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* 37™ hm — * 13.15# AteiiuiralMr •Dflémé -Gérul o. RA N DO LET (• 5fwliiBM—=HNTHffl M14TO— 8(M'iims Paeres) I! itoftf19)7 ï$SÈmtM. Iijritsiaii etiiuuu.TÉL. 10.41 te, Bu« Font«n«Ü0, 38 Aiiww TéléerapMqne : RANDQLET Ham Le Petit Havre ■■■■■■■MmaaMM» » i»ii mi- RfiDACTBUR BH CHBP l.<4. GASPAR - JORDAN Téléphoae « Seorétalr#(Jénèral: TE VALLÉi Rédactlon,35, ru« Fontenelle - Tél. 1M0 ANNONCES m AC HAVRB. .... Bureau du Journal, II!, b?"'* de Strasoour*. f L'AGENCE HAVAS,8, place d« la Bourse, est ... 5 seule chargée de recevoir les Annonces pour ( le Journal. L»flTIT HAK/ffast dèslgni «our lat Annonoas Jartletalris et légvlts iii»i«hi00»i»iuiimiTir —aiawiu— emBOMW^jggü1" w 'WBltgEiS** A PARIS. ORGANE REPUBLICAIN DEMOGRATIQUE Nr~ Le plus fort Tirage des Journaux de ta Région ABONIN1EMENTS A ©O Le Havre, la Seine -Inférieure, l'Eure, l'Oise et la Somrne Autres Département* Union Postale Onrub annoègatamsnt.SAUSFHAtS, dunstout Ut Bartaux Ut Halts da Franst ■in— iiesineMie — <—i« riie ii Tnois Mois Fr. xo Six Mois 9 Fr. 8 8 B9 ®© Fr. UstAm Fr. > AU » Les Socialistes et I'Alsace-Lorraine LaCommissiondu partisocialisteuniöé, répoodant au questionnairehollando-scaa- dinave de Stockholm,vient de préciserson Eointde vue sur la question de l'Alsace- orraine, « Au nomd'un droit que Ie temps n'a Ïas prescrit », elle proclameque l'Alsace- .orraineest franchise. Et elle dit notam¬ ment : « C'est au nom même du principe du droit des peoples a disposer d'eux-mêmes que les socialistesde France affirment, ü Fencontre de certains socialistesd'Allema- gne, que le problèmed'AlsaceLorraineest ouvert. La rupture de l'état de paix,la rup¬ ture par conséquentdu traité de Francfort, brisé par l'Allemagne,puisque c'est elle quia déclaréIa guerre a la France, a natu- rellement rompu un contrat qui résultait de la force,et que la France n'avait pas ce- peridantessayéde rompredepuisquarante- quatre ans. « C'estlégitimementque la France peut dire :.«RompuIe traité de Francfort, rom- pus seseffets. » La motion du parti socialiste uniflé, après avoir rappelé l'adhésion de l'Alsace et de la Lorraineè la France en 1790,et la protestation solcnnelie des deputes des deux provincesconlre l'annexion,en 1871, ajoute . « Les traités qui suivront la guerre, en rappelant la violationdu droit despeuplesaccomplieen 1871,déclareront que c'est la brutalité de la forcequi a seule tranché le lien entre l'Alsace-Lorraineet la France. » Mais,dès lors, c'est Ie retour pur et sim¬ ple des deux provinces arrachées par la violenceque le parti socialiste unifléré¬ clame? Nonpas. Et, par un excès de scrupule, il demandea ia France de renoncer « a se réclamer exclusivementd'un droit ccpen- dant incontestableet évident ». II veul « consacrer,par un exemple illustre, cetle procédurede consultationdes populations qui peut seule, acceptée commeune règle d'application universelle, épargner au mondedes calamitéssans tin». Devrait-oninsister sur cetle conception, pour ie moinssinguliere, qui soumettrait a la formalitéd'un referendumi'acceptation d'un droit antérieur, imprescriptible et souverainementreconnu, d'un droit in¬ contestableel incontestéparles socialistes eux mêmes? 11le faut cependant, puisque pareilles subtililésdu parti socialiste uniflé, illogi- quesvraiment et véritablement ridicules, pourraient éventuellementjeter, dans cer¬ tains esprits, certaines inquiétudes. Et notre confrère Le Tempsnous pré¬ sentecettejudicieusecritique de la réponse formulée,par le parti socialiste, au ques¬ tionnaire de Stockholm sur la question d'Alsace-Lorraine: Oaaffirmsla droit de Ia France; on le déclare incontestableet évident, mais on demandeh la nation d'y renoncer afind'as- mrer ls triomphe d'an principe cher anx Socialistes ! Pourconsacrer par tin exemple « illustre» la procédurede consultationdes populations,on demarda a la Fiance de i'aillira son devoir envers les Alsaciens- Lorrains,detrahir la confianceque sesen- fants malhenrenxn'ont cesséde lui témoi- gner pendant qnarante-six années ; on Ini demandede renier son passé,de méconnaï- tre la valeurmoralede l'engagementpris ü Bordeauxpar les représentants despopula¬ tions sacrificesen nne heare tragique an saint de ia patrie I Cs que veulent les socialistes ne constituere.it en réalité qu'une sanction ciu droit violé ; ca qu'ils préconisent, c'est une consultation dont Ie principe même, si on pouvait I'acimettre, effleureraii d'un doute odieux /'admirable cons¬ cience patriotique des Alsaciens-Lorrains, une consultation impossible A organiser pratique- ment, au surplus, fausséa d'e vance et par la force des c/ioses dans ie sens des intéréts ailemands ! La prudence des termes et Ia perfidie des arguments n'atfénnent en rien Ie caractère abominable de la décision prise. Admettre le plébiscite ponr les Alsaciens-Lorraics, c'est nn fait brutal contre leqnel ne saurait prévaloir ancuneconsiaération sentimentale on politique, et il est significatif que ies denx membres de la commission da parti nnifié qui ont refasé d'approuver le texte adopté et se sont réfugiés dans l'abstention sont deux Aisaeiens-Lorrains, MM. Braomer et Gaston Lévy. II est curieux de noter que, dans le mê¬ me tempsoü le pnrli socialisteétait solli- cité, cheznous, de répondreau question¬ naire liollando-scandinave, la questionde l'Alsace-Lorraine élait agitée en Alle- magne. Or la censure politique exisle a Berlin. Commentadmettre que cclte censure, — a moinsque ce ne fat par ordre, — ait autorisé simultanément l'expression des opinionsdivergentesdeM.Scheidemannet deM. MaximilicnHarden sur cette ques¬ tionde l'Alsace-Lorraine? M.Scheidemann, socialdemocratedu kai¬ ser, intrigant subtil et i'un des inventeurs, i'un des initiateurs de ia conférence de Stockholm,— et ses menées en Hollande furent dénoncées,il y a présd'un an, avec une inflexiblerigueur,— M Scheidemann, dans une toute récente tournée de propa- gandeimpéx ialiste, venaitde se prononcer contrelarétrocessionde l'Alsace-Lorraine. Et Tonapprit tout aussitöt que M.Maxiini- lien Harden soutenait, dans sa revue la gvkunft, que si l'on veut éliminer toute cause de nouveauxconflits, il faut rendre l'Alsaceet la Lorrainea la France, Trente el Triesteè l'ltalie, préparer la restaura- lion de la Po'ogne, mettre le Slesavig du Nordén état de deciderde son sort, Et M.Harden ajoutaitque, pour assurer la paix du monde,il était nécessairede se référeraux termes de la proclamationdu présidentWilson, de constituer la Confé- dérationdes peuples européenssur les mê¬ mes bases que celles de Ia Confédération américaineet de la Confédérationsuisse, avec un tribunal international chargé de juger et de résoudretous les conflits. Non,mais alors, cetle adhesion? Est-ce a dire ia Société des Nations, comme naguère rinternationale, sous l'hégémonie absoluede I'Allemagne?. .. Cette mansuélude qui tolère Scheide¬ mannet Harden'nousest une preuve nou¬ velledecette habiletéhoche,un peu lourde, faite de faux-fuyantsel de duplicité. Ou soufileen mêmetempsle chaudet le froid, afinde déconcerterles naïfs. Et c'est précisémentl'instant choisi par les socialistesrévolutionnaireset interna- tionalistes pour admettre un referendum — qui d^illeurs serait forcément truqué par les AlIemands— sur celtequestionde l'Alsace-Lorrainedontils proclament ce¬ pendantle retour a la France comme la simple « reparationdu droit violé » ! Tri. Vallée. Dmitrc Mn quatrb iieurbs matin Au Ministère- de la Marine Ports. — La cspilaiae (le vaisseau Laugier pren- dra les foactions de chef da cabinet militaire de M.Chaumet. L'ACHAT DESNAVIRES A LÉTR^GER i Paris. — Au nom d'un groupe d'armateurs fran¬ cais, en accord avec le gouvernement. M.Pellerin de la Touche est accrédiié aupres M.Tsrdieu, en vua de pari', óre I'ententeaiee les constructeurs et les financiers américains pour I'achat des navires. LESCANDIDATS OFFICIERS D'ARTILLERIE Paris.— Une circulaire du ministre de laguere régie ies conditions d'sdmission des sous-offi¬ ciers de l'arli!lerie,car.didats officiers,au prochain cours de perfeciionnement ayant une durée de deux mois et demi a partir du ü septembre pro- cbain. —— LesAnglais eilaConference deSioctdiolm Londres.— A la conférence du parti ouvrier, le president, dans son allocution, a dit que la paix doit délivrer le monde du militarisme agressif. Les Russes, profondément impre,sionnés par la grande revolution, ne désirent pas de paix sêpa- rée et sont résolus a linir ia tutte avec les autres aliiês. 11. Henderson a fait Ie récil de son voyage en Russie. 11 se décisre partisan do la conférence consultative nécessaire pour satisfaire l'opinion publique de Russie. La conférence a décidé de s'ajoumer pour per- mettre aux diverses sections du parti de déliberer sur finvitation a Ia conférence consultative de Stockholm. La section des mineurs aurait volé par S41voix coutre 184pour la conférence consultative. La Conférence de Stockholm Londres — La conférence du Parti ouvrier an¬ glais a commencé ses deliberations sur ia ques¬ tion de i'envoi de dèlégués a ia conférence de Stockholm. Les délégués russes, de retour de icur visite aux pays ailiés, assistent a la réunion. Ponréviterla débaclerasse Petrograde. — Le Comité rxécutif du Conseil des aéiegues d»s ouvriers. des miiitaires et des paysans a décidé de convoquer en conférence tous ies parits socialistes ei les organisations ouvriéres professionnelies pour discuter ce que la démocratie doit faire pour conjurer la debacle militaire de ia Russie. Grave Incendie h Toulouse Toulouse.— Un incandie de grande violence s'esi déclaré a 14heures au théatre du Capitole. Malgréla promptitudedes secours, le théiitre peul êt re considéré comme délruit. On désespéro de ssuver l'Hötel de Ville, qui est contigu et oü le feu s'est communiqué. Toulouse. — L'Höteldo Ville, contigu au théStre du Capitole, a été préservó des Dammes, mais la magnffique salie de spectacle, qui coüta plus de deux millions, est complétement dètruite. Le feu, dont on ignare Iss causes, s'est déclaré dans le combie du ihéfUre; en une demi-heure, tout fut consumó. 'La Gève des Gkemmots espagnols Aladrid.