayi = de toi

|| ू�� prati = en direction || S�� ēti = s’approche, gravite, est attiré

F! � tvam = tu || �3�!� bhūmiḥi = l’élément terre ou l’état solide || E�� āpaḥa = l’élément eau ou l’état

liquide || ��J� analaḥa = l’élément feu, ou la chaleur, ou l’état supra-plasmique (présent à l’intérieur

des étoiles, par exemple) || ���J� anilaḥa = le vent ou l’élément air ; l’état gazeux

|| ��� nabhaḥa = l’élément ether ; ākāśha (les cinq états de la matière sont énumérés, du plus grossier au

plus subtil, le premier étant l’état solide, le dernier étant l’ether ou l’espace)

F! � tvam = tu || [F��+ chatvāri = quatre || �� � vāk = parole || �#��� padāni = types d’expression ou

étapes de la communication (de l’inférieur au supérieur) (padāni signifie en fait ‘étapes’ ; là encore, de

l’inférieur au supérieur, du plus grossier au plus subtil)

Note sur les quatre types ou niveaux d’expression : Ce sont, du plus grossier au plus subtil : 1. vaikharī : ce que nous disons avec la langue et que les oreilles entendent… 2. madhyamā : le bavardage incessant qui se produit dans le mental. Certaines personnes peuvent

réellement parler « mentalement » entre elles. 3. paśhyanti : seuls les ṛṣhis peuvent l’entendre. Paśhyanti signifie « voir ». Les ṛṣhis ont « entendu »

la voix divine Vēda Ghōṣha dans leur cœur pur et ont « vu » les mantras védiques écrits à travers le « ciel intérieur » ou chidākāśha (appelé aussi hṛdaya-ākāśha) et

4. parā : c’est la communication sans « mot » ; celle entre Dieu et l’Homme au niveau de l’Esprit divin ou ātmā.

Ce monde a été créé par toi, nourri par toi et de nouveau détruit par toi. (Encore et encore) ce monde est attiré vers toi (voulant s’approcher de toi). Tu es les éléments fondamentaux que sont la terre, l’eau, le feu, l’air et l’ether. Tu es les quatre « niveaux » de communication. [5]

ww

w sa

ived

a.ne

t

ww

w v

edav

ishw

a.co

m

Page 10: gaNapati atharva shiirSha - mv - fr atharva shiirSha - mv...L’ atharva vēda est ainsi nommé, parce que la majorité de ses mantras ont été « perçus » par le ṛṣhi Atharva,

10 / 24

F� � ���ऽ" ������ । F!*�ऽ" ������ । F� # $�6ऽ" ������ ।

F� ���Jऽ" ������ । F� !3J�C�+�*�:"K�2 ���H! � ।

F� ��Yऽ" �Q��� । F�� :���: n� "�� ���H! � ।

F� ॄP� F� �o�ःF� qिःF�!9ःF!�rःF�

� �ःF� 23 ःF� [9!�ःF� ॄP� �3� ��ः7+:३! � ॥s॥

। F! � । � �� । ऽ । ����� ॥ F! � । �*� । ऽ । ����� ॥ F! � । #$6 । ऽ । ����� ॥

। F! � । ��J । ऽ । ����� ॥ F! � । !3J । EC�+� । �*�� । ��2 । ��H! � ॥

। F! � । ��Y । ऽ । EQ�� ॥ F�! � । :���� । n� �� । ��H! � ॥

। F! � । ॄP� । F! � । �o�� । F! � । qि� । F! � । 89� । F! � । ��r� । F! � ।

। � �� । F! � । 23 � । F! � । [9!�� । F! � । ॄP । �3� । � �� । 7� । � ॥

tva�’ gu�at’rayātīta�a | tvamavas’thāt’rayātīta�a | tvan’ dēhat’rayātīta�a |

tva�’ kālat’rayātīta�a | tvam’ mūlādhāras’thitō (a)si nit’yam |

tvam’ śhak’tit’rayāt’maka�a | tvāñ’ yōginōd’ dhyāyan’ti nit’yam |

tvam’ bram’hāt’ tva#’ vih’�us’tvam’ rud’ras’tvamin’dras’tvamag’nis’tva#’ vāyus’tvam’ sūr’yas’tvañ’ chan’dramās’tvam’ bram’ha bhūr’bhuvas’svarō-m || 6 || | tvam | gu�a | traya | atītaa || tvam | avasthā | traya | atītaa || tvam | dēha | traya | atītaa || | tvam | kāla | traya | atītaa || tvam | mūla | ādhāraa | sthitaa | asi | nityam || | tvam | śhakti | traya | ātmakaa || tvām | yōginaa | dhyāyanti | nityam || | tvam | bramhā | tvam | vi�h�uu | tvam | rudraa | tvam | indraa | tvam | agnii | tvam |

| vāyuu | tvam | sūryaa | tvam | chandramāa | tvam | bramha | bhūu | bhuvaa | svaa | � ||

F! � tvam = tu || � �� guṇa = caractéristiques (c.-à-d. sattva, rajas et tamas) || ऽ traya = trois

(caractéristiques) || ����� atītaḥa = (es) au-delà ; ne pas être sous l’influence des trois guṇas ou soumis

à elles comme nous le sommes tous

F! � tvam = tu || �*� avasthā = états (de conscience du corps) || ऽ traya = trois (états de conscience

du corps) (veille, rêve, sommeil profond) ; appelés également viśhva ou jāgrata, taijasa ou svapna, et

suṣhupti ou nidrā || ����� atītaḥa = (es) au-delà, non soumis à [Le terme « au-delà » fait référence au

quatrième état, l’état de Conscience suprême, appelé turīya. C’est un état où l’on expérimente

véritablement le yajurvēda-mahāvākya « aham bramhāsmi » ou « Je suis bramhan ».]

F! � tvam = tu || #$6 dēha = corps (dāhyati iti dēha – ce qui peut être brûlé est le corps) || ऽ traya = les

trois formes de corps (grossier ou physique, mental et causal) || ����� atītaḥa = (es) au-delà, non soumis à

Note sur les trois formes de corps : 1. Le corps grossier est celui que nous touchons et sentons. Ce corps « meurt ». 2. Le corps mental est celui qui porte de nouveaux vêtements (des corps grossiers !) à chaque

renaissance. Ce corps mental ne « meurt » pas. On l’appelle aussi liṅga-dēha. 3. Le corps causal ou kāraṇa śharīra n’est qu’une vibration. La « pensée » originelle de Dieu est

enchâssée en lui… la « pensée » de la Création. C’est le dernier stade de conscience pour tout sādhaka. Une fois qu’il est dépassé, l’état sans mental ou a-manaska est atteint. C’est l’état de turīyā décrit ci-dessus.

F! � tvam = tu || ��Jऽ kālatraya = kāla + traya, les trois aspects du temps (passé, préent et futur) ;

(vartamāna = présent ; bhūta = passé ; bhaviṣhya = futur) || ����� atītaḥa = (es) au-delà, non soumis

à ; (en fait, ici, c’est l’inverse : Dieu contrôle le temps car Il est le Créateur du temps et de l’espace,

c.-à-d. cet Univers)

ww

w sa

ived

a.ne

t

ww

w v

edav

ishw

a.co

m

Page 11: gaNapati atharva shiirSha - mv - fr atharva shiirSha - mv...L’ atharva vēda est ainsi nommé, parce que la majorité de ses mantras ont été « perçus » par le ṛṣhi Atharva,

11 / 24

F! � tvam = tu || !3J mūla = la racine ; le fondement || EC�+� ādhāraḥa = support ou base

|| �*�� sthitaḥa = se tient debout ou position debout ; on peut dire aussi « est présent » || ��2 asi = es

|| ��H! � nityam = éternellement

Note sur le mūlādhāra chakra : Ici, mūlādhāra fait référence au chakra de la base dans le corps humain. Selon les textes sur les chakras, le dēvatā officiel qui préside le mūlādhāra chakra est Gaṇapati ; la dēvī est Ḍākiṇi. Ses bījākṣharas sont lam & vam, sa couleur est le rouge, son animal est l’éléphant. Il symbolise l’élément « bhūmiḥi » ou terre (les solides) à l’intérieur de nous et ainsi il est relié à nos instincts de « survie ». Il représente le plan « physique » parmi les trois plans vénérés dans le gāyatrī mantra (le bhūḥu de bhūḥu, bhuvaḥa & svaḥa). C’est notre facteur « d’enracinement ». Une personne à l’esprit positif et dotée d’un mūla chakra bien développé bénéficiera d’une bonne santé, d’une longue vie, de richesse, de propriétés, de sécurité, et d’une présence « stable » semblable à celle de Gaṇapati. Cette personne sera un pilier solide parmi ses amis et collègues. Sans une base solide, rien ne peut être construit, que ce soit dans le domaine matériel ou spirituel… c’est pourquoi l’adoration de Gaṇapati est universelle. D’aucuns pourront avancer l’argument suivant : puisque les

gens en dehors de l’Inde ne vénèrent pas Gaṇapati, comment le terme « universel » peut-il être utilisé ? Celui qui apprécie la couleur rouge, qui aime l’éléphant plus que tout autre animal, qui est très sincère dans l’accomplisssement de son travail, qui passe à la tâche suivante uniquement après avoir terminé celle en cours, et qui possède un mental « stable »… est considéré comme aimant les qualités de « Gaṇapati », et par extrapolation, Gaṇapati lui-même. Il ne connaît tout simplement pas le nom « Gaṇapati », voilà tout.

F! � tvam = tu || ��Yऽ śhaktitraya = śhakti + traya = trois śhaktis ou facultés

|| EQ�� ātmakaḥa = possédant ou contrôlant

Note sur les trois śhaktis : ‘ichchhā’, ‘kriyā’ et ‘jñāna’ ; incarnées ou personnifiées par Lakṣhmī – ichchā śhakti (satisfaction des désirs ou ichchhā), Durgā – kriyā śhakti (faculté de travailler et d’obtenir des résultats) et Sarasvatī – jñāna śhakti via vāk śhakti (pouvoir de la connaissance via la faculté de la parole, c’est-à-dire de prononcer des mantras de façon correcte, afin de dépasser le niveau des mantras et d’atteindre l’ātmā ou le « Soi »)

F�! � tvām = tu || :���� yōginaḥa = les yōgīs, ṛṣhis (sages) ou ceux qui méditent

|| n� �� dhyāyanti = se concentrent ou méditent sur || ��H! � nityam = constamment

F! � tvam = tu || ॄP� bramhā = Bramhā ; Dieu en tant que Créateur || F! � tvam = tu

|| �o�� viṣhṇuḥu = Dieu en tant que Protecteur ou Soutien || qि� rudraḥa = Dieu en tant que

Destructeur || 89� indraḥa = la déité Indra || ��r� agniḥi = l’élément Feu || � �� vāyuḥu = l’élément

Air || 23 � sūryaḥa = la déité Soleil || [9!�� chandramāḥa = la déité Lune || ॄP bramha = bramhan,

le Un suprême et absolu || �3� bhūḥu = la terre (comme le dit Swāmi, le plan de la matérialisation)

|| � �� bhuvaḥa = le monde supérieur (le plan de la vibration) || 7� svaḥa = le monde subtil (le plan du

rayonnement) ; (bhūḥu, bhuvaḥa, svaḥa – aussi décrits dans les Védas comme les trois vyāhṛtīs – sont

invoqués chaque jour avec le sāvitrī « tatsaviturvarēṇyam… » lors de la récitation du gāyatrī mantra)

|| � Om = le Omkāra

Tu es au-delà des trois guṇas (sattva-rajas-tamas), au-delà des trois états de conscience (éveil, rêve et sommeil profond), au-delà des trois corps (grossier, mental et causal) et au-delà du temps (les trois limitations passé-présent-futur). Tu es situé dans le mūlādhāra (la région vers la pointe du coccyx) (d’où s’élève la kuṇdalinī śhakti). Les Yōgīs méditent constamment sur Toi. Tu es le Créateur Bramhā, le Protecteur Viṣhṇu et le Destructeur Rudra. Tu es (la déité) Indra, (l’élément) Feu, (l’élément) Air, (la déité) Soleil, (la déité) Lune et les trois plans d’existence bhūḥu, bhuvaḥa et svaḥa ; et Tu es le OM. [6]

ww

w sa

ived

a.ne

t

ww

w v

edav

ishw

a.co

m

Page 12: gaNapati atharva shiirSha - mv - fr atharva shiirSha - mv...L’ atharva vēda est ainsi nommé, parce que la majorité de ses mantras ont été « perçus » par le ṛṣhi Atharva,

12 / 24

Nirguṇa Upāsanā et Gaṇēśha Vidyā (La partie du nirguṇa upāsanā consiste en la vénération de l’aspect « sans forme » – elle implique la méditation sur le « son » du praṇava et sur diverses bījākṣharas de Gaṇapati. Cette partie contient la Gaṇēśha

vidyā : la Science du chant de Gaṇēśha.)

����#t. �3 "! �g�� � ��� #t./#���+! � । �� �7�+� �"+��+� । �C�.u J� �2�! � । ��+$"� , V� <! � । S�� � � !� �"7v��! � । ���+� �3̎ v��! � । ���+: !n"!v��! � । �� �7�+]�̎wv��! � । �Auq "̂+v��! � । ��#"4 2x���! � । 2��6"�� 2��x� । 2 , � ��$"� ��y� । ��"� , V� � � । ��[;z� "ऽ�{�f� । �����"#���� । � �� ���� $� �!"4 ॥|॥ 1 । ���#�! � । �3 ! � । �g� । �� #�! � । �� � । ���+! � ॥ �� �7�+� । �+�+� ॥ । �C�u । J�2�! � ॥ ��+$� । V<! � ॥ S�� � । � । !� � । 7v�! � ॥ । ���+� । �3 । v�! � ॥ ���+� । !n! । v�! � ॥ �� �7�+� । [ । �w । v�! � ॥ । �Au� । �^+ । v�! � ॥ ��#� । 2x��! � ॥ 2��6�� । 2�x� ॥ 2� । S � । ��$� । �y� ॥ । ��� । V� � ॥ ��[;� � । �� ऽ� । ~f� ॥ ������ । #$�� ॥ � । �� । ���� $ । �!� ॥

ga�ādīīm’ pūr’vamut’chār’ya var’�ādīīm’stadanan’taram |

anus’vāra[fp]’ paratara�a | ar’dhēēn’du lasitam | tārē�a , �d’dham |

ētat’ tava manus’varūpam | gakāra[fp]’ pūūr’varūpam |

akārō madh’yamarūpam | anus’vāraśh’chāān’tyarūpam |

bin’durut’tararūpam | nādas’ san’dhānam | sa#’hitā san’dhi�i |

saihā ga�ēśha vid’yā | ga�aka , �hi�i | nich�d’gāyat’rīt’chhan’da�a |

ga�apatir’dēvatā | � ga�’ ga�apatayē nama�a || 7 || 1 | ga�ādīm | pūrvam | uchchārya | var�ādīm | tat | anantaram || | anusvāraa | parataraa || ardhēndu | lasitam || tārē�a | �ddham || | ētat | tava | manu | svarūpam || gakāraa | pūrva | rūpam || | akāraa | madhyama | rūpam || anusvāraa | cha | antya | rūpam || | binduu | uttara | rūpam || nādaa | sandhānam || samhitā | sandhii || | sā | ē�hā | ga�ēśha | vidyā || ga�aka | ��hii || nich�t | gāyatrī | chhandaa || | ga�apatii | dēvatā || � | ga� | ga�apatayē | namaa ||

���#�! � gaṇādīm = les syllabes, en commençant par gaṇa, etc. (‘ādi’ signifie ‘etc.’) || �3 ! � pūrvam = d’abord || �g� uchchārya = ayant prononcé || �� #�! � varṇādīm = la ‘couleur’ ou description, etc. (varṇa signifie couleur) || �� � tat = cela || ���+! � anantaram = puis

�� �7�+� anusvāraḥa = le point au-dessus de certaines lettres sanskrites, c’est-à-dire le son ‘m’ (la lettre ‘m’ nasalisée) || �+�+� parataraḥa = ensuite, après tout cela

�C ardha = moitié || 8u indu = la lune || J�2�! � lasitam = magnifiée, suśhōbhitam

��+$� tārēṇa = par l’étoile, symbolisant le pouvoir de tāraṇa ou de « faire traverser » (l’océan de l’existence) || V<! � ṛddham = enrichie

S�� � ētat = cela (ici) || � tava = ta || !� �-7v�! � manu-svarūpam = forme de manu

Note : Les traducteurs ont séparé ainsi : ētat + tava + manuḥu + svarūpam. L’aspect Créateur-progéniteur de Manu, l’ancêtre de tous les Hommes, est invoqué ici. Cela révèle un pouvoir secret du son « Om gaṅ ». Ceux qui souhaitent activer un aspect créatif devraient chanter et méditer sur ce son.

1 Cette seule ligne est l’upaniṣhat entière sous une forme résumée !! Certaines versions donnent seulement « OM gaṅ », sans le « gaṇapatayē namaḥa » qui suit.

ww

w sa

ived

a.ne

t

ww

w v

edav

ishw

a.co

m

Page 13: gaNapati atharva shiirSha - mv - fr atharva shiirSha - mv...L’ atharva vēda est ainsi nommé, parce que la majorité de ses mantras ont été « perçus » par le ṛṣhi Atharva,

13 / 24

Les syllabes gaṇa, etc. devraient être prononcées en premier ; puis, la varṇādīn (couleur ; description, etc.) ; et ensuite le son nasal ‘anusvāra’.

[Instructions générales de chant – commencer par le Omkāra, naturellement.] Magnifiée par la demi-lune ; enrichie d’une étoile. Ô Seigneur ! Voilà véritablement la forme manuṣhya la plus aimée et la plus chère à notre cœur.

[C’est la description de la forme du ‘OM’ dans l’écriture dēvanāgarī.]