— Undécret considère comme apparte- naat a la force armée les individus appartenant au régiment du cbemin de fer. Afadrid — Les journaux déclarent, a propos du cor,flitdes cheminots, quo ie gouvernement n'ob- liendra da succès en cette affaire que s'il agit avec toule énergie. Aladrid— La grève des clmrninols de plusieurs sect ons de ia Compagniedu Sord ie l'Espagno a cominencé venuredi. Les eiopioyèS sont divisés Le service postal sera assure par de nom&reu- ses automobiles particulières. L'Appsi dasBjournés dasGlasses 1813-1S17 Les jeunes genv, ajournés des classes 1913a 1917,rcconnus aptea au service, appartenant aux categories énumérées ci dessous, pourronl faire connsltre aux commandants des bureaux de re- cruiement dont ils dependent : 1«les armos dans lesqueiles ii-sdésirent servir de preference ; 2* dans ces armes,tes corps auxquels ils demandent a être affectt-s: a) Ceux dont deux fréres ont été tués a l'en- semi ou sont morts des suites de leurs blessu¬ res ; ft) Les fils ainés de families d'au moins six en¬ fant», dont le père est décéJé ; c) Ceuxdont is pöre a été tué a 1'ennemi, ou est mort des suites de blessures ou est dispara depuis six mois au moins, ou appartient a une formation combattante. '* It sera donué satisfsetion a ces demandes dans toule la mesure des possihiütés, sous la réserve nolamment que les intéressés rempiissent ieg conditions d aptitude physique ou proressionnetie exigées pour l'arme choisie et que le bureau de recrutemi nt dont ils dépenden! foumisse un con- lingent a cetto arme et a ce corps. Les hommesdont it s-iqitstront appelés sous les drapeaux savoir : ceux du servce armé, le 3 sep- tembre 1917; ceus du,sereicf auxltime, Ie 4 stil- temitre, LA GUERRE Communiqués Officials I.IOO' Jonrnéo FRANCE Parts, 10 aoüt, 14 heures. En Belgique, nous avons continué a prugresaer au cours de la nuit. Nos troupes ont occupé plusieurs fermes a l'Est de Bixschoote et a l'Ouest do Langemarck et capturé un certain nombre de mitraill-iuses. Au Nord de Saint-Quentin, les Allemands ont attaqué dans la région de Fayet, sur un front de un kilometre environ. L'attaque a été brisée par nos feux et refoulee avec des pertes, sauf au centre oil des fractions ennemies ont pris pied sur un faib'e espace dans nos elements avancés. Au Nord de l'Aisne, la nuit a été marquêe par une recrudescence de bombardement dans toute la region au Sud d' Alternant et de Filain. Vers quatre heures du matin, l'en- nemi a attaqué avec violence nog posi¬ tions depuis la forme de Panthéon jnsqu'è l'épine de Chevrigny. Des effectifs évalués a trois bataiilons et appuyés par la « Stosstruppen » ont t6nté l'assaut de nos lignes a plusieurs reprises. Sur la plus grando partie du fro at attaqué, nos fe«x, déclanchés avec précision, ont arrêté les assail- lants en leur infligeant de trés lourdes pertes. Des éléments ennemis qui avaient réussi a pénétrer dans une de ros tranchées ont été tués ou faits pri- sonniers après un combat corps a corps, au cours duquel nos soldats ont fait preuve du plus admirable entrain. Nous avons maintenu toutes nos positions. D'autresr' tentatives allemandes, notamment au Sud d'Ailles, k l'Est de Chevreux, dans la région du Vauquois, vers Avocourt et au Nord- Ouest de Flirey, ont éga/ement eclwué sous nos feux. L'ennemi a laissé des prisonniers entre nos mains et subi des pertes sensibles. 23 heures. AuNoiddeSaint Quentin, aciivité soutenue des deux artilleries. Dans la region de Fayet, vers quinze heures, deux attaques ennemies entre le moulin de Nennechet et la ferme Cepy ont étó arrêlées par nos feux. La lutte d'artilierie s'est poursuivie avec vio¬ lence sur le front Panthéon-Epine de Ghevre- gny. L'ennemi, après le sanglant échec subi ce matin, n'a fait aucune nouvelle tentative. Au dire des prisonniers, i' attaque av it été montée avec le plus grand soin èn vue de nous repren- dre les tranchées conqui ses par nous le 30 juillet. En outre des trois bataiilons déjk si- gnalés, l'effectif engage par les Allemands com- prenait nsuf détachoments de troupes spéoiaies d'assaut et deux détachements de lanoe¬ flammes. Le chiffre total des prisonniers que nous avons faits au cours de cette ac¬ tion dépasse une centaine. En Champagne après une préparation d'ar¬ tilierie les Allemands ont attaqué nos tranchées a l'Est de Maisons-de Champagne. Aux deux ailes nos feux ont brisê toutes les tentatives. Au cent-e, oü les assail lants avaient pris pied. un combattrès vif s'est engagèqui s'est terminék notre avantage. Notre ligne est integralement rétablie. - Sur les deux rives de la Meute, actions d'ar¬ tilierie violentes dans la région de lacöte 304, au Mort-Homme, et au secteur de Bezonveaux. GRANDE-BRET AGNE 10aoüt, après-midi. Au cours d'une opération de détail, effeetuée avec succès au début de la matinée, a 1Est d'Ypres, nos troupes ont achevé la conquête du village de Westhoeck et se sont emparèes des positions qui restaient entre les mains de l'ennemi, sur la hauteur appelée crête do Westhoeck. Au flanc gai«;he du front de bataille, nos allies poursuivent leur progres¬ sion a l'Est et au Nord de Bixschoote. Des coups de main exécutés hier soir, kous ont, permis de pénétrer sur un large front dans les positions alle¬ mandes a l'Est de Menchy-ie-Preux, de faire sauter des abris et de boule- verser les organisations défensives. L'ennemi, qui a vigcureusement ré- sisté en certains points, a subi da grosses pertes, Una contre-a taqne allemande, déclaschée au cours da l'oceupation par nes troupes du sys- tème de tranchées de la première li¬ gne ennemie a été arrêtée par nos fsux de mitrailleuses. Deux mortlers de tranehée et un certain nombre de prisos.niers sont reslès entre nos mains. soir. L'attaque que nous avons exécutée, cs matin, a l'Est d Ypres s'est dé ve- loppèe sur un front d'environ trois kilomètres deux cents, eu Sud de la ï'oie ferrée d'Ypres a Roulers. Sur 1» rive droite une lutte violente s'est engégée pour la possession des hau¬ teurs qui traversent la route d'Ypres a Mania. Nos troupes ont realise une avance dans ca secteur ; la lutte con¬ tinue. Au centre et k gauche la résis- tance de l'ennemi a été brisés et nous avons atteint tous nos objectify. Ea outre de Westhoeck et de la crète de Westhoeck, qui se trouvent a l'heure actuelie, entièrement en no¬ tre possession, le bois Glencorse est tcnibé entre nos mains 0 L'ennemi qui a subi de lourdes par¬ tes au cours de ces combats nous a abandonné deux cent quarante pri¬ sonniers. Les coups de main eff ctués aveo succès la nuit dernière a l'Est de Monchy-le Preux, nous ont eacore valu quatre-vir gt-six prisonniers. Au cours d'un raid allemand exécuté la nuit dernière au Sud-Est de Guemappes deux de nos hommes ont disparu. Un autre coup de main ennemi a été repoussé au Nord-Est de Gou- zeaucourt. Les deux aviations ont montré hier une grande activité, mais le violent vent d'Ouest et d'épais nuages ne permettaient pas a nos p lo- tes d'atiaquer facilement les aéroplanes enne- mis. lis ont exécuté avec succès dans la jour- nee des opérations de bombardement et leur travail en liaison avec /'artillerie. Au cours de combats aóriens, cinq apoareils allemands ont été abattus ; cinq autres furent contrahits a atterrir desemparés. Deux ballons ont é.é, en outre, abatius en dammes ; quatre autres ont été co»tra/nts a atterrir avec de sérieuses ava- i'ies. Quatre de nos aéroplanes ne sont pas ren- trés. N BELGSQUE ~ 10aoüf. Au cours de la journée du 9 aoüt et dans la nuit du 9 au 10 aoüt, /'artillerie allemande a été surtout active dans la région da Ramscappelle. Le 9 aodt, dans la so/réa, notre artillerie a descendu un avion allemand. Aujourd'hui 10 aoüt, nous avons exécuté de nombreux tirs de destruction, de réglage et de neutralisation sur les batteries ennemies. L'aviation a été trés active. ITALSE Rome, 10 Aoüt. Deux tentatives ennemies sw les positions Fa/ Coalba et au Nord de Santa Caterina fu¬ rent recoussées avec des pertes pour les assail- lants. Nous avons fait vingt prisonniers. Dans la ruit du 8 au 9 aoüt, nos escadrilles bomba dèrent avec succès la hotte et les ou- vrages miiitaires du port du Po/a. Tons nos avions sont reventts indemnes. DANS LES BALKANS FRANCE Salonique, 9 aoüt Après une forte préparation d'artilierie, un bataillon ennemi a attaqué le 8 au soir les po¬ sitions franco-helleniques dans la région de Huma. II a été repoussé. Fable activité de /'artillerie sur tont le front dans la journée du 9 aoüt. GRANDE-BRETAGNE Salonique, 10 aoüt. Sur la Slruma nne attaque bulgare le 8 aoüt fut repottssée. Nous avons bombardé l'aèro- droma de Livaneve. Sur le reste du front activité de /'artillerie, L'état sanitaire des troupes est excellent. ROUiVÏAmE 10 aoüt. Dans la vallée du Trotus, des attaques enne¬ mies ont été repousscee par les feux et les contra attaques des troupes russes, qui ont maintenu toutes ies positions, ont fait des pri¬ sonniers et pris des mitrailleuses qui ont étó retournées contre l'ennemi fuyant en déban- dade. Dans ia région montagneuse entre le Trotus et la Putna, les troupes rotimaines ont brave- mer.t ('ési'sté au violent bombardement de l'ar- tillerie ennemio aux attaques avec gaz as¬ phyxiants at k cinq attaques complètement ra- poti ssées. L'ennemi n'a pu prendre pied qu'en un setil point de nos tranchées, dans la vallée de l'Oituzu. Sur la Putna et la Sereth, les troupes russo- roumaines, attaqu'ées a plusieurs reprises par un ennemi supérieur en nombre et bombardéas de nuit et de jour, ont repoussé l'adversaire en lui infligeant de lourdes pertes et ont main¬ tenu toutes leurs positions. L'aotion continue avec violence. Sur le Sereth, le Danube et jttsqu'h la mer Noire, duels d'artilierie sans importance et fu¬ sillades. ChaiiMain dómissionnorait Suivant Ie Birmingham Daily Post, M. Nev'lte Chamberlain,ministre du service cations!, aurait décidé de démissionner, après ia decision du gouvernement cbargeant son département de toutes les questions de fcrulemect qui apparte- naient, jadis, au ministère de la guoire. L'ÉTAT DESAS TÉDELIEBKBECHT Un personnalité hoUand-ise.qui vient d'arriver d'Ailenagne AGenève, affirme qua sur les ins¬ tances pressanles dn plusieurs organisations syndieilistas, le gouvernement allemand a libêré Liebknecht depuis qoiuze jours, craignant qu'il ne meure en prison. 11est dit-on. gravemeat at¬ teint de phtisie et pèse acluellement 38kilos (?). li est soigné dans nne clinique privée. mais on craint qu'il ne succombe a la misère physioiogi- que due rux iraitemenls inhuiuaios dont il a eté viciime dans sa prison. L'sutlieniicitè,de c Ue nouvelle parait certaine, bien que la presse allemande, sur un ordre impé- ratif.des merités, ait gardé le silence a ce sujet. . ■i i«n«nocj,iMim i HWMI n*i "L ■»»M 150Beigess'évaflent emraenant leursgardiess D'sprès una informationparveaue de Rotterdam su Havre, un groupe de ISa Beiges est parvenu a franebir ia fronttere dans de curieuses,circons- tanoes. Les autorités miiitaires allemandes ayant résoiu de faire disparaiire les arbres qui gèn-.ient ia vue des sectinelies le long des Ills (le ft-r bar- belés el du cJble éleetroénteur, requi-itiooEèrent IS? habitants de Seizaete et léür enjo gmrent d'cf- fectuer le travail d'aoatage méditó par Messieurs les Obers*.Aiosi fut fait. Majsies bücberons improvisés firent choir les t.roncs sur ies hls de la cloture dans lnquelie btenièt una large brèche so trouva praiiquée. Lhporie de lour prison étanl ouverte, les cap- lifs en profitéren! pour prendre le large, accom- pagaés de leurs gaMiens, cinq sentinelles aux- queiles depuis longtemps pcsait la surveillance et qui s'empressèrent de jeter armes et bagages s.dartsla plaiae voisice. MINISTÈRE DELA MARINE Le président de la Républiiue a signó un dé¬ cret qui nomtne M.Ohsrles Ch-umet ministre de Ia marine, en remplacement de l'atniral Lacaze, démissionnaire. II a ensuite décidé la création d'un sous-secrétarist do la marine et a approuvó le choix de M. Jacques-Louis Dumesnil, proposé par M. Cbaumot. Le msnlslre de la marine M. Cbarles Cbauraet, qui soccède è l'atniral La¬ caze a la lêle du déparlemeni ae la marine, est deputé de la Gironde pour la première cireons- cription de Bordeaux. Né en 1866a Prignae-et Cazelles.ilfut rédacteur de la Gironcleavaot d'entrer au Parlement, pour la première fois en 19 2, Elu le li mai de cetle année, au second tour de scrnlin. par 6 914 voix contre 4 79>a M.Albert Cbiché, député sortant. il fut, depuis, constammeni réélu avec des majo- rités toujours croissantes. Il apparlient au grou¬ pe des républicains de gauche. Le nouveau minrslrede la marine a été sous- secrélaire d'EUl des postes du 2 inars 1911au 18 mars 1913,dans les ministères Monis, Caillsux, Poincaré et Rriand. On lui doit des interventions trés remarquées dans iesdiscuss'ons parlementairs consacrèes aux grande- questions d'ialérêt general : commerce, industri, , outillage des porls. travaux publics, crise navale, etc. Dapuis la guerre, il s'est parli- cuLèrement appbqué a resserrer los liens qui unissent le mond,; du commerce et de l'indusirie de France au monde des affaires dans les pays aliiós, et a fixer les bases des futurs traités d'ur- dre éconotnique. Le Sous-Secrétulpe d'Etat de la Marine M.Jscques-Louis Dumesnil, qui davient sous- secrélaire d'filat de la mtriae, est député da Fon- tainébleau. Né en I88i, è Paris, il appartient au barreau et il est mombro du Conseii général de Seine-et- Marne 11fut chef du cabinet do M.Rriand.alors ministre de l'instruction publique puis de la jus¬ tice. Eiu député Ie 24 avril 1910, au premier lour de scrutiu, par M 436voix, contre 5,180a M Mouies et 3 399a M Mignan,en remplacement de M. La- bon, qui ne sa reprèsentait plus, il lui roéiu en 1914. 