Note sur Gaṇapati & OM : Ce point est réellement subtil, il n’est pas facile de le saisir ! Voici le raisonnement. Tout ce qui est sacré commence avec Gaṇapati vandanā. Tout (cet Univers) a débuté avec le OM. Ainsi le OM lui-même EST Gaṇapati (si a = u et a = g, alors u = g). Dans l’écriture dēvanāgarī, le OM est formé d’une certaine manière. Si vous observez la lettre OM, elle ressemble à un dessin de Gaṇapati. L’arrondi supérieur de la lettre représente la tête ; le gros arrondi inférieur est le ventre (littéralement lamba-udara ou gros ventre). L’espèce de ‘S’ horizontal et allongé représente la trompe recourbée. Comme Gaṇēśha est le fils (putra) de Śhiva, il est orné d’une demi-lune (indu) au-dessus de la tête. Dans la lettre écrite, cela correspond à l’arrondi au-dessus et à droite de ce qui représente la tête. À l’intérieur de cette demi-lune, brille magnifiquement une étoile. C’est le point écrit à l’intérieur et sur le haut de la courbe en demi-lune. Telle est la description donnée dans le gaṇapati atharva śhīrṣha lorsqu’il dit « ardhēndu-lasitam » (ardha + indu + lasitam = demi + lune + magnifiée) et “tārēṇa ṛddham” (d’une étoile enrichie). Tellement simple, mais néanmoins absolument superbe ! Puis, la ligne suivante dit : c’est la forme qui vient le plus souvent à l’esprit !! (manu-

svarūpam ; forme la plus chère à notre cœur et la plus aimée. Ne chantons-nous pas tous le Om-kāra pratiquement tous les jours ? Voire… plusieurs fois par jour ??)

Ce qui suit est la partie mentionnée plus haut « gaṇādīm pūrvam uchchārya » (prononcer les lettres gaṇādīm etc. en premier…). C’est la section du « nirguṇa upāsanā ».

���+� gakāraḥa = la lettre ‘g’ || �3 -v�! � pūrva-rūpam = au début est la lettre (‘g’)

[Explication : rūpam signifie forme ; nous parlons ici d’une forme sonore ; la forme sonore est une

« lettre », d’où la traduction directe par le terme lettre]

���+� akāraḥa = la lettre ‘a’ || !n!-v�! � madhyama-rūpam = au milieu est la lettre (‘a’)

�� �7�+� anusvāraḥa = lettre nasale ou son nasal « proche » || [ cha = aussi

|| �w-v�! � antya-rūpam = lettre finale

�Au� binduḥu = le point || �^+-v�! � uttara-rūpam = est la lettre située au-dessus ; (uttara signifie

également Nord)

��#� nādaḥa = le son || 2x��! � sandhānam = l’élément qui relie, littéralement le « fil » qui relie

ensemble les lettres ‘g’ et ‘a’, la ½ lettre (le son nasal) et le ¼ de lettre (le point au-dessus) ensemble.

2��6��-2�x� saṁhitā-sandhiḥi = samhitā + sandhiḥi = (la science de) combiner des sons et créer des

phrases

2 , � saiṣhā = sā + ēṣhā, cette forme féminine || ��$�-�y� gaṇēśha-vidyā = la connaissance de Gaṇēśha ;

fait référence à la Science de Gaṇēśha vidyā

���-V� � gaṇaka-ṛṣhiḥi = le ṛṣhi qui a « entendu » et « vu » cette upaniṣhat se nomme Gaṇaka

|| ��[;z� ऽ�{f� nichṛdgāyatrīchchhandaḥa = ‘nichṛt gāyatrī’ est le chhanda (mètre) de cette ligne du

verset

�����#��� gaṇapatirdēvatā = Gaṇapati est la dēvatā (déité) de cette ‘Gaṇēśha vidyā’

� OM = le Omkāra || �� gaṅ = la syllabe ou le son ‘gaṅ’ ; « gang » est la bījākṣhara de Gaṇapati (la

forme sonore de Gaṇapati) || ���� $ gaṇapatayē = à Gaṇapati || �!� namaḥa = (nos) namaskārams

Note sur la Gaṇēśha vidyā : C’est à la fois la partie la plus fine et la plus subtile de toute la gaṇapati upaniṣhat. Elle porte le titre « Gaṇēśha vidyā » ou « Science de Gaṇēśha ». Pour l’esprit aiguisé, cela révèle immédiatement que le OM est Gaṇēśha lui-même ! (ardhēndu-lasitam, tārēṇa ṛddham). Au plus haut degré, celui qui chante seulement le OM, chante le nom de Gaṇēśha ! Supposons que ce

ww

w sa

ived

a.ne

t

ww

w v

edav

ishw

a.co

m

Page 14: gaNapati atharva shiirSha - mv - fr atharva shiirSha - mv...L’ atharva vēda est ainsi nommé, parce que la majorité de ses mantras ont été « perçus » par le ṛṣhi Atharva,

14 / 24

point soit totalement omis. Le point subtil suivant est « gang ». Donc, si quelqu’un chante « Om

gang », cela est suffisant ! On dit qu’il prononce le nom de Gaṇapati ! Supposons également qu’une personne trouve qu’il est difficile de répéter un mantra si court pendant assez longtemps (le mental aspire à la variété et aura tendance à dévier au lieu de se concentrer sur ce très court mantram), il y a alors une autre solution : chanter Om gang gaṇapatayē namaḥa !! Dieu nous donne en fait trois alternatives ! Pour ceux qui trouvent que même cela est difficile, il existe beaucoup d’autres solutions, comme les ‘stōtras’, mais cela dépasse le cadre de notre traduction.

Les syllabes gaṇa etc. doivent être prononcées en premier ; puis, la couleur et la description (varṇādīm) ; après tout cela, prononcez l’anusvāra.

[Vient maintenant une référence complexe au OM – le premier de tous les mantras védiques] Magnifiée par la demi-lune ; enrichie d’une étoile. Telle est ta Forme créative !

[Cela fait référence à la lettre OM et à sa représentation sous forme écrite. Omkāra… n’est-ce pas véritablement la forme qui nous est « la plus chère » ? Posez-vous la question ; la réponse est évidente… cela est en soi l’indication que le simple fait de chanter le OM suffit ; inutile d’aller plus loin !] Voici maintenant la Gaṇēśha vidyā à proprement parler :

Le ‘g’ est la première lettre ; le ‘a’ est la lettre du milieu ; l’anusvāra (nasal) est la dernière lettre ; le bindu ou point est celle du dessus. nāda (le son) est ce qui les relie (fil) tous ensemble.

[Pouvons-nous prononcer QUELQUE CHOSE sans le son ?? Sans parler des mantras…] Le Vēda Samhitā se situe au point de jonction ou « sandhi ».

[Fait référence à la méditation sur les syllabes Om gaṅ dans le mental… « sandhi » signifie « point de jonction »… Ici, la construction indique : « Au moment où vous atteignez l’UNITÉ avec Om-gaṅ, le samhitā (vēda samhitā) se trouve à l’état latent dans ce point de jonction »… Cela signifie que… si vous le faites suffisamment longtemps et profondément, vous deviendrez un « visionnaire » ou ṛṣhi de mantras védiques !!] (Puisqu’ici vous avez « gang », vous pouvez obtenir d’autres révélations divines à propos de Gaṇēśha, qui est décrit comme la forme-son « gang », le deuxième son le plus subtil de ce mantra, le premier étant le OM.) Par ailleurs : c’est une procédure commune de citer le nom du ṛṣhi d’origine qui a « vu » le mantra ; ainsi que le mètre (prosodie) de cette ligne particulière du poème. Puis, la déité qui préside est mentionnée. Cette upaniṣhat respecte elle aussi cette procédure en énonçant :

Gaṇaka est le ṛṣhi ; « nichṛt gāyatrī » est le mètre ; Gaṇapati est la déité qui préside. OM gang… Ô Gaṇapati ; mes namaskārams à toi ! [7]

Note sur ‘gaṅ’ : 1. Certaines versions écrites ont donné le mantra comme étant uniquement « OM

gaṅ » (sans gaṇapatayē namaḥa). Le livre « Veda Saartham » publié par les Étudiants de Praśhānti a cet intéressant extrait de conclusion (venant vraisemblablement de Swāmi) : il dit à la fin de la section « Gaṇēśha Vidyā » que « celui qui la chante correctement bénéficiera du darśhan du Seigneur Gaṇēśha » [Veda Saartham page 18]. (Le darśhan de Gaṇēśha Lui-même ! Très grande tentation !)

Note sur ‘gaṅ’ : 2. Observez la forme géométrique de la syllabe « gaṅ » dans l’écriture dēvanāgarī. Elle ressemble vraiment au visage de Gaṇēśha. L’arrondi du ‘ga’ rappelle l’ēkadanta : la « défense unique ». La base du trait tourne légèrement vers la gauche donnant l’allure d’une trompe ; et le point au-dessus représente le « nāmam » ou « tilakam » sur le front de Gaṇēśha.

Information sans lien à propos de l’écriture dēvanāgarī : Il y a une indication subtile montrant que c’est une personne sous influence de la śhakti (énergie) de Gaṇēśha qui a inventé cette écriture. Laquelle ? Les trois syllabes de ‘ga’, ‘ṇa’ et ‘śha’1. TOUTES trois (et AUCUNE autre) sont écrites sans trait joignant les deux parties ! Elles présentent une différence inhérente, c.-à-d. qu’elles sont probablement la signature de la personne qui a inventé ou a été inspirée à « inventer » cette écriture.

(Fin de la partie du nirguṇa upāsanā)

Il y avait deux parties. La première était « gaṇādīm pūrvam uchchārya » (section du nirguṇa upāsanā). La deuxième est « varṇādīm tadanantaram ». C’est la section du saguṇa upāsanā, qui débute avec la Gaṇēśha

gāyatrī dans le mètre nichṛtgāyatri, suivi de ‘varṇa’ ou la ‘couleur’, c’est-à-dire la description de la « forme » de Gaṇapati.

1 ‘ga’ (�), ‘ṇa’ (�) and ‘śha’ (�)

ww

w sa

ived

a.ne

t

ww

w v

edav

ishw

a.co

m

Page 15: gaNapati atharva shiirSha - mv - fr atharva shiirSha - mv...L’ atharva vēda est ainsi nommé, parce que la majorité de ses mantras ont été « perçus » par le ṛṣhi Atharva,

15 / 24

Saguṇa Upāsanā – Gaṇēśha Gāyatrī (Vénération de la déité avec « forme »)

S���#��� " ���6$" ब� ����� " C�!�6 । ��:" #�� ू[:�# �̎� � ॥�॥

। S� । #�� । ��6$ । ब । � ���� । C�!�6 ॥ �� � । �� । #�� । ू[:# �� � ॥

ēkadan’tāya vid’mahē vak’ratu�’-āya dhīmahi | tan’nō dan’tīp’ prachōdayāāte || 8 || | ēka | dantāya | vidmahē | vakra | tu��āya | dhīmahi || tat | naa | dantī | prachōdayāt ||

S�-#�� ēka-dantāya = à la défense unique || ��6$ vidmahē = puissions-nous connaître (comprendre) || ब-� ���� vakra-tuṇḍāya = à celui qui a la trompe recourbée || C�!�6 dhīmahi = nous méditons sur

�� �-�� tat-naḥa = lui-nous || #�� dantī = celui qui possède une défense || ू[:# �� � prachōdayāt = inspirer

Puissions-nous connaître celui qui a une défense unique ; puissions-nous méditer sur celui qui a une trompe recourbée. Puisse-t-Il, dantī, nous inspirer !! [8]

Note sur la Gaṇēśha gāyatrī : Ce verset représente également l’un des nombreux dialogues intéressants. Il s’agit d’une sorte de « puzzle ». Un groupe dit « ēkadantāya vidmahē » – nous connaissons celui qui est « ēkadanta » (voyez-vous ce que nous voulons dire ?), et l’autre groupe répond « vakratuṇḍāya dhīmahi » – nous le considérons comme « vakratuṇḍāya ». Puis ils conviennent tous les deux qu’ils parlent de la même déité, c’est donc ensemble qu’ils disent « tannō dantī prachōdayāt » – puisse-t-Il, dantī, nous inspirer !

Saguṇa Upāsanā – Gaṇēśha Rūpa (forme de Gaṇēśha) (Description de la vigraha de Gaṇēśha – vigraha signifie forme sculptée, « fabriquée », c.-à-d. une statue.)

S���#��� ["� �6�/�� ����!"���� C��+ ��! � । +#� " [� +"#� 6�/ ,�-�A �ॅ��� " !3 ��-_"(! � ॥ +Y� " J��:#"+� �3� � ���� �� " +Y��2"2! � । +Y" -��x�� �"�J���-�� + �Y-� �"� ,���� 3�("�� ॥ �Y�"� �����"� � # $��� (����"+��!��"�! � । E�"�3 ���" 2;���#�� �ू�; � $̎4 � �q� ��"+! � ॥ S� " n�� ��" : ���H�� 2� :�� " :������ "+� ॥�॥ । S� । #�! � । [� �� । 6/! � । ���! � । ���� । C��+�! � ॥ +#! � । [ । +#! � । 6/,� । �Aॅ��! � । !3 � । _(! � ॥ । +Y! � । J� । �#+! � । �3� । �� �! � । +Y । �22! � ॥ +Y । �x । �� � । �J� । �-! � । +Y । � �� ,� । 2 � । �3�(�! � ॥ । �Y । �� � । ����! � । #$! � । (�� � । ��+�! � । ����! � ॥ E��3 �! � । [ । 2;�0 । E#� । ू�; � $� । � �q �� � । �+! � ॥ । S! � । n� �� । � । ��H! � । 2� । :�� । :����! � । +� ॥

ēkadan’tañ’ chatur’has’tam’ pāśhama�’kuśha dhāri�am |

radañ’ cha varadam’ has’tair’bibh’rā�am’ mūhakadh’vajam ||

rak’ta#’ lam’bōdaram’ śhūr’pakar’�akam’ rak’tavāsasam |

rak’tagan’dhānulip’tā�’gam’ rak’tapuh’pais’supūjitam ||

bhak’tānukam’pinan’ dēvañ’ jagat’kāra�amat’chyutam |

āvir’bhūtañ’cha s�h’�yādaup’ prak�tēē[fp]’ puruhāt’param ||

ēvan’ dhyāyati yō nit’yam’ sa yōgī yōginā#’ vara�a || 9 || | ēka | dantam | chatuu | hastam | pāśham | a�kuśha | dhāri�am || | radam | cha | varadam | hastaii | bibhrā�am | mū�haka | dhvajam || | raktam | lamba | udaram | śhūrpa | kar�akam | rakta | vāsasam || | rakta | gandha | anu | lipta | a�gam | rakta | pu�hpaii | su | pūjitam || | bhakta | anu | kampinam | dēvam | jagat | kāra�am | achyutam || | āvirbhūtam | cha | s��h�i | ādau | prak�tēe | puru�hāt | param || | ēvam | dhyāyati | yaa | nityam | saa | yōgī | yōginām | varaa ||

ww

w sa

ived

a.ne

t

ww

w v

edav

ishw

a.co

m

Page 16: gaNapati atharva shiirSha - mv - fr atharva shiirSha - mv...L’ atharva vēda est ainsi nommé, parce que la majorité de ses mantras ont été « perçus » par le ṛṣhi Atharva,

16 / 24

S�-#�! � ēka-dantam = celui qui possède une seule défense || [� �+ �-6/! � chatur-hastam = qui possède quatre mains || ���! � pāśham = nœud coulant, lasso (les liens du Temps ou ‘kāla-pāśha’) || ���� aṅkuśha = aiguillon (le lasso & l’aiguillon sont des outils avec lesquels l’homme contrôle l’éléphant. Ici, c’est exactement le contraire, car l’éléphant indique : « je te contrôle ! »

|| C��+�! � dhāriṇam = tenant

+#! � radam = défense d’éléphant (il s’agit ici de sa propre défense cassée qu’il tient dans la main droite pour écrire le mahābhārata, comme cela fut promis à Vēda-vyāsa) || [ cha = et || +#! � varadam = ce qui accorde des bénédictions || 6/,� hastaiḥi = avec les mains || �Aॅ��! � bibhrāṇam = brillant (vient de

la racine ‘bhrāj’) || !3 � mūṣhaka = souris || _(! � dhvajam = drapeau

Note sur mūṣhaka dhvajam : La traduction populaire est « bannière à l’effigie d’une souris » ou « drapeau à l’effigie d’une souris ». Nous voyons beaucoup de vigrahas de Gaṇapati... En existe-t-il UNE seule qui possède une « bannière ou un drapeau à l’effigie d’une souris » ? NON !! Nous voyons « mūṣhaka-vāhana » (la souris-monture ou souris-véhicule). Alors, comment interpréter ce « mūṣhaka-dhvajam » ? Swāmi a expliqué que la mūṣhaka ou souris représente nos qualités tamasiques, car elle se déplace toujours sous terre, dans des endroits sombres et obscurs. Gaṇapati représente les qualités sāttviques. Gaṇapati assis sur une souris indique que les divines qualités sāttviques dominent et l’emportent sur les qualités tamasiques. dhvajam peut être interprété comme « le dessus » ou ce qui est « au-dessus ». Nous pouvons alors dire que sattva, symbolisé par Gaṇapati, l’emporte « sur » (« au-dessus de ») tamas représenté par mūṣhaka.