11apparlient au groupe radical-socialiste. Lis iiéiBiE ieBtsiie Les débuis du cabinet Kerenshy l,e président du Conseil, désireax a'abréger l'expédition des affaires courantes, a décidé quo les mir.istres viendraient individuellement s'en- treteniravec lui des questions qui concernent leur département et que des solutions seraient adoptées au cours de ces entreliens. Le Comité de guerre dont on continue a faire prévoir la formation se c^mposerait de MM.Ke- rensky. Nekrassol, Terestchenko et Yourenef. Ce d- rnier est le ministre des communications. D'oprès lea informations autorisées, les princi- paux membres du cabinet se classent deciiément ainsi : Socialistes révolutionnaires : MM. Kerensky, Afksenlief,Tchemof, Savinkof, Lebedef. Sociatistesdèmocrate3 : MM.Nikitine,Prokopo- viich, Skobelef. Socialistes populaires : M. Peehekhonof et, sui¬ vant d'autres informations, M.Zaroudny. Radicaux démocrates (anciens progressistes) : MM. Nekras-óf et Efremof. Cadets: M.vl. Yourenef, Kokocbkine, Karlacbef, Oiuenbourg S;nsp rti : M. Terestchenko. Onco ifirme quo M.Tseretelli ne fait pas partie du cabinet a cause d'une divergence de vues sur le röle du Soviet, a qui l'ex-ministre de l'intérieur vouiait conserver cerlaines prerogatives. On se d, mande si M.Tseretelli travaillera mainlenant a soumottre le Soviet a l'lnfluence du gouverne¬ ment ou vice versa. Les Elections Le gouvernement provisoire a publié les ins- iructions eoncernant ('organisation des pro- cbames elections. Ledroit d'e vote est accordó aux sujets russes des deux sexes ègés do plus de ving! ans, a l'oxception des criminals et des déserteurs. Ouverture de la Dièie d'Esthonie SeloD des correspondances parvenues sux journaux de Petrograde, l'ouverture de !a Diète eslhonientie, qui a eu lieu a Reval le 14 juillet. a été l'occasion dutje manifestation populaire imposante. l'our la premièro fois, en effet, l'Eslbonie pos- sède une Diète régulièrement constituée et dont les représentants ont été dé3ignés par le suffrage universe! de lous les citoyens des deux sexes asês de plus de vingt ans. A la séance d'inauguration, un groupe de dê- ptilés appartenant a l'ext óme-gaucbe a déposé un ordre du jour affirmant la confiance de l'Estbonie dans le gouvernement provisoire et dans le Co¬ mité central du Coaseil das ouvriers et soidats. Uncourt débat s'engagea, a l'issua duquel la Diète spprouva le texie d'une adressa exprimsnt sa sympathie el son approbation a M. Kerensky et a ses collaborateurs en proclamant la néces- silé pour la Russie de rétahlir la discipline ei de maintenir son unité, afin de faire face a la me¬ nace do l'invasion allemande. L'assemblée nationale extraordinaire Les journaux rapportenl quo !e gouvernement aurait renoncó a convoquer a Moscou l'Assem- biée nationale extraordinaire. L'autonomie des provinces Une delegation spéciale est arrives pouc fiJsca- ler avec le gouvornome.jt Ia question de i'auiouo- mio des trois provinces do Vilna, Grofao et ICov- no, désigaées sous le nom de Russie Blanche. Les Léninistes rslèvent la têle Une assemblee de délégués m>ximslistes de toute la Russie, réunie a Pétrograde, a élu prési- debts d'üonneur Lénine, Zinovlew, ainsi que ptu- s-eurs leaders du parti astueiiemaül sous les ver- rous : Trotzlci,Dumakharski, Kolontai,ete. L'assemoiée a volé une adressa aux détesus, exprimant « le regret de les voir honteusement calomniés. » LA GÏÏERRE AÉEIEKXTE Chuto moptelle d'un Aviatenr Le maréebal des logis Terrasson de Mon'lesu, ag^ de 24anï, originaire de la Cbarénto, a étó victioie d'un aecident mortel deviation au caaip de Pont-Long. SUR _MER Vspsur allemand torpiüé Le vapoar allemand Friedrieh-Eirow a èté tor- pilló nar un sous-marin russe dans le goife de Bqthnie, prés de Skellcftes, dans les eaux terri- torisles^uédoites. L'tqufpige est sauvé. Bateaux norvégieus naufragés D'nprèsune dépêche de Slockfeolrnrüu19acüt, les journaux de Bergen annonccnt qu>-s- ot ba¬ teaux de pêche Dorvégièns sa sont oer-ius au cours ó'une tompête dans ta mer Arclique ; 90 hommes manqttcat a 1'spgel. Deux Voiliers tures captures Le bureau d'informationmilitaire russe commu* nique la note suivante : « Daas la mer Noire, les torpilleurs russes onl capture deux grands voiliers turcs qui porlaieni une cargaison de matérie! militaire. CMp LKÉ , t'iiatiaiiis a l'Ordre «5u De l'Armée : M. Jacques Lefiancois, adjudant au .. bataillon de chasseurs a p ed, a fait t'objet do la citation suivante a l'ornre de i'armée : f Sous-officier remarquabie, ayant donnó en maintes circonstaDces, le plus bel exempie do courage, s'est parlicuhèrement dislingué pen¬ dant ia nuit du , au cours d'une atta¬ que ennernie pendant laquelie il precait le com- mandement de sa section privée de son chef et opposail une rósistance opiniStrea 1'ennemidans un violent coinbat rapproehé sans céder un pouce de terrain. Croix de guerre avec palme. » M.Jacques Lefrancois, ancienn&menl cbarcu- lier, 29, cours de ia Rêpublique au Ilsvre, est le fits de M. Jacques Lefrancois, agricuileur a Saint- Vigor-dTmonville.li avait déja eté cité a l'ordre du régiment cn avril I9ta, Du Régiment M. Oscar Mulei, soldat au 21' régiment territo¬ rial d'infanterie, a été cité en cos termes a i'ordra du régiment : « Excellent soldat, ayant donnó !a plus entièro satisfaction. Grièvementblesséle a montré beaucoup de courage el s'est préoccupö avant tout de l'état des ehevaux dont il avait Ia garde.» M. Mutel,qui est employé dans la maiion Pé¬ rier, est domicilié rue de Ia Mailleraye,37. M. Fernand Anès, sergent au 1" régiment do marche de zouaves, a été cité en ces termes a l'ordre du régiment : « A fait preuve de courage et d'cnergie pendant l'affaire du Mont-C..., du ... au ... A obtenu le meiüeur résuttat de sa section de mitrailleuses sous les bombardements les plus violents. A tou- • jours donné le plus bel exempie pour accomplir sa mission. Déjacité. » M.Anèi demeurait cbez soa père, cocher, rua Jeanne-Hachette, 23. Trois de ses fréres sontéga- lement sous ies drapexiix. M. Jércmie Vautier, soldat da i» elasse au 271' régiment d'infanterie, a éte cité en ces termes a l'ordre du régiment : « Trés bon agent de liaison. Se fait remarquer - par sou courage dans l'accornplissemenl de ses missions. Deux fois blessé, 29janvier 4016, 8 , et le 7 avril 1916,a M.Vautier élait, avant la guerre, cUèfde bu¬ reau du Service des Eaux.» CONSEILMUNICIPAL Da Jflaavaisg Qualité det ^ain Da Protestation Conseil Voiei le tex.',e de la motion votée, en sa séance de mercredi deraier, par le Coaseil municipal, è la suite du débat qui s'est en¬ gage sur la mauvaise quaiité du pain livré II ia consommation : « Le Conseil municipal, < Contidérant que le pain aetaeliement fourni a la population huvraise est de trè3 mauvaise qoalité et a été caase de nombrea- ses mala nes, notamment parmi les en- fants ; « Considérant que des qnantifés impor- tante3 de bió doivent se tronver encore dans les campagnes ; « Qu'il est de r.otoriété pubiiane que cer¬ tains cuitivateurs s'en sent servis pour éle- ver des volailles et engraisser des pores, !e blé étant devenn moins cber que ies grains (uotamment le maïs) qui etaiens employés a eet usage avant la guerre ; «Co lirrnela protestation qu'il a émise dans sa séance du 17 juillet 1917 contre la mauvaise quaiité des farines cëdées par Ie service da ravitïiliement ü la Municipality dn Havre, « Ernst le voeu, « I. — Que le gouvernement, étant donatf iataxe largemeut rémunératrice fixée pour ie blé, mette en demeure les cuitivateurs da livrer le b!é qn'ils possèdent de la récolte 1916, fasse procéder a des perquisitions dans les campagnes et inflige des pénaiités sévè- res ü tost déteoteur de blé. «II. — Que le taux du bïataga soit rame- né a 80 0/0, ca qui aurait pour eiïst de pro- vcqner riae économie dans la consomma- -tjon paree qu'il y aurait moias de parte et de gaspillage da fait de ia mauvaise quaiité de la farine'. » Canuataarkt spécial ('hcinbii tfe SiiP Nous avons annoncé que, par décret para au Journal Officiel, M. Itaiiani, commissaire spécial de police sur las chemins tie fer de l'Etat, en residence au Havre oit ii compte taut de sympathise, avait été promo de ia classe exceptioaneile a la situation « hors Classe ». M. Itaiiani qui, depuis do longnes années exergait en notre ville, avec irstiniment da tact et de distinction, les foactions déiica- tes de commissaire spécial, a reaün pluspar- tictilièrement encore depuis ie dabnt des hostüités d'eminects services. Noas enregistrons avec plaisir Ie brillant avancement si mérité dont ii vient d'êtro I'objet et l'en féiicitons trés sincêrement. M. Oudaille. commissaire spécial, sctneN Iemeut attaché aux services de la gare Saint-Lazuie, a été nororaé égalsment «hors Classe ». 11fut plusieurs fois chargé de mis¬ sions importan es en nofre villei Nous iui adressons aussi toutes nos féiicilations. li'Oiivérture iïe la C'lsaea* L'onveriure do la chasse est flx'o en 1917 att dimaaebfof6 septembre pour les départemeels du Calvados,de l'Eure et de la SBinB-inférieure. S«roat dispensés du permis de cbxsse : 1" les miiitaires francais qui sont cn service dans des formations iu Ltaires et dépots tant do la zone des si méés que de ia zone do l'intérieur, tituiaires d'une permission de détente de sopt jours (dis jours a partir du 1" ociobre); 2° los miiitaires francais bénéiicisnt. a la sortie de t'höpiui, soit rt'unê permission, seit d'un congé de c invates- cence accordé a la sai'e de blessures reques ou de Bialadies contraclées en service commandê. I! es; bien entendu .que cclte faveur ne confóra aux miiitaires dont i! s'agit d'aulros droits que ceux donnés par le permis de chasse ; ils ne pourront par conséquent chasser que sur los propriétés oü ils possèdcnt le droit de chasse et sur cetier, oü ils sont atilorhés a cbasssr par les détenteurs du droit de chasso. i li nedevraêtredslivrède permisda chasa

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Rédactlon,35, ru« Fontenelle - Tél. 1M0

ANNONCES

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AC HAVRB. .... Bureau du Journal, II!, b?"'* de Strasoour*.f L'AGENCE HAVAS,8, place d« la Bourse, est... 5 seule chargée de recevoir les Annonces pour( le Journal.

L»flTIT HAK/ffast dèslgni «our lat AnnonoasJartletalris et légvltsiii»i«hi00»i»iuiimiTir —aiawiu— emBOMW^jggü1"w 'WBltgEiS**

A PARIS.

ORGANE REPUBLICAIN DEMOGRATIQUENr~

Le plus fort Tirage des Journaux de ta Région

ABONIN1EMENTS

A ©OLe Havre, la Seine -Inférieure, l'Eure,l'Oise et la SomrneAutres Département*Union PostaleOnrub annoègatamsnt.SAUSFHAtS,duns tout Ut BartauxUtHalts da Franst■in— iiesineMie— <—i« riie ii

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Les Socialisteset I'Alsace-Lorraine

La Commissiondu parti socialisteuniöé,répoodant au questionnairehollando-scaa-dinave de Stockholm,vient de précisersonEointde vue sur la question de l'Alsace-orraine,« Aunomd'un droit que Ie temps n'aÏas prescrit », elle proclameque l'Alsace-.orraineest franchise. Et elle dit notam¬ment :« C'est au nom même du principe dudroit des peoplesa disposer d'eux-mêmesque les socialistesde France affirment, üFencontre de certains socialistesd'Allema-gne, que le problèmed'AlsaceLorraineestouvert. La rupture de l'état de paix,la rup¬ture parconséquentdu traité deFrancfort,brisé par l'Allemagne,puisque c'est ellequia déclaréIa guerre a la France, a natu-rellement rompu un contrat qui résultaitde la force,et que la France n'avait pas ce-peridantessayéde rompredepuisquarante-quatre ans.« C'est légitimementque la France peutdire :.«RompuIe traité de Francfort, rom-pus seseffets. »La motion du parti socialiste uniflé,après avoir rappelé l'adhésion de l'Alsaceet de la Lorraineè la Franceen 1790,et laprotestation solcnnelie des deputes desdeux provincesconlrel'annexion,en 1871,ajoute . « Les traités qui suivront laguerre, en rappelant la violationdu droitdes peuplesaccomplieen 1871,déclarerontque c'est la brutalité de la forcequi a seuletranché le lien entre l'Alsace-Lorraineetla France. »Mais,dès lors, c'est Ie retour pur et sim¬ple des deux provinces arrachées par laviolenceque le parti socialiste unifléré¬clame?Nonpas.Et, par un excès de scrupule,il demandea iaFrance de renoncer « a seréclamerexclusivementd'un droit ccpen-dant incontestableet évident ». II veul« consacrer,par un exemple illustre, cetleprocéduredeconsultationdes populationsqui peut seule, acceptée commeune règled'application universelle, épargner aumondedes calamitéssans tin».Devrait-oninsister sur cetle conception,pour ie moinssinguliere, qui soumettraita la formalitéd'un referendumi'acceptationd'un droit antérieur, imprescriptible etsouverainementreconnu, d'un droit in¬contestableel incontestépar les socialisteseux mêmes?11le faut cependant, puisque pareillessubtililésdu parti socialiste uniflé, illogi-quesvraiment et véritablement ridicules,pourraient éventuellementjeter, dans cer¬tains esprits, certaines inquiétudes.Et notre confrère Le Tempsnous pré¬sentecettejudicieusecritique dela réponseformulée,par le parti socialiste, au ques¬tionnaire de Stockholm sur la questiond'Alsace-Lorraine:Oaaffirmsla droit de IaFrance; on ledéclare incontestableet évident, mais ondemandeh la nationd'y renoncer afind'as-mrer ls triomphed'an principe cher anxSocialistes! Pourconsacrer par tin exemple«illustre» la procédurede consultationdespopulations,on demarda a la Fiance dei'aillira son devoir envers les Alsaciens-Lorrains,de trahir la confianceque sesen-fants malhenrenxn'ont cesséde lui témoi-gner pendant qnarante-six années ; on Inidemandede renier sonpassé,de méconnaï-tre la valeurmoralede l'engagementpris üBordeauxpar les représentants despopula¬tions sacrificesen nne heare tragique ansaintde ia patrie ICs que veulent les socialistes ne constituere.iten réalité qu'une sanction ciu droit violé ; caqu'ils préconisent, c'est une consultation dontIe principe même, si on pouvait I'acimettre,effleureraii d'un doute odieux /'admirable cons¬cience patriotique des Alsaciens-Lorrains, uneconsultation impossible A organiser pratique-ment, au surplus, fausséad'evance et par laforce des c/ioses dans ie sens des intérétsailemands !La prudence des termes et Ia perfidie desarguments n'atfénnent en rien Ie caractèreabominable de la décision prise. Admettrele plébiscite ponr les Alsaciens-Lorraics,c'est nn fait brutal contre leqnel ne sauraitprévaloir ancuneconsiaération sentimentaleon politique, et il est significatif que ies denxmembres de la commission da parti nnifiéqui ont refasé d'approuver le texte adoptéet se sont réfugiés dans l'abstention sontdeux Aisaeiens-Lorrains, MM. Braomer etGaston Lévy.

II est curieux de noter que, dans le mê¬me tempsoü le pnrli socialisteétait solli-cité, cheznous, de répondreau question¬naire liollando-scandinave,la questiondel'Alsace-Lorraine élait agitée en Alle-magne.Or la censure politique exislea Berlin.Commentadmettre que cclte censure, —a moinsque ce ne fat par ordre, — aitautorisé simultanément l'expression desopinionsdivergentesdeM.ScheidemannetdeM.MaximilicnHarden sur cette ques¬tionde l'Alsace-Lorraine?M.Scheidemann,socialdemocratedu kai¬ser, intrigant subtil et i'un des inventeurs,i'un des initiateurs de ia conférence deStockholm,— et sesmenées en Hollandefurent dénoncées,il y a prés d'un an, avecune inflexiblerigueur,—M Scheidemann,dansune toute récente tournée de propa-gandeimpéxialiste, venaitde se prononcercontrela rétrocessionde l'Alsace-Lorraine.Et Tonapprit tout aussitötqueM.Maxiini-lien Harden soutenait, dans sa revue lagvkunft, que si l'on veut éliminer toutecausede nouveauxconflits, il faut rendrel'Alsaceet la Lorrainea la France, Trenteel Triesteè l'ltalie, préparer la restaura-lion de la Po'ogne, mettre le SlesavigduNordén état de deciderde sonsort,

Et M.Harden ajoutaitque, pour assurerla paixdu monde,il était nécessairede seréférer aux termes de la proclamationduprésidentWilson, de constituer la Confé-dérationdespeuples européenssur les mê¬mes bases que celles de Ia Confédérationaméricaineet de la Confédérationsuisse,avec un tribunal international chargédejuger et de résoudretous lesconflits.Non,maisalors,cetle adhesion? Est-cea dire ia Société des Nations, commenaguère rinternationale, sous l'hégémonieabsoluede I'Allemagne?. . .Cette mansuélude qui tolère Scheide¬mannet Harden'nousestune preuve nou¬velledecettehabiletéhoche,un peu lourde,faite de faux-fuyantsel de duplicité. Ousoufileen mêmetempsle chaudet le froid,afinde déconcerterles naïfs.Et c'est précisémentl'instant choisi parles socialistesrévolutionnaireset interna-tionalistes pour admettre un referendum—qui d^illeurs serait forcément truquépar les AlIemands—sur celtequestiondel'Alsace-Lorrainedont ils proclament ce¬pendantle retour a la France comme lasimple« reparationdu droit violé » !

Tri. Vallée.

DmitrcMnquatrb iieurbs matin

Au Ministère-de la MarinePorts. —La cspilaiae (le vaisseau Laugier pren-dra les foactions de chef da cabinet militaire deM.Chaumet.

L'ACHATDESNAVIRESA LÉTR^GERi Paris. —Au nom d'un groupe d'armateurs fran¬cais, en accord avec le gouvernement. M.Pellerinde la Touche est accrédiié aupres M.Tsrdieu, envua de pari',óre I'ententeaiee les constructeurs etles financiers américains pour I'achat des navires.

LESCANDIDATSOFFICIERSD'ARTILLERIEParis.—Une circulaire du ministre de laguererégie ies conditions d'sdmission des sous-offi¬ciers de l'arli!lerie,car.didatsofficiers,au prochaincours de perfeciionnement ayant une durée dedeux mois et demi a partir du ü septembre pro-cbain.

——

LesAnglaiseilaConferencedeSioctdiolmLondres.—A la conférence du parti ouvrier, lepresident, dans son allocution, a dit que la paixdoit délivrer le monde du militarisme agressif.Les Russes, profondément impre,sionnés par lagrande revolution, ne désirent pas de paix sêpa-rée et sont résolus a linir ia tutte avec les autresaliiês.11. Henderson a fait Ie récil de son voyage enRussie. 11se décisre partisan do la conférenceconsultative nécessaire pour satisfaire l'opinionpublique de Russie.La conférence a décidé de s'ajoumer pour per-mettre aux diverses sections du parti de déliberersur finvitation a Ia conférence consultative deStockholm.Lasection des mineurs aurait volé par S41voixcoutre 184pour la conférence consultative.