+Y! � raktam = celui qui est rouge || J� lamba = gros || �#+! � udaram = ventre || �3� śhūrpa = vans (paniers plats en osier pour vanner le grain) || ���! � karṇakam = oreilles || +Y rakta = rouges || �22! � vāsasam = vêtements

+Y-�x rakta-gandha = pâte rouge parfumée, généralement pâte de santal rouge || �� � anu = intimement (tendrement & affectueusement) || �J� lipta = recouvert || �-! � aṅgam = corps || +Y rakta = rouge || � �� ,� puṣhpaiḥi = avec des fleurs, (généralement des fleurs d’Hibiscus) || 2 �-�3�(�! � su-pūjitam = « bien » vénéré (cela signifie vénéré « tendrement » avec beaucoup d’émotion

et un cœur rempli d’amour ; cela désigne aussi une dévotion « juste » & « appropriée »)

�Y bhakta = fidèle || �� � anu = tendrement, affectueusement || ����! � kampinam = compatissant || #$! � dēvam = déité || (�� � jagat = monde ou Création || ��+�! � kāraṇam = la cause

|| ����! � achyutam = celui qui est parfait

E��3 �! � āvirbhūtam = qui a pris forme, celui qui s’est incarné || [ cha = et || 2;�0 sṛṣhṭi = création || E#� ādau = au commencement || ू�; � $� prakṛtēḥe = de la Nature primordiale

|| � �q �� � puruṣhāt = de la personne || �+! � param = plus grand

S! � ēvam = ainsi || n� �� dhyāyati = médite || � yaḥa = celui qui || ��H! � nityam = constamment

|| 2� saḥa = il || :�� yōgī = le méditant || :����! � yōginām = parmi les yogis || +� varaḥa = supérieur

La forme ayant une seule défense et quatre mains : (celles-ci) tiennent un nœud coulant, un « aṅkuśha » (aiguillon à éléphant), sa main d’écriture tient sa propre défense cassée et une quatrième main fait le geste d’accorder des bénédictions ou varada-hasta (appelé aussi abhaya hasta ; abhaya signifie « n’ayez crainte »). Brillant de l’éclat de sattva et dominant les qualités tamasiques de la souris (montré par le fait qu’il est assis sur la souris ou la domine). Il a le teint rouge, un gros ventre, de grandes oreilles semblables à des vans, et il porte des vêtements rouges. Son corps est tendrement enduit de pâte de santal rouge parfumée ; Il est affectueusement vénéré comme il se doit avec des fleurs rouges. Il est rempli d’amour et de compassion envers les fidèles. Étant à l’origine de cet Univers, Il est parfait ! Bien qu’Il ait assumé une forme, en réalité Il est Celui qui existait avant la Création… le param puruṣha Lui-même, caché ou « recouvert » par la Nature primordiale ou mūla prakṛti. Le Yogi qui médite régulièrement sur la forme décrite ci-dessus est un yogi varaḥa ou yogi supérieur à tous les yogis. [9]

(Fin de la couleur & description, c’est-à-dire varṇādīm)

ww

w sa

ived

a.ne

t

ww

w v

edav

ishw

a.co

m

Page 17: gaNapati atharva shiirSha - mv - fr atharva shiirSha - mv...L’ atharva vēda est ainsi nommé, parce que la majorité de ses mantras ont été « perçus » par le ṛṣhi Atharva,

17 / 24

Aṣhṭa Nāma Gaṇapati (Salutations générales ou namaskārams avec les « huit » noms de Gaṇapati) �!: ो���H$ �!: ���� $ �!� ू!��� $ �!/$ ,

�/� J�:#+� ,�#�� ������� $ ��2 ��� +#!3� $� �!"4 ॥१०॥ । �!� । ो���� $ । �!� । ���� $ । �!� । ू!��� $ । �!/$ ।

। �/� । J� । �#+� । S� । #�� । �� । ����� $ । �� । 2 ��� । +# । !3� $ । �!� ॥ namōv’ vrātapatayē namō ga�apatayē

nama[fp]’ pramathapatayē namas’tē , as’tu lam’bōdarāyaikadan’tāya

vigh’nanāśhinē śhivasutāya varadamūr’tayē nama�a || 10 || | namaa | vrātapatayē | namaa | ga�apatayē |

| namaa | pramathapatayē | namastē | astu | lamba | udarāya | ēka | dantāya | | vighna | nāśhinē | śhiva | sutāya | varada | mūrtayē | namaa ||

Note sur number eight : Le chiffre « huit » est très souvent utilisé pour Gaṇapati. Dans cette ligne, nous avons aṣhṭa-nāma (aṣhta = 8 ; nāma = noms). Au Mahārāṣhṭra, nous avons les célèbres aṣhṭavināyaka (8 temples de Vināyaka). « gaṅ gaṇapatayē namaḥa » est un mantra aṣhṭākṣharī ou mantra de huit syllabes (gaṅ + ga + ṇa + pa + ta + yē + na + maḥa) et ce court mantra de Gaṇēśha doit être répété au moins huit fois selon la Science du mantra ou mantra-śhāstra.

�!� namaḥa = namaskār || ो�� vrāta = celui qui est associé à vrata ou la discipline spirituelle

|| �� $ patayē = au Seigneur (des vrātas) ; [Swāmi a défini vrata comme vachanasya rata, c’est-à-dire

totalement impliqué (rata) dans l’adhésion à sa parole (vachana)]. L’aspect « créateur » de Dieu, car Il a

créé avec une « parole » et Il a adhéré à cette « parole ». || �!� + ���� $ namaḥa + gaṇapatayē = namaskāram au Seigneur des gaṇas ; (les gaṇas sont des

groupes, quels qu’ils soient) ; créer ou dissoudre des groupes indique un constant changement, l’aspect de

la « dissolution » || �!� ू!��� $ namaḥa pramathapatayē = namaskāram au Seigneur de pramatha.

‘matha’ signifie « baratter », ‘pra’ désigne le « Principe ». Le « principe » du « barattage » ou

« recyclage » est l’aspect « préservateur » de Dieu. || �!� namaḥa = namaskār || �$ tē = à toi

|| �/� astu = qu’il en soit ainsi || J� + �#+� lamba + udarāya = lambōdarāya = à celui qui possède

un gros ventre || S� + #�� ēka + dantāya = ēkadantāya = à celui qui possède une seule défense || �� vighna = obstacles || ����� $ nāśhinē = au destructeur (de tous les obstacles) || �� śhiva = le

Seigneur Śhiva || 2 ��� sutāya = au fils (de Śhiva) || +# varada = vara dāyaka ou celui qui accorde des

bénédictions || !3� $ mūrtayē = à la personnification || �!� namaḥa = namaskārams !!!

Namaskārams au Seigneur des vrātas, au Seigneur des gaṇas and au Seigneur de pramatha ! (Également les pramathas ou mauvaises qualités à l’intérieur de nous, comme kāma, krōdha, lōbha, etc.). Nos salutations à l’ēka-danta (celui qui a une seule défense… car l’autre est dans sa main d’écriture : le « radam » mentionné plus haut) au gros ventre ! Nos salutations au destructeur des obstacles, le fils du Seigneur Śhiva. Nos salutations à varadamūrti, la personnification de toutes les entités qui accordent des bénédictions ! [10]

ww

w sa

ived

a.ne

t

ww

w v

edav

ishw

a.co

m

Page 18: gaNapati atharva shiirSha - mv - fr atharva shiirSha - mv...L’ atharva vēda est ainsi nommé, parce que la majorité de ses mantras ont été « perçus » par le ṛṣhi Atharva,

18 / 24

Phala Śhruti (Fruits de la récitation de ce qui précède… gaṇapati atharva śhīrṣha)

Note sur phalaśhruti : Phala signifie fruit & śhruti signifie entendre ; le texte original ne contient pas ces mots exacts « phalaśhruti »... mais ce qui suit est le résultat ou « phala » de la récitation de l’atharvaśhīrṣha qui précède dans différents modes de vénération.

S�#� �� L " :KC��� $ 2 ॄP�3 �" ����$ । 2 2 �� , ̎� A��n�$ । 2 2 ऽ 2 �M"! $C�� $ । 2 ��!6�����̎� � ू! ����$ । 2�� !"C� ���:� �#2�; �� ���� " ���� �� । ू���+"C� ���:� +��ऽ�; �� ���� " ���� �� । 2� � ू��� "ू �����:� ���:K��"�: ���� । 2 ऽ�C� ��:K��"�: ���� । C!� � ��!!:'"� ��f�� । 8#!� �� !��\� " � #$� ! � । : �# !:"6�# � #����� 2 ���� " �� � ���� । 26ॐ�� ��# � � � ��!"!C��� $ �� �!� $"� 2��C $� � ॥११॥ । S�� � । ��-�� ! � । � । �C�� $ । 2� । ॄP-�3 � । ���$ ॥ 2� । 2 । �� ,� । � । A�n�$ ॥ । 2� । 2 ऽ । 2 �M! � । SC� $ ॥ 2� । �� । !6� । ����� � । ू-! ���$ ॥ । 2� ! � । �C� ��� । �#2-�; �! � । ���! � । ��� �� ॥ ू��� । �C� ��� । +��ऽ-�; �! � । ���! � । ��� �� ॥ । 2� ! �-ू��� । ू- ����� । ���� । �-���� । ��� ॥ 2ऽ । �C� ��� । ��-��� । ��� ॥ । C! । �� । ��! । !:'! � । [ । �f�� ॥ । 8#! � । ��-�� ! � । �-��\� । � । #$ ! � ॥ । � । �# । !:6�� � । #���� । 2� । ���� �� � । ��� ॥ । 26ॐ । E� ��� � । ! � । ! � । ��!! � । �C�� $ । �! � । �! � । �� $� । 2�C $� � ॥