La Conférence de StockholmLondres— La conférence du Parti ouvrier an¬glais a commencé ses deliberations sur ia ques¬tion de i'envoi de dèlégués a ia conférence deStockholm.Les délégués russes, de retour de icur visiteaux pays ailiés, assistent a la réunion.

Ponréviterla débaclerassePetrograde.— Le Comité rxécutif du Conseildes aéiegues d»s ouvriers. des miiitaires et despaysans a décidé de convoquer en conférencetous ies parits socialistes ei les organisationsouvriéres professionnelies pour discuter ce quela démocratie doit faire pour conjurer la debaclemilitaire de ia Russie.

Grave Incendie h ToulouseToulouse.—Un incandie de grande violences'esi déclaré a 14heures au théatre du Capitole.Malgréla promptitudedes secours, le théiitre peulêt re considéré commedélruit.On désespéro de ssuver l'Hötel de Ville,qui estcontigu et oü le feu s'est communiqué.Toulouse.—L'Höteldo Ville, contigu au théStredu Capitole,a été préservó des Dammes,mais lamagnffiquesalie de spectacle, qui coüta plus dedeux millions, est complétement dètruite.Le feu, dont on ignare Iss causes, s'est déclarédans le combie du ihéfUre; en une demi-heure,tout fut consumó.

'La Gève desGkemmotsespagnolsAladrid.—Undécret considère comme apparte-naat a la force armée les individus appartenantau régiment du cbemin de fer.Afadrid— Les journaux déclarent, a propos ducor,flit des cheminots, quo ie gouvernement n'ob-liendra da succès en cette affaire que s'il agitavec toule énergie.Aladrid—La grève des clmrninols de plusieurssect ons de ia Compagniedu Sord ie l'Espagno acominencé venuredi. Les eiopioyèS sont divisésLe service postal sera assure par de nom&reu-ses automobiles particulières.

L'AppsidasBjournésdasGlasses1813-1S17Les jeunes genv, ajournés des classes 1913a1917,rcconnus aptea au service, appartenant auxcategories énumérées ci dessous, pourronl faireconnsltre aux commandants des bureaux de re-cruiement dont ils dependent : 1«les armos danslesqueiles ii-sdésirent servir de preference ; 2*dans ces armes,tes corps auxquels ils demandenta être affectt-s:a) Ceuxdont deux fréres ont été tués a l'en-semi ou sont morts des suites de leurs blessu¬res ;ft)Les fils ainés de familiesd'au moins six en¬fant», dont le père est décéJé ;c) Ceuxdont is pöre a été tué a 1'ennemi, ouest mort des suites de blessures ou est disparadepuis six mois au moins, ou appartient a uneformation combattante. '*It sera donué satisfsetion a ces demandes danstoule la mesure des possihiütés, sous la réservenolamment que les intéressés rempiissent iegconditions d aptitude physique ou proressionnetieexigées pour l'arme choisie et que le bureau derecrutemi nt dont ils dépenden! foumisse un con-lingent a cetto arme et a ce corps.Leshommesdont it s-iqitstront appeléssous lesdrapeaux savoir : ceux du servce armé, le 3 sep-tembre 1917; ceus du,sereicf auxltime, Ie 4 stil-temitre,

LA GUERRECommuniquésOfficials

I.IOO' Jonrnéo

FRANCEParts, 10 aoüt, 14 heures.

En Belgique, nous avons continué aprugresaer au cours de la nuit. Nostroupes ont occupé plusieurs fermes al'Est de Bixschoote et a l'Ouest doLangemarck et capturé un certainnombre de mitraill-iuses.Au Nord de Saint-Quentin, les Allemands ontattaqué dans la région de Fayet, sur un frontde un kilometre environ. L'attaque a été briséepar nos feux et refoulee avec des pertes, saufau centre oil des fractions ennemies ont prispied sur un faib'e espace dans nos elementsavancés.Au Nord de l'Aisne, la nuit a été marquêepar une recrudescence de bombardement danstoute la region au Sud d'Alternant et deFilain.Vers quatre heures du matin, l'en-nemi a attaqué avec violence nog posi¬tions depuis la forme de Panthéonjnsqu'è l'épine de Chevrigny. Deseffectifs évalués a trois bataiilons etappuyés par la « Stosstruppen » ontt6nté l'assaut de nos lignes a plusieursreprises. Sur la plus grando partiedu fro at attaqué, nos fe«x, déclanchésavec précision, ont arrêté les assail-lants en leur infligeant de trés lourdespertes.Des éléments ennemis qui avaientréussi a pénétrer dans une de rostranchées ont été tués ou faits pri-sonniers après un combat corps acorps, au cours duquel nos soldatsont fait preuve du plus admirableentrain. Nous avons maintenu toutesnos positions.D'autresr' tentatives allemandes, notammentau Sud d'Ailles, k l'Est de Chevreux, dans larégion du Vauquois, vers Avocourt et au Nord-Ouest de Flirey, ont éga/ement eclwué sous nosfeux.L'ennemi a laissé des prisonniersentre nos mains et subi des pertessensibles.

23 heures.AuNoiddeSaint Quentin, aciivité soutenuedes deux artilleries.Dans la region de Fayet, vers quinze heures,deux attaques ennemies entre le moulin deNennechet et la ferme Cepy ont étó arrêléespar nos feux.La lutte d'artilierie s'est poursuivie avec vio¬lence sur le front Panthéon-Epine de Ghevre-gny. L'ennemi, après le sanglant échec subi cematin, n'a fait aucune nouvelle tentative. Audire des prisonniers, i' attaque av it été montéeavec le plus grand soin èn vue de nous repren-dre les tranchées conqui ses par nous le 30juillet. En outre des trois bataiilons déjk si-gnalés, l'effectif engage par les Allemands com-prenait nsuf détachoments de troupes spéoiaiesd'assaut et deux détachements de lanoe¬flammes.Le chiffre total des prisonniers quenous avons faits au cours de cette ac¬tion dépasse une centaine.En Champagne après une préparation d'ar¬tilierie les Allemands ont attaqué nos tranchéesa l'Est de Maisons-de Champagne. Aux deuxailes nos feux ont brisê toutes les tentatives.Au cent-e, oü les assail lants avaient pris pied.un combattrès vif s'est engagèqui s'est terminéknotre avantage. Notre ligne est integralementrétablie.- Sur les deux rives de la Meute, actions d'ar¬tilierie violentes dans la région de lacöte 304,au Mort-Homme, et au secteur de Bezonveaux.

GRANDE-BRET AGNE10aoüt, après-midi.

Au cours d'une opération de détail,effeetuée avec succès au début de lamatinée, a 1Est d'Ypres, nos troupesont achevé la conquête du village deWesthoeck et se sont emparèes despositions qui restaient entre les mainsde l'ennemi, sur la hauteur appeléecrête do Westhoeck.Au flanc gai«;he du front de bataille,nos allies poursuivent leur progres¬sion a l'Est et au Nord de Bixschoote.Des coups de main exécutés hiersoir, kous ont, permis de pénétrer surun large front dans les positions alle¬mandes a l'Est de Menchy-ie-Preux,de faire sauter des abris et de boule-verser les organisations défensives.L'ennemi, qui a vigcureusement ré-sisté en certains points, a subi dagrosses pertes, Una contre-a taqneallemande, déclaschée au cours dal'oceupation par nes troupes du sys-tème de tranchées de la première li¬gne ennemie a été arrêtée par nos fsuxde mitrailleuses. Deux mortlers detranehée et un certain nombre deprisos.niers sont reslès entre nosmains.

soir.L'attaque que nous avons exécutée,cs matin, a l'Est d Ypres s'est dé ve-loppèe sur un front d'environ troiskilomètres deux cents, eu Sud de laï'oie ferrée d'Ypres a Roulers. Sur1» rive droite une lutte violente s'estengégée pour la possession des hau¬teurs qui traversent la route d'Ypresa Mania. Nos troupes ont realise uneavance dans ca secteur ; la lutte con¬tinue. Au centre et k gauche la résis-tance de l'ennemi a été brisés et nousavons atteint tous nos objectify.Ea outre de Westhoeck et de lacrète de Westhoeck, qui se trouventa l'heure actuelie, entièrement en no¬tre possession, le bois Glencorse esttcnibé entre nos mains 0

L'ennemi qui a subi de lourdes par¬tes au cours de ces combats nous aabandonné deux cent quarante pri¬sonniers.Les coups de main eff ctués aveosuccès la nuit dernière a l'Est deMonchy-le Preux, nous ont eacorevalu quatre-vir gt-six prisonniers.Au cours d'un raid allemand exécuté la nuitdernière au Sud-Est de Guemappes deux de noshommes ont disparu. Un autre coup de mainennemi a été repoussé au Nord-Est de Gou-zeaucourt.Les deux aviations ont montré hier unegrande activité, mais le violent vent d'Ouest etd'épais nuages ne permettaient pas a nos p lo-tes d'atiaquer facilement les aéroplanes enne-mis. lis ont exécuté avec succès dans la jour-nee des opérations de bombardement et leurtravail en liaison avec /'artillerie. Au cours decombats aóriens, cinq apoareils allemands ontété abattus ; cinq autres furent contrahits aatterrir desemparés. Deux ballons ont é.é, enoutre, abatius en dammes ; quatre autres ont étéco»tra/nts a atterrir avec de sérieuses ava-i'ies. Quatre de nos aéroplanes ne sont pas ren-trés. NBELGSQUE ~

10aoüf.Au cours de la journée du 9 aoüt et dans lanuit du 9 au 10 aoüt, /'artillerie allemande a étésurtout active dans la région da Ramscappelle.Le 9 aodt, dans la so/réa, notre artillerie adescendu un avion allemand.Aujourd'hui 10 aoüt, nous avons exécuté denombreux tirs de destruction, de réglage et deneutralisation sur les batteries ennemies.L'aviation a été trés active.

ITALSERome, 10Aoüt.

Deux tentatives ennemies sw les positionsFa/ Coalba et au Nord de Santa Caterina fu¬rent recoussées avec des pertes pour les assail-lants. Nous avons fait vingt prisonniers.Dans la ruit du 8 au 9 aoüt, nos escadrillesbomba dèrent avec succès la hotte et les ou-vrages miiitaires du port du Po/a.Tons nos avions sont reventts indemnes.

DANS LES BALKANSFRANCE

Salonique, 9 aoütAprès une forte préparation d'artilierie, unbataillon ennemi a attaqué le 8 au soir les po¬sitions franco-helleniques dans la région deHuma. II a été repoussé.Fable activité de /'artillerie sur tont le frontdans la journée du 9 aoüt.

GRANDE-BRETAGNESalonique, 10 aoüt.

Sur la Slruma nne attaque bulgare le 8 aoütfut repottssée. Nous avons bombardé l'aèro-droma de Livaneve.Sur le reste du front activité de /'artillerie,L'état sanitaire des troupes est excellent.

ROUiVÏAmE10 aoüt.

Dans la vallée du Trotus, des attaques enne¬mies ont été repousscee par les feux et lescontra attaques des troupes russes, qui ontmaintenu toutes ies positions, ont fait des pri¬sonniers et pris des mitrailleuses qui ont étóretournées contre l'ennemi fuyant en déban-dade.Dans ia région montagneuse entre le Trotuset la Putna, les troupes rotimaines ont brave-mer.t ('ési'sté au violent bombardement de l'ar-tillerie ennemio aux attaques avec gaz as¬phyxiants at k cinq attaques complètement ra-potissées. L'ennemi n'a pu prendre pied qu'enun setil point de nos tranchées, dans la valléede l'Oituzu.Sur la Putna et la Sereth, les troupes russo-roumaines, attaqu'ées a plusieurs reprises parun ennemi supérieur en nombre et bombardéasde nuit et de jour, ont repoussé l'adversaireen lui infligeant de lourdes pertes et ont main¬tenu toutes leurs positions. L'aotion continueavec violence.Sur le Sereth, le Danube et jttsqu'h la merNoire, duels d'artilierie sans importance et fu¬sillades.

ChaiiMaindómissionnoraitSuivant Ie Birmingham Daily Post, M. Nev'lteChamberlain,ministre du service cations!, auraitdécidé de démissionner, après ia decision dugouvernement cbargeant son département detoutes les questions de fcrulemect qui apparte-naient, jadis, au ministère de la guoire.

L'ÉTATDESASTÉDELIEBKBECHTUn personnalité hoUand-ise.qui vient d'arriverd'Ailenagne AGenève, affirme qua sur les ins¬tances pressanles dn plusieurs organisationssyndieilistas, le gouvernement allemand a libêréLiebknecht depuis qoiuze jours, craignant qu'ilne meure en prison. 11est dit-on. gravemeat at¬teint de phtisie et pèse acluellement 38kilos (?).li est soigné dans nne clinique privée. mais oncraint qu'il ne succombe a la misère physioiogi-que due rux iraitemenls inhuiuaios dont il a etéviciime dans sa prison.L'sutlieniicitè,de c Uenouvelle parait certaine,bien que la presse allemande, sur un ordre impé-ratif.des merités, ait gardé le silence a ce sujet.

. ■i i«n«nocj,iMim i HWMI n*i"L■»»M

150Beigess'évaflentemraenantleursgardiess

D'sprès una informationparveaue de Rotterdamsu Havre, un groupe de ISa Beiges est parvenu afranebir ia fronttere dans de curieuses,circons-tanoes. Les autorités miiitaires allemandes ayantrésoiu de faire disparaiire les arbres qui gèn-.ientia vue des sectinelies le long des Ills (le ft-r bar-belés el du cJble éleetroénteur, requi-itiooEèrentIS?habitants de Seizaete et léür enjo gmrent d'cf-fectuer le travail d'aoatage méditó par Messieursles Obers*.Aiosi fut fait.Majsies bücberons improvisés firent choir lest.roncs sur ies hls de la cloture dans lnqueliebtenièt una large brèche so trouva praiiquée.Lhporie de lour prison étanl ouverte, les cap-lifs en profitéren! pour prendre le large, accom-pagaés de leurs gaMiens, cinq sentinelles aux-queiles depuis longtemps pcsait la surveillanceet qui s'empressèrent de jeter armes et bagagess.darts la plaiae voisice.

MINISTÈREDELAMARINELe président de la Républiiue a signó un dé¬cret qui nomtne M.Ohsrles Ch-umet ministre deIa marine, en remplacement de l'atniral Lacaze,démissionnaire. II a ensuite décidé la créationd'un sous-secrétarist do la marine et a approuvóle choix de M.Jacques-Louis Dumesnil,proposépar M.Cbaumot.Le msnlslre de la marine

M.Cbarles Cbauraet, qui soccède è l'atniral La¬caze a la lêle du déparlemeni ae la marine, estdeputé de la Gironde pour la première cireons-cription de Bordeaux.Né en 1866a Prignae-et Cazelles.il fut rédacteurde la Gironcleavaot d'entrer au Parlement, pourla première fois en 19 2, Elu le li mai de cetleannée, au second tour de scrnlin. par 6 914voixcontre 4 79>a M.Albert Cbiché, député sortant. ilfut, depuis, constammeni réélu avec des majo-rités toujours croissantes. Il apparlient au grou¬pe des républicains de gauche.Le nouveau minrslrede la marine a été sous-secrélaire d'EUl des postes du 2 inars 1911au 18mars 1913,dans les ministères Monis, Caillsux,Poincaré et Rriand.On lui doit des interventions trés remarquéesdans iesdiscuss'ons parlementairs consacrèes auxgrande- questions d'ialérêt general : commerce,industri, , outillage des porls. travaux publics,crise navale, etc. Dapuis la guerre, il s'est parli-cuLèrement appbqué a resserrer los liens quiunissent le mond,; du commerce et de l'indusiriede France au monde des affaires dans les paysaliiós, et a fixer les bases des futurs traités d'ur-dre éconotnique.Le Sous-Secrétulpe d'Etat de la MarineM.Jscques-LouisDumesnil, qui davient sous-secrélaire d'filat de la mtriae, est député da Fon-tainébleau.Né en I88i, è Paris, il appartient au barreau etil est mombro du Conseii général de Seine-et-Marne 11fut chef du cabinet do M.Rriand.alorsministre de l'instruction publique puis de la jus¬tice.Eiu député Ie 24 avril 1910, au premier lour descrutiu, par M436voix, contre 5,180a M Mouieset 3 399a M Mignan,en remplacement de M. La-bon, qui ne sa reprèsentait plus, il lui roéiu en1914.11apparlient au groupe radical-socialiste.

LisiiéiBiEieBtsiieLesdébuis du cabinet Kerenshyl,e président du Conseil, désireax a'abrégerl'expéditiondes affaires courantes, a décidé quoles mir.istres viendraient individuellement s'en-treteniravec lui des questions qui concernentleur département et que des solutions seraientadoptées au cours de ces entreliens.Le Comitéde guerre dont on continue a faireprévoir la formation se c^mposerait de MM.Ke-rensky. Nekrassol, Terestchenko et Yourenef. Ced-rnier est le ministre des communications.D'oprès lea informations autorisées, les princi-paux membres du cabinet se classent deciiémentainsi :Socialistes révolutionnaires : MM.Kerensky,Afksenlief,Tchemof, Savinkof, Lebedef.Sociatistesdèmocrate3 : MM.Nikitine,Prokopo-viich, Skobelef.Socialistes populaires : M.Peehekhonof et, sui¬vant d'autres informations, M.Zaroudny.Radicaux démocrates (anciens progressistes) :MM.Nekras-óf et Efremof.Cadets: M.vl.Yourenef, Kokocbkine, Karlacbef,OiuenbourgS;nsp rti : M.Terestchenko.Onco ifirme quo M.Tseretelli ne fait pas partiedu cabinet a cause d'une divergence de vues surle röle du Soviet, a qui l'ex-ministre de l'intérieurvouiait conserver cerlaines prerogatives. On sed, mande si M.Tseretelli travaillera mainlenant asoumottre le Soviet a l'lnfluence du gouverne¬ment ou vice versa.

Les ElectionsLe gouvernement provisoire a publié les ins-iructions eoncernant ('organisation des pro-cbames elections. Ledroit d'e vote est accordóaux sujets russes des deux sexes ègés do plusde ving! ans, a l'oxception des criminals et desdéserteurs.

Ouverture de la Dièie d'EsthonieSeloD des correspondances parvenues suxjournaux de Petrograde, l'ouverture de !a Dièteeslhonientie, qui a eu lieu a Reval le 14 juillet.a été l'occasion dutje manifestation populaireimposante.l'our la premièro fois, en effet, l'Eslbonie pos-sède une Diète régulièrement constituée et dontles représentants ont été dé3ignéspar le suffrageuniverse! de lous les citoyens des deux sexes asêsde plus de vingt ans.A la séance d'inauguration, un groupe de dê-ptilés appartenant a l'ext óme-gaucbea déposé unordre du jour affirmant la confiance de l'Estboniedans le gouvernement provisoire et dans le Co¬mité central du Coaseil das ouvriers et soidats.Uncourt débat s'engagea, a l'issua duquel laDiètespprouva le texie d'une adressa exprimsntsa sympathie el son approbation a M. Kerenskyet a ses collaborateurs en proclamant la néces-silé pour la Russie de rétahlir la discipline ei demaintenir son unité, afin de faire face a la me¬nace do l'invasion allemande.

L'assemblée nationale extraordinaireLes journaux rapportenl quo !e gouvernementaurait renoncó a convoquer a Moscou l'Assem-biée nationale extraordinaire.

L'autonomie des provincesUnedelegation spéciale est arrives pouc fiJsca-ler avec le gouvornome.jt Ia question de i'auiouo-mio des trois provinces do Vilna, Grofao et ICov-no, désigaées sous le nom de Russie Blanche.Les Léninistes rslèvent la têleUne assemblee de délégués m>ximslistes detoute la Russie, réunie a Pétrograde, a élu prési-debts d'üonneur Lénine, Zinovlew, ainsi que ptu-s-eurs leaders du parti astueiiemaül sous les ver-rous : Trotzlci,Dumakharski,Kolontai, ete.L'assemoiée a volé une adressa aux détesus,exprimant « le regret de les voir honteusementcalomniés. »

LA GÏÏERREAÉEIEKXTEChuto moptelle d'un AviatenrLemaréebal des logis Terrasson de Mon'lesu,ag^ de 24anï, originaire de la Cbarénto, a étóvictioie d'un aecident mortel deviation au caaipde Pont-Long.

SUR _MERVspsur allemand torpiüé

Levapoar allemand Friedrieh-Eirow a èté tor-pilló nar un sous-marin russe dans le goife deBqthnie, prés de Skellcftes, dans les eaux terri-torisles^uédoites.L'tqufpige est sauvé.Bateaux norvégieus naufragésD'nprèsune dépêche de Slockfeolrnrüu19acüt,les journaux de Bergen annonccnt qu>-s- ot ba¬teaux de pêche Dorvégièns sa sont oer-ius aucours ó'une tompête dans ta mer Arclique ; 90hommes manqttcat a 1'spgel.

Deux Voiliers tures capturesLe bureau d'informationmilitaire russe commu*nique la note suivante :«Daas la mer Noire, les torpilleurs russes onlcapture deux grands voiliers turcs qui porlaieniune cargaison de matérie!militaire.

CMp LKÉ,

t'iiatiaiiis a l'Ordre «5uDe l'Armée :

M. Jacques Lefiancois, adjudant au .. bataillonde chasseurs a p ed, a fait t'objet do la citationsuivante a l'ornre de i'armée :f Sous-officier remarquabie, ayant donnó enmaintes circonstaDces, le plus bel exempie docourage, s'est parlicuhèrement dislingué pen¬dant ia nuit du , au cours d'une atta¬que ennernie pendant laquelie il precait le com-mandement de sa section privée de son chef etopposail une rósistance opiniStrea 1'ennemidansun violent coinbat rapproehé sans céder unpouce de terrain. Croix de guerre avec palme. »M.Jacques Lefrancois, ancienn&menl cbarcu-lier, 29, cours de ia Rêpubliqueau Ilsvre, est lefits de M. Jacques Lefrancois,agricuileur a Saint-Vigor-dTmonville.li avait déja eté cité a l'ordredu régiment cn avril I9ta,

Du RégimentM. OscarMulei, soldat au 21' régiment territo¬rial d'infanterie, a été cité en cos termes a i'ordradu régiment :« Excellent soldat, ayant donnó !a plus entièrosatisfaction. Grièvementblessélea montré beaucoup de courage el s'est préoccupöavant tout de l'état des ehevaux dont il avait Iagarde.»M. Mutel,qui est employé dans la maiion Pé¬rier, est domicilié rue de Ia Mailleraye,37.M.Fernand Anès, sergent au 1" régiment domarche de zouaves, a été cité en ces termes al'ordre du régiment :« A fait preuve de courage et d'cnergie pendantl'affairedu Mont-C..., du ... au ... A obtenu lemeiüeur résuttat de sa section de mitrailleusessous les bombardements les plus violents. A tou- •jours donné le plus bel exempie pour accomplirsa mission. Déjacité. »M.Anèi demeurait cbez soa père, cocher, ruaJeanne-Hachette,23. Trois de ses fréres sontéga-lement sous ies drapexiix.M. Jércmie Vautier, soldat da i» elasse au 271'régiment d'infanterie, a éte cité en ces termes al'ordre du régiment :« Trés bon agent de liaison. Se fait remarquer -par sou courage dans l'accornplissemenl de sesmissions. Deux fois blessé, 29janvier 4016, 8, et le 7 avril 1916,a .»M.Vautier élait, avant la guerre, cUèfde bu¬reau du Service des Eaux.»