ētadathar’vaśhīr’hañ’ yō (a)dhītē sab’ bram’habhūyāya kal’patē |

sa sar’va vigh’naiīr’na bādh’yatē | sa sar’vat’ra sukhamēdhatē |

sa pañ’chamahāpāpāāt’ pramut’chyatē |

sāyamadhīyānō divasak�tam’ pāpan’ nāśhayati |

prātaradhīyānō rāt’rik�tam’ pāpan’ nāśhayati |

sāyam’ prāta[fp]’ prayuñ’jānō pāpō (a)pāpō bhavati |

sar’vat’rādhīyānō (a)pavigh’nō bhavati | dhar’mār’thakāmamōk’hañ’cha vin’dati |

idamathar’vaśhīr’hamaśhih’yāya na dēyam |

yō yadi mōhād’ dās’yati sa pāpīyān’ bhavati |

sahas’rāvar’tanād’ yañ’ ya�’ kāmamadhītē tan’ tamanēna sādhayē-te || 11 || | ētat | atharva-śhīr�ham | yaa | adhītē | saa | bramha-bhūyāya | kalpatē || | saa | sarva | vighnaii | na | bādhyatē || saa | sarvatra | sukham | ēdhatē || | saa | pañcha | mahā | pāpāt | pra-muchyatē || | sāyam | adhīyānaa | divasa-k�tam | pāpam | nāśhayati || | prātaa | adhīyānaa | rātri-k�tam | pāpam | nāśhayati || | sāyam-prātaa | pra-yuñjānaa | pāpaa | a-pāpaa | bhavati || | sarvatra | adhīyānaa | apa-vighnaa | bhavati || dharma | artha | kāma | mōk�ham | cha | vindati || | idam | atharva-śhīr�ham | a-śhi�hyāya | na | dēyam || | yaa | yadi | mōhāt | dāsyati | saa | pāpīyān | bhavati || | sahasra | āvartanāt | yam | yam | kāmam | adhītē | tam | tam | anēna | sādhayēt ||

ww

w sa

ived

a.ne

t

ww

w v

edav

ishw

a.co

m

Page 19: gaNapati atharva shiirSha - mv - fr atharva shiirSha - mv...L’ atharva vēda est ainsi nommé, parce que la majorité de ses mantras ont été « perçus » par le ṛṣhi Atharva,

19 / 24

S�� � ētat = cet || ��-�� ! � atharva-śhīrṣham = atharvaśhīrṣha upaniṣhat || � yaḥa = celui qui

|| �C�� $ adhītē = étudie… ou plus précisément « intègre et met en pratique » || 2� saḥa = il

|| ॄP-�3 � bramha-bhūyāya = s’établit dans l’état de bramhan || ���$ kalpatē = (comme si… il…)

contemple mentalement

2� saḥa = il || 2 sarva = tous || �� ,� vighnaiḥi = obstacles ou difficultés || � na = (ne…) pas

|| A�n�$ bādhyatē = « attaché » ou lié par

2� saḥa = il || 2ऽ sarvatra = de tous les côtés || 2 �M! � sukham = bonheur || SC�$ ēdhatē = augmenter ;

prospérer

2� saḥa = il || �� pañcha = cinq || !6�-����� � mahā-pāpāt = des grands péchés

|| ू-! ���$ pra-muchyatē = est libéré

Note sur les cinq grands péchés : 1. bramha-hatyā (tuer un brāmhaṇa c’est-à-dire tuer un professeur de Védas) ; 2. surāpānaṁ (consommer/boire des substances intoxicantes) ; 3. stēyaṁ (voler) 4. gurvaṅganāgamaḥa (séduire la femme du guru) ; 5. sansargaḥa (s’associer avec ces quatre genres de personnes bien que l’on ait connaissance des péchés qu’elles ont accomplis) [d’après manusmṛti 11:54]

Swāmi en a donné une version contemporaine : « Veuillez éviter les cinq grands péchés que le corps commet : tuer, l’adultère, voler, manger de la viande et consommer des substances intoxicantes. »

2� ! � sāyam = soir || �C� ��� adhīyānaḥa = celui qui a compris et assimilé le sens de ce qu’il récite

|| �#2 divasa = heures de la journée || �; �! � kṛtam = accomplies || ���! � pāpam = péchés

|| ��� �� nāśhayati = détruit

ू��� prātaḥa = matin || �C� ��� adhīyānaḥa = celui qui a compris et assimilé le sens de ce qu’il récite

|| +��ऽ-�; �! � rātri-kṛtam = accomplis la nuit || ���! � pāpam = péchés || ��� �� nāśhayati = détruit

2� ! �-ू��� sāyam-prātaḥa = à l’aube et au crépuscule || ू- ����� pra-yuñjānaḥa = les deux à la fois

|| ���� pāpaḥa = (chaque) péché || �-���� a-pāpaḥa = (un) « non-péché » || ��� bhavati = devient

2ऽ sarvatra = partout || �C� ��� adhīyānaḥa = celui qui a compris et assimilé le sens de ce qu’il récite

|| ��-��� apa-vighnaḥa = sans obstacle || ��� bhavati = devient

C! dharma = action juste (devoir), essence d’un être || �� artha = richesse || ��! kāma = désir

|| !:'! � mōkṣham = libération du cycle des naissances et des morts || [ cha = et

|| �f�� vindati = trouve, obtient

8#! � idam = cette || ��-�� ! � atharva-śhīrṣham = (titre de cette upaniṣhat)

|| �-��\� a-śhiṣhyāya = au disciple ou à l’étudiant peu méritant || � na = ne… pas…

|| #$ ! � dēyam = être donné

� yaḥa = celui qui || �# yadi = si || !:6�� � mōhāt = par attachement ou engouement

|| #���� dāsyati = donnera || 2� saḥa = il || ���� �� � pāpīyān = pécheur || ��� bhavati = devient

26ॐ sahasra = un millier || E���� � āvartanāt = cycles (de récitation) || ! � yam = qui

|| ! � yam = qui || ��!! � kāmam = désirs || �C�� $ adhītē = considérés (& exprimés mentalement)

|| �! � tam = qui || �! � tam = qui || �� $� anēna = grâce à ce (chant de l’atharvaśhīrṣha)

|| 2�C $� � sādhayēt = accomplit

ww

w sa

ived

a.ne

t

ww

w v

edav

ishw

a.co

m

Page 20: gaNapati atharva shiirSha - mv - fr atharva shiirSha - mv...L’ atharva vēda est ainsi nommé, parce que la majorité de ses mantras ont été « perçus » par le ṛṣhi Atharva,

20 / 24

Celui qui étudie, contemple soigneusement et met en pratique cet atharvaśhīrṣha (de toute son âme) ; celui-là deviendra comme le Bramhan suprême, absolu et ultime Lui-même ! Il surmontera TOUS les obstacles… Il obtiendra en tous lieux un bonheur toujours plus grand. Il sera libéré des effets négatifs des cinq péchés capitaux (tuer, commettre l’adultère, voler, manger de la viande et consommer des substances intoxicantes). Les péchés commis pendant la journée seront commués s’il est récité comme il se doit au crépuscule. Les péchés commis la nuit seront absous s’il est récité à l’aube suivante. S’il est récité à la fois à l’aube et au crépuscule, tous ses péchés seront annulés ! Partout où un tel récitant régulier le chante… le lieu sera libéré de la moindre négativité ! La personne découvrira l’essence réelle de « dharma, artha, kāma et mōkṣha ». Cet atharva śhīrṣham sacré ne devrait pas être enseigné à un élève « non méritant ». (C’est comparable à « il ne faut pas donner des perles aux pourceaux. ») Si un professeur l’enseigne en raison d’un attachement ou d’un engouement, alors ce professeur commet un péché. (L’engouement envers un élève non méritant peut être expliqué ainsi : ce peut être un fils ou un neveu qui ne possède pas les compétences nécessaires.) Un millier de récitations ou cycles accomplis comme il se doit favorisera l’accomplissement de tous les désirs dès qu’ils surgissent. [11]

�� $� �����!"��� ���� 2 �̎c!� ���� । [� ��� !�"�� (� ��� 2 �y�"�� � ���� ।

8H�"� ���! � । ॄP�y��+"�� ��y�� � � �A� $�� �#�"[� $��� ॥१२॥ । �� $� । �����! � । ���� ��� । 2� । �c!� । ��� ॥ [� ��� ! � । �� �-��� � । (��� । 2� । �y��� � । ��� ॥

। 8�� । ���-��! � ॥ ॄP-E�# । E+�! � । �y�� � । � । �A� $�� । �#�[� । 8�� ॥

anēna ga�apatimabhihiñ’chati sa vāāg’mī bhavati |

chatur’thyāmanaśh’nañ’ japati sa vid’yāvān’ bhavati | it’yathar’va�a vāk’yam |

bram’hād’yāvara�a#’ vid’yān’ na bibhēti kadāchanēti || 12 || | anēna | ga�apatim | abhi�hiñchati | saa | vāgmī | bhavati || | chaturthyām | an-aśhnan | japati | saa | vidyāvān | bhavati || iti | atharva�a-vākyam || | bramha-ādi | āvara�am | vidyāt | na | bibhēti | kadāchana | iti ||