CONSEILMUNICIPALDa Jflaavaisg Qualité det ^ainDa Protestation dü Conseil

Voiei le tex.',ede la motion votée, en saséance de mercredi deraier, par le Coaseilmunicipal, è la suite du débat qui s'est en¬gage sur la mauvaise quaiité du pain livré IIia consommation :« Le Conseil municipal,< Contidérant que le pain aetaeliementfourni a la population huvraise est de trè3mauvaise qoalité et a été caase de nombrea-ses mala nes, notamment parmi les en-fants ;« Considérant que des qnantifés impor-tante3 de bió doivent se tronver encore dansles campagnes ;« Qu'il est de r.otoriété pubiiane que cer¬tains cuitivateurs s'en sent servis pour éle-ver des volailles et engraisser des pores, !eblé étant devenn moins cber que ies grains(uotamment le maïs) qui etaiens employés aeet usage avant la guerre ;«Co lirrnela protestation qu'il a émisedans sa séance du 17 juillet 1917 contre lamauvaise quaiité des farines cëdées par Ieservice da ravitïiliement ü la Municipalitydn Havre,« Ernst le voeu,« I. —Que le gouvernement, étant donatfiataxe largemeut rémunératrice fixée pourie blé, mette en demeure les cuitivateurs dalivrer le b!é qn'ils possèdent de la récolte1916, fasse procéder a des perquisitions dansles campagnes et inflige des pénaiités sévè-res ü tost déteoteur de blé.«II. — Que le taux du bïataga soit rame-né a 80 0/0, ca qui aurait pour eiïst de pro-vcqner riae économie dans la consomma--tjon paree qu'il y aurait moias de parte etde gaspillage da fait de ia mauvaise quaiitéde la farine'. »

Canuataarkt spécial('hcinbii tfe SiiP

Nous avons annoncé que, par décret paraau Journal Officiel, M. Itaiiani, commissairespécial de police sur las chemins tie fer del'Etat, en residence au Havre oit ii comptetaut de sympathise, avait été promo de iaclasse exceptioaneile a la situation « horsClasse ».M. Itaiiani qui, depuis do longnes annéesexergait en notre ville, avec irstiniment datact et de distinction, les foactions déiica-tes de commissaire spécial, a reaün pluspar-tictilièrement encore depuis ie dabnt deshostüités d'eminects services.Noas enregistrons avec plaisir Ie brillantavancement si mérité dont ii vient d'êtroI'objet et l'en féiicitons trés sincêrement.M. Oudaille. commissaire spécial, sctneNIemeut attaché aux services de la gareSaint-Lazuie, a été nororaé égalsment «horsClasse ». 11fut plusieurs fois chargé de mis¬sions importan es en nofre villei Nous iuiadressons aussi toutes nos féiicilations.

li'Oiivérture iïe la C'lsaea*L'onveriure do la chasse est flx'o en 1917 attdimaaebfof6 septembre pour les départemeels duCalvados,de l'Eure et de la SBinB-inférieure.S«roat dispensés du permis de cbxsse : 1" lesmiiitaires francais qui sont cn service dans desformations iu Ltaires et dépots tant do la zone dessiméés que de ia zone do l'intérieur, tituiairesd'une permission de détente de sopt jours (disjours a partir du 1" ociobre); 2° los miiitairesfrancais bénéiicisnt. a la sortie de t'höpiui, soitrt'unê permission, seit d'un congé de c invates-cence accordé a la sai'e de blessures reques oude Bialadiescontraclées en service commandê.I!es; bien entendu .que cclte faveur ne confóraaux miiitaires dont i! s'agit d'aulros droits queceux donnés par le permis de chasse ; ils nepourront par conséquent chasser que sur lospropriétés oü ils possèdcnt le droit de chasse etsur cetier, oü ils sont atilorhés a cbasssr par lesdétenteurs du droit de chasso.i li nedevraêtredslivrède permisda chasa

Page 2: I!itoftf19)7 LePetitHavre · -O--o-I B

3 Le Petit Ffavre — Samedi fl Aout 1017de< ((rangers quo s ilj sent ressorlissants »i;xpuis«aatvs sliiées. a ils reroplisseDt les condi¬tions t'xigées par I'arliele l» de la loi du 3 uiai48*4 icVsi ii-dire s'ds out leur résidenco ou leurdwindle en France, tl s'ffs sont munis d'un per¬mis de séjour.

Ejm branure de bo* Maria»»Cérémonie A bord du LucrcceJeudi apics midi, le commandant Legouzde Sriiit-Seioe, président de ia commissiondu port de Rotten, accompaané dn capitainede corvette Musc-rt et des enteignes de vais-se<ai Gi gnt t et Vi idn, est venu, a bord dnsteamer Lnlèee, remettre la cro'x de guerrean capitaine de ce vaper.r, M. AlexandreAmour, et le t( mosgnago oHiciel de sat'sfac-tion dfcirnè par le «ainistre de ia marine at'equipaae poor leur faeüe conduite lors dn-eonib t qu'ils ont eu a soutenir, avec unsons marin, il y a denx mois.Le commandant Legouz de Saint-Seine,1énc:ta ch iudement ie capitaine ct l'équipa-ge du Lutcce ; puis il épingla ia croix deguerre sur fa pcitrine du vaillant marin.Voici Ie texte de sa citaties» :« Alexandre Amour, lie ut er ant de vais"sean auxiiiaira (Ftcrmp 33): pour i'éner-gie dc-nt il a f it prenve en ripostant A unsous-marin dont ii a réussi a se faire aban-donner ».Texte dn témoisnage de satisfaction ac-Coi'dé au Luièct : « Pour i'attilud: disciplinéeet énergique de son équipage, !o s d'uneattaque de sous-marin. ie 17 juin 1917 ».M. Lacoste procoDca an non: du bureaudo la Chambre de commerce qu'il représen-tait, queiques paroles de felicitations.

& 'équipage tïea B*esni}gUa témoignige officie! de suist'action estaccords au vapeur Amiral Ponty, de la Sociétédes Chargecrs Réunis, pour ('attitude disei-plinee et énergique de son équi- page lorsd'une attaqne par un sous-marin, le 29avril 1917.

X'hstpelle KvangillqaeDemain dmnanche, 12 atüt, a 11 h. 15, lefanieux prédic.ilcur ang.'ais Gipsy Smith seie a enten re a- la Üiiapelle protestante, 59,rue Thiers.

Teiulirs de SoldataOn de nos conciioycns q ii se trouve aeluel-lemect a Cbatillon-sur-Marne, nous fait conntiirequ'il a découvert les tombes des militaires sui-\ants:1° A Cbatillon-sur-Marne, dans Ie cimetière mi¬litaire :Louis Vieuxblê, dn '22° régiment, mort de sesblessures le 13 janvier 10152» A Veroeuil, cirnet ère militaire :Lóón iianin, i « compagnie du Ii9« régimentS'infant- rie, mie 1 83, le 28 janvier 1915, mortde ses blessures.

17n Méros Alsacïe»* C'est ie jeune fantassin Alt, de Strasbourg,dont le uom va s'ajouter a celui du petitbtissard Mal.vrd, du caporal brancard erRicher, du sotuat Gcbrves, dn fusillier mi-tf»iileur Big rne, aiusi qo'a ceux de tous lesbravts proposes pour ia Lógion d'lionneur.A cette occasion, il est rappalé a tous lessous-officiers, caporaux, brigadiers ou sol-da ts, dfcorés de la Légion d bonneur pourfails de guerre, jusqu'a'u leï atüt 1917, ainsiqu'aux aviateurs ayaDt détruit 10 avions,de os le même temps, qn'un ChronomètreLIP en or leur est offert par les fabricants,MM Lipmann Irères, a Besanfon.

ThiAlre t'b qne OmniaProcha'n ment : ANDRÉ DEED dit BOI-BEAU GRIBOUILLE, en chair et en os, lui—nième et sa troupe d,ni un sketch cinémaIréatraL

ififc

FAITS LOCAUXGeorges Milet, dgé de 34 ans, demeurant rueFrarfois-Msz line, 80, Iravaillait jeudi a la caleau bois du quai Frissard pour le compte de MDubreuil, entrepreneur de monuiserie a Sainie-Adresso. lorsqu'un madrier dérspa d'une pile etlui brisa la jambe gaucbe. Le blessé fut trans-porté a l'Höpita! Pasteur.Un commencement d'incendie s'est déclaré

Jeudi soir, vérs neuf beurrs et demie, dans laihambre a coueber de 51.Tbéophile Prigolle, dgéde 45 an?, restaurateur rue des Hemsaru, 40.- S'étaiil 8pi rq i du sinistre i temps, M. Prigolleput éh indre les Hammes au moyen d'une couver¬ture el d'un seau d'eau. Les pompiers accourussnr les lieux n'eurent pas a intervener.

6.CAILL&RD,anmra-URBB.17,f58IirilTtllHj—■■ —.— O- ■■■. ■■■■■■■—Dons ct SouscriptionsNous avons pnblié dans le journal L« Havre duvendredi 10 aoüt 1917 les lisies de souscriptionsi 1'O pheltnat des Armées. tant pour Le Havre quepour les sous-comités de Criquetot et d'Haiileur.D ns le n èmo numéro figure la troisième listedu Foyer du Soldat, liste formant un total de8.575 francs.

THÊATRES&GOHGEHTSGrand -ThêMr®

La Ironpp rntièrc dn « Cc-nerrt M; yol »'fi-'orira an Tin dtrck Municipal mardi 14, mer-, cndi 15 (matinee tl soiree) donner trois re¬presentations de la grarde Revue de ChezMayol , avi c ses artistes et les 200 costumesdu cé èbré costumier P^scaud.

SI Albert Brassenr an HavreM. Aibert Urassmir, Mme J .liette Oarcourtet ia troupe compléte du Tlifatro de laPorie-Saint Martin, a ia de marde gécèrale, vien-dront donner, ton pas deox mais anatrat ep ésentatio» s. qui anront iieu les 18, 19 et20 courant au G and Theatre du Havre etqui se cnmoossront de :S'imedi 18. Ma Tante d' Hor fl ur.Uimanehö 19, en matinée, La Piiite Fons-iionnaire.Dima che 19, en soitée, Monsieur... Chose ?Et Hindi 20. Trip'fpjtte.Quatre repré,entatioas de quatre era&dsti c ès.

Folies- BergèreTonriiéc Charley, — L'no Niiit de NoccsOn a souvent dit : bons artistes bonne piece,Oc dicion ne peit avoir de plus heureuse appli¬cation quo pon. Ie d<5«ui *nt vaudeville mis ate s- éne des Fo ies-B: rgère h'er pour la tournéoCharley. Une N ü de Noccs. est 1e grand suceésoe 51. Lerévil qui tint ie roie de Gaston Durosetqneiqiies ccntaines d(- f is. II s'y trouve commeriiez lui. Par instants it doit sc demsnder s'il estL«- vil ou Dnrosel, le héros des 3 actes deU roul et Bare. II donne un entrain irrésistibte aeetie fantaisie dans laqueüe ses excelienis par-tenaires, MM Argepaume, Marcel, Gilles, Le-roult. llerhammer, Renaix ainsi que Mines LouisaMartiny, Gi-lès Raiionault. Marthe G.irlhys, LéoSyivir.e et Fanoy Glerget vibrent a i'unisson etconduisenl la noce de Piafortuoé Durosel jus-qo'au posie de police oil tout s'explique.1 est vrai que nous n'avons rien exüliqué nournotre part. Nous piéf rons conseiller a nos*lec-teurs et a nos poilus permissionnaires d'alier sedérider. pendanl quelques heures, par le speciaclede la plus amusante des aventures. C'est le meil-leur élogc que l'on en paisse faire.