�� $� anēna = grâce à, par ce ; (en Hindi : iss-se) || �����! � gaṇapatim = « à » Gaṇapati

|| ���� ��� abhiṣhiñchati = accomplit abhiṣhēka, en versant de l’eau, du lait, etc., sur la statue (vigraha)

|| 2� saḥa = il || �c!� vāgmī = maître de la parole (excellent en communication – la conséquence secrète

est qu’il acquiert vāk-siddhi) || ��� bhavati = devient

[� ��� ! � chaturthyām = pendant chaturthi (4e jour après la nouvelle lune/pleine lune)

|| ���� � anaśhnan = an + aśhnan = sans + manger (ne prenant pas de nourriture)

|| (��� japati = accomplit japa || 2� saḥa = il || �y��� � vidyāvān = rempli de vidyā, c.-à-d. un maître

instruit || ��� bhavati = devient

8�� iti = telle est || ��� atharvaṇa = ṛṣhi Atharvaṇa || ��! � vākyam = phrase, déclaration

ॄP�y�+�! � bramhādyāvaraṇam = bramhādi + āvaraṇam = provenant de bramhan + recouvrant

|| �y�� � vidyāt = en connaissant la nature du voile de bramhan c.-à-d. māyā || � na = ne… pas…

|| �A� $�� bibhēti = craint || �#�[� kadāchana = à aucun moment || 8�� itiitiitiiti = approche

Celui qui accomplit l’abhiśhēka de Gaṇapati en récitant ceci, devient un maître de la communication (vāk-siddha). Celui qui récite ceci sans manger pendant chaturthi devient vidyāvān (rempli de véritable érudition). Celui qui a découvert la nature du voile de bramhan, c’est-à-dire māyā, ne connaît jamais la peur !! [12]

ww

w sa

ived

a.ne

t

ww

w v

edav

ishw

a.co

m

Page 21: gaNapati atharva shiirSha - mv - fr atharva shiirSha - mv...L’ atharva vēda est ainsi nommé, parce que la majorité de ses mantras ont été « perçus » par le ṛṣhi Atharva,

21 / 24

: ¡� ��" +,- �(�� 2 ,ौ�:�"!: ���� । : J�"( ,- �(�� 2 �:"�� � ���� । 2 !$C�"�� � ���� । : !:#�26ॐ$"� �(�� 2 ��¢� £J!"�¤:��� । � 2�¥2�!"�¦ �(�� 2 2L J��$ 2 2"L J��� $ ॥१३॥ । � । ¡� -���+,� । (�� । 2� । ,ौ�-��!� । ��� ॥ � । J�( ,� । (�� । 2� । �:�� � । ��� ॥ । 2� । ! $C��� � । ��� ॥ � । !:#�-26ॐ$� । (�� । 2� । ��¢� । £J! � । ��¤:�� ॥ । � । 2-E¥ । 2�!�¦� । (�� । 2� । 2 ! � । J��$ । 2� । 2 ! � । J��$ ॥

yō dūr’vā�’kurair’yajati sa vaiśh’rava�ōpamō bhavati |

yō lājair’yajati sa yaśhōvān’ bhavati | sa mēdhāvān’ bhavati |

yō mōdakasahas’rē�a yajati sa vāñ’chhita phalamavāp’nōti |

yas’ sāj’yasamid’bhir’yajati sa sar’va#’ labhatē sa sar’va#’ labhatē || 13 || | yaa | dūrvā-a�kuraii | yajati | saa | vaiśhrava�a-upamaa | bhavati || | yaa | lājaii | yajati | saa | yaśhōvān | bhavati || saa | mēdhāvān | bhavati || | yaa | mōdaka-sahasrē�a | yajati | saa | vāñchhita | phalam | avāpnōti || | yaa | sa-ājya | samidbhii | yajati | saa | sarvam | labhatē | saa | sarvam | labhatē ||

� yaḥa = celui qui || ¡� -���+,� dūrvā-aṅkuraiḥi = (avec) de l’herbe dūrvā + bourgeons (petites

branches bourgeonnantes) || (�� yajati = accomplit le culte ou yāga || 2� saḥa = il

|| ,ौ�� vaiśhravaṇaḥa = Kubēra, le Seigneur de la richesse || ��!� upamaḥa = comme, comme si

|| ��� bhavati = devient

� yaḥa = celui qui || J�( ,� lājaiḥi = (avec) du riz soufflé || (�� yajati = accomplit l’adoration ou

yāga || 2� saḥa = il || �:�� � yaśhōvān = homme de grande renommée || ��� bhavati = devient

2� saḥa = he || !$C��� � mēdhāvān = intelligent (intelligence séculière) || ��� bhavati = devient

� yaḥa = celui qui || !:#� mōdaka = mets particulier (mélange de sésame + jaggery + noix de coco

râpée, enveloppé dans une pâte de riz, le tout étant cuit à la vapeur) || 26ॐ$� sahasrēṇa = (par) mille

(mōdakas) || (�� yajati = accomplit le culte ou yāga || 2� saḥa = il || ��¢� vānchhita = désiré

|| £J! � phalam = fruit, résultat || ��¤:�� avāpnōti = engendre, reçoit

� yaḥa = il || 2 + E¥ sa + ājya = accompagné + ghee || 2�!�¦� samidbhiḥi = (avec des) samidhs/

bâtonnets (c’est-à-dire avec des bâtonnets trempés dans le ghee) || (�� yajati = accomplit le culte ou

yāga || 2� saḥa = il || 2! � sarvam = tout || J��$ labhatē = obtient || 2� saḥa = il

|| 2! � sarvam = tout || J��$ labhatē = obtient

Celui qui accomplit le yāga avec des brins d’herbe fraîche de dūrvā devient (comme) l’égal de Kubēra (le Seigneur de la richesse). Celui qui accomplit le yāga avec du riz soufflé, acquiert la renommée et un grand intellect. Celui qui accomplit le yāga avec 1000 mōdakas reçoit ce qu’il a désiré. Celui qui accomplit le yāga avec des bâtonnets/samidhs trempés dans le ghee, obtient tout, vraiment tout ! [13]

Un secret : Quelqu’un pourrait souhaiter remettre en question ce qui précède de cette manière : « Pourquoi mentionner tous les types de yāgas matériels, alors qu’il suffit d’accomplir seulement le dernier où il est promis que l’on ‘obtient tout, vraiment tout’ ?? N’est-ce pas superflu ? » La réponse est NON ! L’idée qui se cache derrière est celle des « mérites cumulés »… ce qui signifie que vous commencez tout d’abord au niveau élémentaire (dūrvā) ; puis vous progressez au niveau intermédiaire (lājā) ; ensuite vous atteignez le niveau supérieur grâce aux 1000 mōdakas ; et enfin le doctorat de maîtrise totale grâce aux bâtonnets/samidhs trempés dans le ghee ! Inutile de dire que personne ne peut faire du calcul intégral sans savoir faire l’addition et la soustraction ordinaires. On doit impérativement accomplir les yāgas les plus mineurs avant de progresser jusqu’aux plus élevés !

ww

w sa

ived

a.ne

t

ww

w v

edav

ishw

a.co

m

Page 22: gaNapati atharva shiirSha - mv - fr atharva shiirSha - mv...L’ atharva vēda est ainsi nommé, parce que la majorité de ses mantras ont été « perçus » par le ṛṣhi Atharva,

22 / 24

�0� ॄ�P��� � 2§� � म�"6� �F� 23 [ "7� ���� ।

23� �म�6�� $ !"6���y�� ू��!� 2��C� �̎ (�©� 2 �2<!"ª: ���� ।

!6����̎� � ू! ����$ । !6�#: �̎� � ू! ����$ । !6�����̎� � ू! ����$ ।

!6�ूH� �̎� � ू! ����$ । 2 2 �# � ��� 2 2 "�# � ���� ।

, S"� $�# । 8H �"���� "� � ॥१४॥ । �0� । ॄ�P��� � । 2§�� । म�6� F� । 23 -[ 7� । ��� ॥ । 23 -म6�$ । !6�-�y�! � । ू��!�-2��C� । � । (©� । 2� । �2<-!ª� । ��� ॥ । !6�-���� � । ू-! ���$ ॥ !6�-#: �� � । ू-! ���$ ॥ !6�-����� � । ू-! ���$ ॥

। !6�-ूH� �� � । ू-! ���$ ॥ 2� । 2 -�� � । ��� । 2� । 2 -�� � । ��� ॥ । � । S! � । $# ॥ 8�� । ���� � � ॥

ah’�aub’ brām’ha�ān’ sam’yag’ grāhayit’vā sūr’yavar’chas’vī bhavati |

sūr’yag’raha�ē mahānad’yām’

pratimā san’nidhau vāā jap’tvā sa sid’dhaman’trō bhavati |

mahāvigh’nāāt’ pramut’chyatē | mahādōhāāt’ pramut’chyatē |

mahāpāpāāt’ pramut’chyatē | mahāp’rat’yavāyāāt’ pramut’chyatē |

sa sar’vavid’ bhavati sa sar’vavid’ bhavati | ya , ēva#’ vēda | it’yupanihate || 14 || | a�h�au | brāmha�ān | samyak | grāhayitvā | sūrya-varchasvī | bhavati || | sūrya-graha�ē | mahā-nadyām |

pratimā-sannidhau | vā | japtvā | saa | siddha-mantraa | bhavati || | mahā-vighnāt | pra-muchyatē || mahā-dō�hāt | pra-muchyatē || | mahā-pāpāt | pra-muchyatē || mahā-pratyavāyāt | pra-muchyatē || | saa | sarva-vit | bhavati | saa | sarva-vit | bhavati || yaa | ēvam | vēda || iti | upani�hat ||

�0� aṣhṭau = huit || ॄ�P��� � brāmhaṇān = bramhins || 2§�� samyak = ensemble et de manière égale

(voilà le secret... un mot possédant deux significations dont les deux sont applicables !) || म�6� F� grāhayitvā = « saisi » (les huit ensemble « saisissant » cela aussi bien)

|| 23 sūrya = soleil || [ 7� varchasvī = brillant || ��� bhavati = devient

23 म6�$ sūryagrahaṇē = pendant une éclipse solaire || !6��y�! � mahānadyām = dans une grande rivière

|| ू��!� pratimā = vigraha, statue || 2��C� sannidhau = en présence de, près de || � vā = ou

|| (©� japtvā = ayant récité || 2� saḥa = il || �2<-!ª� siddha-mantraḥa = siddhi de ce mantra

(personne possédant le mantra-siddhi) || ��� bhavati = devient

!6����� � mahāvighnāt = des grands obstacles || ू-! ���$ pra-muchyatē = est débarrassé

!6�#: �� � mahādōṣhāt = des grands défauts || ू-! ���$ pra-muchyatē = est libéré

!6������ � mahāpāpāt = des grands péchés || ू-! ���$ pra-muchyatē = est libéré

!6�ूH� �� � mahāpratyavāyāt = des grands méfaits || ू-! ���$ pra-muchyatē = est libéré

2� saḥa = il || 2-�� � sarva-vit = l’omniscient || ��� bhavati = devient || 2� saḥa = il

|| 2-�� � sarva-vit = celui qui est omniscient || ��� bhavati = devient

� yaḥa = celui qui || S! � ēvam = ainsi || $# vēda = sait

8�� iti = ainsi se termine || ���� � � upaniṣhat = déclare cette upaniṣhat

ww

w sa

ived

a.ne

t

ww

w v

edav

ishw

a.co

m

Page 23: gaNapati atharva shiirSha - mv - fr atharva shiirSha - mv...L’ atharva vēda est ainsi nommé, parce que la majorité de ses mantras ont été « perçus » par le ṛṣhi Atharva,

23 / 24

(Si une personne est l’enseignant… et… ) Si huit bramhins « saisissent » cela ensemble aussi bien (d’elle), elle brillera de l’éclat du soleil ! (Aura éblouissante ? Devient riche ? Les deux ?) Pendant une éclipse solaire… celui qui accomplit japa (un nombre précis de fois) dans une grande rivière ou en présence d’une grande vigraha (statue aux vibrations puissantes !), acquérra le siddhi de ce mantra ! Celui-ci élimine les obstacles majeurs. Il supprime les défauts principaux. Il vous absout de la violente réaction des cinq grands péchés et des grands écarts de conduite (s’ils ont lieu). Celui qui les maîtrise parfaitement devient omniscient ; un sarvavit… un véritable sarvavit !! Quiconque sait cela, connaît cette Upaniṣhat. [14]

Om bhadraṁ karṇēbhiḥi śhṛṇuyāma dēvāḥa… etc. Explication complète au début (śhānti pāṭha du gaṇēśha

atharva śhīrṣha).

Om śhāntiḥi ! śhāntiḥi !! śhāntiḥi !!!

Appendice – Saha Nāvavatu Toutes les upaniṣhats de l’Atharva Vēda commencent et se terminent par le śhānti pāṭha « bhadraṁ

karṇēbhiḥi… ». Dans l’État du Mahārāṣhṭra, certaines traditions récitent également le śhānti mantra « saha

nāvavatu… ». Il est donné ici également. La tonalité générale de ce śhānti mantra est « puissions-NOUS accomplir toute chose ensemble, puissions-NOUS progresser tous les deux… ». L’accent est mis sur l’excellence collective et NON sur l’idée égoïste de la réussite/ascension personnelle (peut-être au détriment des autres) comme nous le voyons si souvent aujourd’hui.

���� ��� – śhānti pā�ha

� 2�6 ��"� � । 2�6 �� " � ��Y� । 2�6 �� L� �+�6, । � $�(� �7 ���C� "�!/�� !� �"�h ��6,. । � �����4 �����4 ����"4 ॥

� । 26 । �� । �� � ॥ 26 । �� । � ��Y� ॥ 26 । � ! � । �+�6, ॥ । � $(�7 । �� । �C��! � । �/� । !� । ��h � । 6, ॥ � । ����� । ����� । ����� ॥

� saha nāvavatu | saha nau bhunak’tu | saha vīr’ya�’ karavāvahai |

tējas’vi nāvadhītamas’tu mā vid’vihāvahaiī |

� śhā-n’tiśh’ śhā-n’tiśh’ śhā-n’ti�i || � | saha | nau | avatu || saha | nau | bhunaktu || saha | vīryam | karavāvahai || | tējasvi | nau | adhītam | astu | mā | vidvi�hā | vahai || � | śhāntii | śhāntii | śhāntii ||

� OM = Omkāra le tout premier son ; le Big Bang originel || 26 saha = ensemble || �� nau = nous (deux) || �� � avatu = (puisse-t-Il) protéger

26 saha = ensemble || �� nau = nous (deux) || � ��Y� bhunaktu = (puisse-t-Il) nous nourrir

26 saha = ensemble || � ! � vīryam = (avec) de courageux efforts || �+�6, karavāvahai = puissions-nous faire tous deux

�$(�7 tējasvi = brillant || �� nau = nos (deux) || �C��! � adhītam = études, apprentissage || �/� astu = être || !� mā = SANS || ��h �6, vidviṣhāvahai = jalousie entre nous deux (dvēṣha signifie littéralement sentiment « d’être deux »)

OM ! Puisse-t-Il nous protéger tous les deux, puisse-t-Il nous nourrir tous les deux ! Puissions-nous travailler courageusement ensemble, puissent nos études conjointes être brillantes ! Puissions-nous ne pas faire preuve d’envie-hostilité l’un envers l’autre lors de l’accomplissement de tout cela !

Om śhāntiḥi ! śhāntiḥi !! śhāntiḥi !!!

ww

w sa

ived

a.ne

t

ww

w v

edav

ishw

a.co

m

Page 24: gaNapati atharva shiirSha - mv - fr atharva shiirSha - mv...L’ atharva vēda est ainsi nommé, parce que la majorité de ses mantras ont été « perçus » par le ṛṣhi Atharva,

24 / 24

Le pada pāṭha du śhānti pāṭha est proposé, car cette partie est également récitée dans le ṛgvēda samhitā. Les chanteurs expérimentés peuvent chanter les pada, krama, jaṭā et ghana pāṭhas de cette partie.

Pada pāṭha du bhadraṅ karṇēbhiḥi (RV 1.89, 6 & 8)

। ��ि! � । ������� । ��� �� ��!� । #$���4 ॥ ��ि! � । ��ँ $�!� । ��'��"4 । �(�ऽ��4 ॥

। �*�+,� । �-, "4 । � ��/ ��-��2"4 । ���3��"4 ॥ � । ���$� !� । #$��6"�! � । � � । E �"4 ॥

। 7��/ । ��4 । 89"4 । ;�<-ौ"�� ॥ 7��/ । ��4 । �3� � । ��>-$"#�� ॥

। 7��/ । ��4 । ��?"4 । ��+�0� $�!� ॥ 7��/ । ��4 । A;6�B��"4 । #�C��� �� ॥

| bhad’ram | kar’�ēbhii | śh��uyāma | dēvāa ||

| bhad’ram | paśh’yēma | ak’�habhii | yajat’rāa ||

| sthiraii | a�’gaii | tus’tu-vā�’saa | tanūbhii || vi | aśhēma | dēvahitam | yat | āyuu ||

| svas’ti | naa | in’draa | v�d’dhaśh’-śhravāa || svas’ti | naa | pū�hā | viśh’va-vēdāa ||

| svas’ti | naa | tārk’�hyaa | ari�h’�anēmii || svas’ti | naa | b�has’patii | dadhātu ||

__________________________ (Nous sommes très attachés à l’exactitude et à la précision de chacun de nos documents. Toute suggestion, correction ou remarque sera traitée avec gratitude, promptitude et respect. Veuillez l’envoyer à Maunish Vyas : )

ww

w sa

ived

a.ne

t

ww

w v

edav

ishw

a.co

m