Ce soir, a 8 h. 40, même spectacle.D main dimanche, maUeós 4 2 h. 1/2,soiree a 8 h. 4(L

Thé&tre-Cirque OmniaCinéma Omnla-Pathé

Anjourd'hni samedi, toirée a 8 h. 1/2,avec ie programme qui obtient chaque jourun imm n-e succes avec : La Bretvgne l iito-resqut. Hoiisitur d'As-Sittlc. stiptlbeii m inlerpiêié par HeniyK auss, et MadameSimonne Preval. K«.v«iieai*, quatrièmeepisode : Le Ircmbttmenl de terie ; Pour tesbeuvxymxde la danstuse. Patlié- Journal etDemières acluahiés de ia guerre. Locationouverte comme a'ussge.

Seleel-PulaceC'est par un superbe draaie ayant pour litre,Le Soucelage, que débute le joli programme quedonr.e cetie scmairie le Se eet PkPci. Cette com¬position Ces plus émouvantes, qui a pour champd'eelion Fisb<rmen Plage, nous monire un md-beiiretix conduit et ebandonné en pieine m^r dansune frêle embarcation par son rivsl en amour.Heureusemeiil qu'il y a un Dieu pour ies amou-reux el la barque dêsemparée ayant óté aperque,l'infortuné put être sauvé, et les deux iiai.'cés,bieniöt réunis, purent echanser d'beureux pio-jets d'avenir. Interprétée a'excellente facon,eelte piece a été des m:eux accueillies par iepublic.Une charmante eomédie. IdgVe au Pensionnat,fait passer un bon moment de gaiclé a t'assis-tance. Elle prouve qu'on ne s'ennuie pas tou-jours en pension et que tes jeunes filles sontq' e quefois aus-i espiêgles que les ji-unes gar-qous.La deuxièrae parlie comporlait un Blin admira¬ble inlitulé Le Pk -line, censiitué d'sprès la piecede Henry Bslai le. Interprétée p.-r ia grande artisteLyda Bon lii, eetle oeuvre remarquable et vérita-blement dramatique a caplivé l'alt- ntion des spt c-t*tears. De sompineux decors et uue mise enscène m; rveilteuse dom. ent un grand éclat a cetiecomposition dont ie dénouement est des plus tra-giques.Une trés beile attraction : Tlte Okit.Jdea srüslestravaillant avic desappareiis spéciaux, sont abso-lument surprenants dans ieurs exurciccs de forceei d'équïlibre.Les Demières Actualitès de la Guerre ont étéaussi Lés apprcciees par leur lnterêt documen¬taire.Uno comódie eomique. Le Rem»locanl, qui ter¬mine te spectacle, a semó la joie 'dans toule iasalie par ies sec, es véritabiement hilarantes.

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AVIScT^ C* ö I™*'S* prévient ses nom

breux amis queC'EST CE

qui aura lieu ia Beouv ttwe. du I £lofel-llrstauraiit METSt®P® CE et deFdoii ie, è l'angle des rues Dicquemare etd Stint-Queriiia.

-o-

<§ommunicaimsMversesAvis au Public, — Lo pont Larsb'.ardie serainteidit a loute circulation du samedi It aoüt, aiO heures su iundi 13 soCtt a o beures, pour causede reparations.

§ullettn its £mété$Chambre Syndicale Typographique Ha-vi aise. — Li-s sociétaires sont informes que leComituse reunira demain dimanche, de 10 h.1/2a midi, au local de l'Umvers té Populaire, 56-58,rue dn Lh mp-de-Fuire (rez-de chaussce). Percep¬tion des cotisations.Les families des sociétaires mobiiisés qui ontbériélicié (tes préeédentes allocations sont infor-mées qu'tine nouveile repartition sera faitte acette reunion et le Comité les prie do vouioifbien s'y présenter, a partir de 11 heures.

TIRAGES FINANCIERSDu lO Aout 1917

VBle de ParisEmprunt 1876

Lc numéro 28.698 est rembouFsé par 100,000francs.Le numéro 175,656 est remboursé par 10,000francs.Le numéro 233.327 est remboursé par 5,(00francs.10 autrcs Duuaéros gagncri cbacun 1-000f;;Acs.

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r>••fl^Tnini^TfrdMiTf'f 'T«luravlllrn

lanemieest vatre esieeialetes

ITliiles Pinks©n£les eoiie^ilesI'AFIÊ'MiE

OBRBHjaUBMIALELa Cerlsngue

Smsm? Frnngais. — D-os sa dernière assem¬blee- f rie-raic i> 8 uvmi' Francais a décerné unemention honorable s M. Raoul* Leieu, trésorierdu Comité Cerlarguais ainsi qu'a Mile JeanneDeshaycs. institutrice, et a 51. Paul Maiéoy, ins-tituteur. pour services rendus a ectte oeuvre na¬tionale du Souvenir aux Morts pour la t'airie.51.Leieu, un de no-- gl >rieux mut'les, s'es! con-saeré fout ertier a la prospèrité de fa st-ciionloculo ; .MileDeshiycs et 51 5Ianévy ont apportó10 concours de ieurs beaux talents aux organha-leurs d- s manifestations palriotiques dont jiousavons rendus compte en temps opportum.Nos felicitations aux nouveaux iaurèats.

LilebonrtaMarehè. — En raison do sa coincidence avecnn j.jui- férié 15 aoüt , le marché de la semaineprocbame.se tiendra exceplionneileraent le mardi11 aoüt 1917.Cartes de Sucre. — II est signalé que des f mil¬le.--iilulniies ue cnrtes de sucre ne font pas eUVc-tutr la réguiaiisation de ccs cartes quand ceriainsde leurs membres qui'teni le foyer,Getto négl'gence risque d'enirsimr pour etlesle telrait des cartes, saas prejudice des pom sui¬tes légaies.Les intéressés ont done intérêt a faire opérercette reguiarisatiqn sans retard.Assistance aux Vieiilards, aux Inflrmes et auxInsurables — t.es pc-uonties admises a sen fid- rut-s avauiages de la loi du 14 juillot 19üi, sontpib-es d- bien vou'oir sc présenter è la 51-iris,jeudi prochain !ö courant, a 9 heures du matin,pour reeevoir les allocations du mois dc juilietI9i7.

BrSCiBFSBPOfieIfOMO!FIISS,53,fiiaSsRiïBli,ParisSITUATION

Z>tevX{aW6aC3BaB

ETATCIVILDU BAVRSNAISfSVCES

THi JO aoüt. - 5I':cbe ine DItiTZ, rue das Forli-flcations, 4 ; Simone DE'.'Alt, rue Tbieulenl, 21 .Yvonne LOUIS,rue Gui laume-le-Conquérant, 9 •Henri BOBItMACD, rue Guiiiaume-le-Gonquérantl6 ; Jean Bb'REL, rue Jean Biptiste-Eyriés, 78 ;Cbiisliane GASTE, rue de l'Eglise, 80 ; J.-equcsKOISSIN, boulevard Amiral .Mouchez, 12 ; Rsy-monde QUINTl.V,rue Guiticmard, 122.

"CHOSIDEPENDULES309MOBILESÈ 30aBOOIt.CHEZGALIBEfiT, l'H^teLde^llo

DECESDu 10 an tl. — Jules I.IMALE 70 ans, cocker,rue de Ii Cbapelie, tl ; SJarcel LOUIGMET.2 ans,place Saint Vineent-ds-Paui, 18 ; Roger PitlGENT,5 mois, cilé Thiébant, 10; Madeleine TIERCE,épouse MAILLARD,2t ans, sans profession, rueSaint-Jscques, 9 ; .Marguerite MERCAT, veuveAL'GER 54 ans, sans profession, boulevard deStrasbourg. 115 ; Albert ANGOT.3a ans, jonrna-Iier, rue Bszan, 29: Ilenri HAREL. 5! ans. jonr-nalier, rue des Refricrries, 7 ; Joseph GRANGHF.R,44 ans, employé de checuiu de fer, rue de Nor-mandie, 204,

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Mortau Ghampd'Honneurld"- GARRO,sa veuve ;M. Albert GARRO,son Siis ;Les Families LECORD/ERBEURUON. GARROAUSERVILLE,GOURDAIN, voos pii.-nt de Dn-nvoolojr ass later au service religir-ux, quisera cêlébréen 1'éMise de Biévilie, sa paroisse,ie lundi 13 aoüi, cn ia mémoirê de

Gustavs-Victor GARROSe gent au 329"' tègiment d' infanteriemort au champ d'üonneur Ie 22 septembre1914.Rue de l'O.phelinat, a BléviHe. (5969z)

M. I. HÉIJERT, pholographe, et HÊBERT,ses ueit' ( t ii-ére ;51M.Roger, Pierre, Jeanet André HÊBERT,ses hèr< .i ;LesFamiliesBOURiENNE,COQUELIN,COLLARD,LAVAhDE.les Parents et les Amis,Vous prient d'astister au service funébrequi sers ceióbrè ie mardi Li aoüt, a neufheures et demie du mali», en l'égiise Saint-Léon, a Ia mémoire de :

Sauries HÊBERTphbtographe au 2' giO»pe d'aviation

mort pour In France, 4 i'ambulance de Verria(Grèccj, ie 8 juin 1917, a l'agc de 23 ans.Le Havre, 388, rue de Normandie.

11.13 |59i-Z)

Vous êtes prié de bion vou'oir assisier auxconvoi, service ct inbunta'iou ceMadamaVeuvsGsorgisAÜSER-MFRGATNée Marguerite MEECAT

décédée pieusement le 9 soüt 1917. è l'ilge de54 ans, munie des saerements de l'Et'lise.Qui suroüt liru le lun ti 13 courabt, a neufheures du mstin, en ITgiise Ssint-Michel, saparoisse.On se rénnira au domicile morluaire, boule¬vard de Strasbourg, H5.

Prlfï BissW 18BiSSÉ!SOBAffiS»De la pari da :

PI»" Lucile. Rende el Marthe AUGERMERCAT,seseufants;M. et M"<BERNARpet leurs Enfants;Le Commandant UASSONVILLE,officier de laLegio-, d'llontieo- . et ses Enfants ;M. Emmanuel AUGER;ses beaux freres, belle-soeur, neveux etnièces ;M" VeuoeROSSIGHOL;If,- VeuoeRÊMY;ses tantes ;M" VeuoeAlphor,sePUESNEL;M. Gaston BOOEREAU,avocai, batonnici'del'Ordre. et sss Enfants :M. ei M" MASSOHet leurs Enfants ;M. et M" DESCAHOE;sos cou-ins et cousines ;Les Families BUFFET.BEAUDARDet les Amis.Suivant la volante de la defunle, on est priéde n'envoyer nip uvs ni couronnes.II ne sera pas envoyé de lettres d'invita-tion, le présent avis en tenant iieu.

M. Pierre SOUDRY: K'- VeuoeEugene 90UDRV,et sa Fille, et toute la Familie,Remercient b s pi-rsonnes qui ont bien vouln-asstster aux convoi, service ct inhumation de[Vladame mathilde SGUDRY

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Vu par Nous, Matre de la Ville du Havre, pourla ièqatisation dela signature 0. AANDOLET,apsosee